Belfort, Semaine de l’Aviation & 14 juillet 1909 : La manifestation (2e partie)
MAJ le 28 octobre 2021
Belfort a découvert l’aéroplane en 1909, plus précisément lors de l’organisation de sa première Semaine de l’Aviation appelée ''Semaine de Belfort'', qui s’est déroulée du lundi 12 au dimanche 18 juillet.
Carte postale annonçant la manifestation (coll. JM)
Cette grande première fut à l’initiative de personnes voulant promouvoir ce nouveau moyen de déplacement.
Si cet événement fut l’objet de nombreux articles, peu ou pas ne donne l’origine de cette initiative.
NA : Au regard de la longueur de l’article, je l’ai découpé en trois parties, en voici la seconde traitant du déroulement de la manifestation du lundi 12 au mercrecdi 14 juillet 1909.
En fin de texte, un lien permet d’accéder à la troisième partie.
Lundi 12 juillet, concert et conférence
La chorale La Concordia proposa le lundi 12 juillet à 20h30, un concert au Théâtre qui fut suivi d’une conférence sur l’aviation donnée par le président de la Ligue Nationale Aérienne, René Quinton.
Carte postale Belfort Le théâtre (coll. JM)
Environ 200 personnes étaient venues à la conférence qui fut très instructive car menée de main de maître par l’intervenant qui expliqua avec moult détails et dessins au tableau, le principe de l’aéroplane c'est-à-dire comment un appareil plus lourd que l’air peut s’élever dans l’atmosphère et voler.
Le conférencier René Quinton (doc. Wikipédia)
Il développa une seconde partie de sa conférence sur l’avenir que promettait l’aéroplane pour le transport aérien et les gains de temps potentiels pour les déplacements.
A la fin de sa présentation, il fit appel à la générosité des personnes présentes envers la Ligue aérienne en charge de favoriser les progrès de l’aviation française.
NA : La Ligue Nationale Aérienne créa la première école de pilotage au monde à Juvisy dirigée par Ferdinand Ferber.
Mardi 13 juillet : Expériences d’aviation, retraite aux flambeaux…
Expérience d’aviation
La journée du mardi 13 juillet devait être consacrée, au montage de l’aéroplane, mais le biplan Voisin prévu n’était pas arrivé !
1ère version (journaux Le Haut-Rhin Républicain & La Frontière)
Le dimanche précédent, le capitaine Ferdinand Ferber avait participé avec son nouvel aéroplane à un meeting à Douai et devait ensuite se rendre à Vichy. Il avait accepté de s’arrêter à Belfort. Ils arrivèrent seulement le mercredi soir en gare de Belfort suite à un problème de gabarit différent entre les chemins de fer du nord et de l’