7ème Coupe du Monde de Football : Chili 1962
Après deux Coupes du Monde de Football en Europe; cette compétition retrouva en 1962 l’Amérique du Sud et plus précisément le Chili qui eut la charge d’organiser cette compétition internationale, la septième de rang.
La France après un mondial ponctué par une excellente 3ème place avec le meilleur buteur Just Fontaine (13 buts) et le meilleur joueur Raymond Kopa se devait de confirmer ce rang, l’avait-elle fait ?
Suède 1958
Pour organiser la 7ème édition de la Coupe du Monde de Football, trois nations s’étaient portées candidates; deux pays de l’Amérique du Sud, l’Argentine et le Chili et un pays d’Europe l’Allemagne de l’Ouest.
C’est lors du Congrès de la FIFA à Lisbonne le 10 juin 1956 que le Chili fut choisit lors du vote; l’Allemagne de l’Ouest ayant retiré sa candidature avant le scrutin à la demande du Comité. Le Chili recueillit 32 voix contre 11 pour l’Argentine.
Carte postale (Collection Musée FIFA)
Mai 1960, séismes au Chili
Les 21 et 22 mai 1960, le Chili a subit plusieurs séismes dont les deux principaux épicentres étaient proches des villes de Concepciõn et de Valdivia, villes situées au sud de Santiago respectivement à 340 et 570 kilomètres.
Ces séismes de fortes magnitudes atteignirent 9,5 pour celui de Valdivia. Ils provoquèrent de nombreuses victimes (environ 2000) et de grandes quantités d’immeubles effondrés. Des répliques eurent lieu pendant plusieurs jours. Un tsunami avec trois vagues successives provoqua lui aussi pertes humaines et dégâts.
Carte du Chili avec les informations sur le séisme
Après ces catastrophes, les pays d’Europe demandèrent à la FIFA s’il était prudent de laisser l’organisation de la Coupe du Monde au Chili suite à la situation dramatique de pays. Après avoir échangé avec le Comité d’organisation du Chili, la FIFA lui conserva sa confiance.
Tour préliminaire
Comme pour ses devancières, cette édition avait fait le plein de nations participantes, 49 avaient fait acte de candidature. La FIFA fut dans l’obligation d’organiser une phase de qualification pour réduire le nombre de participants à seize équipes.
Le Chili pays organisateur et le Brésil vainqueur en titre étaient qualifiés d’office.
Affiche officielle
Pour cette 7ème édition, la FIFA créa deux zones (Europe et Amérique du Sud) et trois barrages pour les zones Afrique, Asie et Amérique du Nord, centrale et Caraïbes.
Zone Europe : 30 équipes pour 8 places
Barrage Europe avec Zone Afrique : 6 équipes pour 1 place
Barrage Europe avec Zone Asie : 2 équipes pour 1 place
Zone Amérique du Sud : 8 équipes pour 5 places avec Chili et Brésil qualifiés
Barrage Amérique du Sud avec Zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes : 8 équipes pour 1 place
Vu le nombre de 50 équipes participantes, il fut créé des poules à l’intérieur des 4 zones géographiques.
Dans la zone Europe, 10 groupes furent constitué avec 3 équipes. Le groupe 7 avait 5 équipes dont une d’Asie et une d’Afrique. Les groupes 9 et 10 avaient avec 2 équipes et l’un des barragistes Asie ou Afrique.
La France dans le groupe 2 était confrontée à la Bulgarie et la Finlande.
Finlande-France, match aller
Le 25 septembre 1960, pour son 1er match, la France se déplaça à Helsinki pour rencontrer les finlandais.
L’Equipe de France était composé de : D. Colonna (gardien), J. Wendling, B. Rodzic, H. Biancheri, R. Kaelbel, R. Ferrié, M. Wisnieski, J. Ujlaki, F. Heutte, R. Guillas et Jen Vincent (Cap.)
Après une 1ère mi-temps difficile, la Finlande avait marqué sur penalty à la 30 ‘ par Kai Pahlman, les françaisrevinrent dans la partie en marquant deux buts par Maryan Wisniewski (63’) et Joseph Ujlaki (83’) pour emporter le gain du match 2-1. La victoire fut difficile mais elle était là !
Cartes Miroir Sprint des 2 buteurs français : M. Wisnieski et J. Ujlaki
France- Bulgarie, match aller
Pour son 2ème match, la France recevait à Colombes la Bulgarie le 11 décembre.
Equipe de France
Debout : L. Heinaut, J. Wendling, G. Sénac, G. Bieganski, P. Bernard (gardien), B. Rodzik et A. Batteux (entraîneur)
Accroupis : JJ Marcel, M. Wisnieski, J. Fontaine, Y. Douis, R. Piantoni et L. Cossou
Equipe de Bulgarie
L’Equipe française emmenée par Jean-Jacques Marcel ne laissa aucune chance aux bulgares. Ce fut à nouveau Maryan Wisniewski qui montra le chemin des filets adverses dès la 40’. Il fut suivi par le capitaine du jour Jean-Jacques Marcel à la 58’ puis par Lucien Cossou à la 80’.
Images Panini et Miroir Sprint des 3 buteurs : M. Wisnieski, JJ Marel et L. Cossou
Avec cette victoire 3-0, l’Equipe de France avait effectué le plein de points à mi parcours.
France-Finlande, match retour
Un an après le match aller, la France recevait avec sérénité la Finlande le 28 septembre 1961 au Parc des Princes.
Equipe de France : P. Bernard (gardien), J. Wendling, R. Boucher, L. Muller, E. Schultz, G. Bieganski, A. Lerond, M. Wisnieski, J. Faivre, R. Piantoni et JJ Marcel
Equipe de Finlande
Elle prit les commandes de la partie dès le début et à la 6’, Jacques Faivre ouvrit le score. Maryan Wisniewski fidèle à son rythme d’un but par match, marqua à la 12’. Avant la mi-temps, Jacques Faivre mit à nouveau un but à la 41’ et le finlandais Kai Pahlamnn réduisit le score à la 44’. En 2ème mi-temps, l’Equipe de France conforta son avance en marquant deux buts par Roger Piantoni (79’) et Ernest Schultz(86’). Troisième match, troisième victoire, le plan de marche était rempli.
Le résultat du prochain match à Sofia serait décisif, car la Bulgarie avait gagné elle aussi ses deux matchs contre la Finlande.
Bulgarie-France, match retour
Le 12 novembre, l’Equipe de France entra sur le stade Vasil Levski à Sofia avec l’intention d’effectuer un résultat, sinon gagner faire au moins un nul au minimum car synonyme de qualification pour un billet aller pour le Chili !
Equipe de France : P. Bernard, J. Wending, M. Synakowski, A. Lerond, B. Rodzik, L. Muller, Khennane, R. Ferrier, G. Peyroche, R. Guillas et M. Fulgenzi.
Carte postale du stade Vasil Levski à Sofia
Le match resta indécis toute la durée de la partie mais le tournant fut à la 89’ quand l’arbitre tchécoslovaque Fencl siffla un coup franc pour la Bulgarie. Le tir de Kiril Rakarov fut contré par le mur français mais l’arbitre fit retirer le coup de France. Sur sa 2ème tentative, le tir dévié arriva dans les pieds de Christo Iliev qui crucifia Pierre Bernard; les français crièrent que le buteur était en position d’hors-jeu flagrant mais l’arbitre ne revint pas sur sa décision et accorda le but. La Bulgarie avait marqué le but donnant la victoire lui permettant d’avoir le même nombre de points que la France.
Vidéo en appui (de mauvaise qualité) : But de Iliev
Si l’Equipe de France avait un goal average nettement avantageux (+5 au général et +2 an particulier), il n’intervenait pas pour le classement ! Un match d’appui était nécessaire.
France-Bulgarie ou (Bulgarie-France), match d’appui
Ce match se déroula le 16 décembre sur le stade de San Siro à Milan sous la direction de l’arbitre italien Concetto lo Bello devant environ 38000 spectateurs.
Pour ce match,le sélectionneur Georges Verriest et l'entraîneur Albert Batteux avaient composé l'Equipe de France avec les joueurs suivant : P. Bernard, J. Wending, M. Synakowski, A. Lerond, B. Rodzik, L. Muller, R. Ferrier, . M. Wisnieski, H. Skiba, 10. F. Heutte et G. Van Sam
Une nouvelle fois, la France rata son match d’appui voir pire que cela, car ce fut elle qui marqua contre son camp à la 47’ par le malheureux André Lerond… Elle avait eu plusieurs occasions de marquer en 1ère mi-temps mais sans concrétiser.
Cette défaite rappela celle de 1949 où la Yougoslavie l’élimina au match d’appui joué à Florence (3-2) lors des matchs de qualification; la privant ainsi de participation à la Coupe du Monde au Brésil en 1950.
La une du journal L'Equipe le 17 décembre 1961
L'Equipe de France devait avoir une certaine appréhension à se rendre en Amérique du Sud… car une nouvelle fois, elle n’eut point de voyage à organiser vers le Chili !
Phase finale
Pour cette phase finale, le Chili fut le 3ème pays organisateur après l’Uruguay en 1930 et le Brésil en 1950. La compétition se déroula du 30 mai au 17 juin.
Série de 4 timbres émis par le Chili
Avec le Chili et le Brésil, les quatorze autres équipes qualifiées étaient :
Europe : l’Allemagne de l’Ouest, l’Angleterre, la Bulgarie, l’Espagne, la Hongrie, l’Italie, la Suisse, la Tchécoslovaquie, l’Union Soviétique, la Yougoslavie
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes : le Mexique
Amérique du Sud : l’Argentine, la Colombie et l’Uruguay
Depuis le 18 janvier 1962, les 16 équipes qualifiées savaient dans lequel des quatre groupes elles étaient affectées. L’Angleterre, le Brésil, l’Italie et l’Uruguay étaient têtes de série.
Affiche du trophée avec les drapeaux des pays qualifiés
Pour cette compétition, quatre stades étaient dédiés pour recevoir les 4 groupes :
Stade Carlos Dittborn à Arica (construit pour la compétition, 25000 places)
Stade Braden Cooper Co à Rancagua (25000 places)
Stade Nacional à Santiago (75000 places)
Stade Sausalito à Viña del Mar (32000 places)
La particularité était l’éloignement d’un des stades, l’estadio Carlos Diiborn est au nord du Chili à 2000 kilomètres de Santiago ! Les stades situés à Rancagua et Viña del Mar, eux sont proches de Santiago.
Groupe C
Le Brésil tête de série du groupe C avait comme adversaires, le Mexique, la Tchécoslovaquie et l’Espagne.
Emballage de scucre Béghin Say
L’Equipe du Brésil, avant leur départ pour le Chili, avait eu un impératif de la part de leur président de la République, Joao Goulart; il leur avait dit entre autre ‘’La Coupe du Monde est l’orgueil de notre pays, vous devez la conserver’’. Les brésiliens avaient le moins qu’on puisse dire, la pression !
Le Brésil avait fini à la première place du groupe. Il gagna son 1er match contre le Mexique (2-0), 2 buts de Pelé. Lors du match suivant contre la Tchécoslovaquie, Pelé se blessa, déchirure à l’aine, au début du match et laissa son équipe à 10* et désorientée; ses co-équipiers ne firent pas trembler les filets adverses…
Pelé blessé sort du terrain accompagné de son entraîneur Moreira
Les deux équipes se satisfairent du partage des points du nul (0-0).
NB : Le remplacement d’un joueur blessé ne fut autorisé qu’à partir de 1968.
Pour le 3ème match contre l’Espagne, Pelé fut remplacé par Amarildo. L’entraîneur Moreira avait eu le bon nez car il marqua les deux buts de la Seleção pour une victoire 2-1.
La Tchécoslovaquie en gagnant contre l’Espagne (1-0) prenait la seconde place qualificative aussi.
En quart de finale, le Brésil élimina l’Angleterre (3-1) puis le Chili (4-2) en demi-finale.
Deux albums type Panini chilien et brésilien
De son côté, la Tchécoslovaquie gagna 1-0 contre la Hongrie en quart, contre tout attente. Ils avaient même donné congé à leur hôtelier et l’avion avait été commandé ! Les hongrois hyper favoris étaient passés totalement au travers de leur match en ratant de multiples occasions, tirant à 4 reprises sur les poteaux et en ne parvenant pas à tromper le gardien Viliam Schrojf. Les tchèques ragaillardis par leur exploit éliminèrent sur le score de 3-1 la Yougoslavie en demi-finale.
Match pour la 3ème place : Chili-Yougoslavie
Le Chili n’avait pas été gâté par le tirage au sort en tombant dans le groupe B avec l’Italie (tête de série), l’Allemagne de l’Ouest et la Suisse. Mais lors du match d’ouverture le 30 mai, il débuta le tournoi par une victoire contre la Suisse sur le score de 3-1 en étant mené au score. Il récidiva trois jours plus tard contre l’Italie (2-0). Lors de ce match, le jeu laissa la place au combat de rue et l’Equipe d’Italie fut réduite à neuf ce qui permit aux chiliens pourtant tout aussi responsables voir provocateurs d’en profiter. Malgré la défaite 2-0 contre l’Allemagne de l’Ouest, le Chili prenait la seconde place du groupe et se qualifiait pour les quarts de finale. Pour cette rencontre, l’équipe chilienne était confrontée à l’Union Soviétique qu’elle défit sur le score 2-1.
Document (Collection Musée FIFA)
En demi-finale contre le Brésil, les chiliens délivrèrent en 1ère mi-temps un jeu d’attaques obligeant la Seleção à s’arc-bouter devant son but. Mais ils ne concrétisèrent pas leurs actions comme s’ils étaient inhibés pour conclure face à leur idole vénérée… les brésiliens en profitèrent pour marquer 2 buts (9’ et 32’) sur des contres meurtriers de Garrincha. Le Chili marqua bien un but juste avant la mi-temps par Jorge Toro (42’) mais dès le retour de la pause, Vava marqua un 3ème but (47’). A la 61’, le chilien Leonel Sanchez marqua un penalty avant que Vava marque lui aussi son 2ème but. Le score de 4-2 pour le Brésil fut flatteur tant que les chiliens purent mieux faire avec un peu moins de complexe d’infériorité vis-à-vis du champion en titre !
Mais l’entraîneur Fernando Riera était très satisfait de la présence de son équipe pour ce match de la 3ème place.
Le 16 juin 1962, le Chili était en liesse et environ 67000 spectateurs dont une écrasante majorité de chiliens se pressaient dans l’Estadio Nacional de Santiago, pour supporter son équipe.
Carte postale l’Estadio Nacional de Santiago
Ce fut sous la direction de l’arbitre espagnol Juan Gardeazãbal Garay que les deux équipes entrèrent sur le terrain.
Equipe du Chili
Adán Rubina (gardien), Luis Eyzaguirre, Humberto Silva, Raúl Sánchez, Manuel Rodríguez; Jorge Toro (Cap.), Eladio Rojas; Jaime Ramirez, Carlos Sánchez, Armando Tobar, Leonel Sánchez.
Equipe de Yougoslavie
Milutin Šoškić (Gardien), Slavko Svinjarević, Vladimir Marković, Vladimir Popović, Vladimir Durković, Petar Radaković,] Dragoslav Šekularac, Vladimir Kovacević, Dragan Jerković, Milan Galić (Cap.), Josip Skoblar.
Elles développèrent un beau jeu mais les deux gardiens protégèrent leur cage des assauts jusqu’à la 90’ où le chilien Eladio Rojas marqua le seul but du match.
Malgré un excellent quatuor offensif composé de Dragoslav Sekularac, Dražan Jerkovic (meilleur buteur de l’épreuve, 5 buts), Milan Galic et le jeune Josip Skoblar (21 ans) qui deviendra une star, la Yougoslavie terminait 4ème de la compétition; elle était passé au travers de son match en demi-finale contre la Tchécoslovaquie.
De son côté, l’entraîneur chilien Fernando Riera avait su transcendé ses joueurs pour obtenir cette superbe 3ème place.
Image type Panini de Fernando Riera
Par contre les chiliens sont euphoriques et effectuèrent un tour d’honneur acclamé par les supporters remplis de fierté par le parcours de leur équipe dans cette 7ème édition de la Coupe du Monde. Cette 3ème place vint penser un peu les plaies ouvertes par la catastrophe subie deux ans plus tôt.
Finale : Brésil-Tchécoslovaquie
Pour la 2ème fois consécutivement, le Brésil avait l’occasion de remporter la Coupe du Monde de Football après sa victoire en 1958 en Suède et de plus, en Amérique du Sud où en 1950, chez lui, il avait perdu contre l’Uruguay !
Pour la Finale, le Brésil champion en titre rencontrait à nouveau la Tchécoslovaquie; les deux équipes étaient ensemble dans le groupe C.
L'entraîneur brésilien Aymoré Morira, pour ce match, avait reconduit l'équipe vainqueur du Chili lors de la demi-finale
Aymoré Morira
La finale s’est déroulée le 17 juin 1962 dans la même enceinte que pour le match pour la 3ème place, l’Estadio Nacional de Santiago devant environ 69000 spectateurs.
Equipe du Brésil
Debout : D. Santos, Zico, Gilmar (gardien), Zozimo, N. Santos et Mauro
Accroupis : Garrincha, Didi, Vava, Amarido et Zagalo
Equipe de Tchécoslovaquie
Debout : Tichy, J. Masopust, Popluhar, Schrojf, Pluskal et Novak
Accroupis : Pospichal, Scherer, Jelinek, Kvasniak et Kadabra
Le match fut placé sous l’autorité de l’arbitre Nikolaï Latychev.
Echange des fanions entre les capitaines Mauro et Ladislav Novák
Les premiers en action furent les tchécoslovaques qui ouvrirent le score par leur meilleur joueur Josef Masopust,le futur Ballon d’Or, dès la 15’ mais les brésiliens ne laissèrent mener leur adversaire peu de temps; moins de 2’ après Amarildo égalisa sur un exploit personnel. Le match resta équilibré toute la 1ère mi-temps et le début de la 2ème malgré la volonté de chaque équipe de prendre l’avantage en développant un jeu digne d’une finale. Mais peu à peu les brésiliens prirent l’ascendant sur la partie et à la 69’, le brésilien Zito donna l’avantage à son équipe. L’éternel Vava vint à la 78’ confirmer la victoire de la Seleção.
L’Equipe du Brésil double championne du Monde
Ce fut au capitaine Mauro Ramos d’aller chercher le trophée Jules Rimet (1) et de le ramener au Brésil où il y était encore quelques semaines auparavant.
Le capitaine brésilien Mauro lève le trophée Jules Rimet
La Tchécoslovaquie pour la seconde fois perdait sa finale après celle de 1934 en Italie contre le pays organisateur ! Elle se plaignit de l’arbitrage car elle avait été privée, pour elle, de deux penalties !
L'Equipe de Tchécoslovaquie vice-championne
L’Equipe du Brésil a répondu à l’attente de son président de la république et devint double Champion du Monde sans la présence de Pelé ayant été blessé lors des matchs de la poule.
En l’absence de Pelé à partir du début du 2ème match, ses coéquipiers ont pallié son absence pour marquer les buts nécessaires pendant le tournoi afin d’arriver en finale et la gagner. Les buteurs hormis Pelé (1) furent Vava (4), Garrincha (4), Zagalo (1), Zito (1) et son remplaçant Amarildo (3).
Timbre émis par le Brésil bi-champion du Monde
Ne pas oublier, les performances de Gilmar qui a su préserver sa cage (4 buts encaissés en six matchs).
Epilogue
Cette Coupe du Monde restera celle où le football bascula d’un jeu basé sur l’attaque pratiqué en Suède en un football ‘’béton’’ avec son corollaire la violence des tacles ! Nombreux sont les matchs qui ont versé dans ‘’ce football de tranchée’’ lors des groupes de qualification. Les nations qui se montrèrent au top de la violence : l’Italie, la Yougoslavie, l’Allemagne de l’Ouest, l’Espagne et l’Argentine !
Malgré ces travers inacceptables, le jeu repris ses droits en proposant quelques beaux matchs, trop peu, dont la finale avec deux équipes qui ont tout simplement… joué.
Un coup de chapeau au Chili d’une part pour sa troisième place acquise ballon au pied et d’autre part pour l’organisation sans reproche de cette Coupe du Monde taisant ainsi le scepticisme, voir plus, des européens sur sa capacité à maîtriser une telle compétition internationale. Ne pas oublier, non plus, l’hospitalité et la ferveur bon enfant du peuple chilien qui a accompagné le déroulement de la compétition.
Les joueurs de l’équipe du Chili
A noter enfin que le président du Comité d’organisation du Chili pour la Coupe du Monde,
Carlos Dittborn qui s’était dépensé sans compter pour que son pays obtienne l’organisation de cette compétition alors qu’il était président de la Confédération sud-américaine de Football, décéda le 28 avril 1962, près d’un mois avant que ne commence cette Coupe du Monde !
Timbre émis par le Chili en son honneur
Pour poursuivre cette aventure :
<--- Suède 1958 Angleterre 1966 ---> (à venir)
JM
Références : Wikipédia, Livres sur la Coupe du Monde, Divers sites Web.
Infos pratiques
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Appendice
(1) Jules Rimet : Cliquer ici
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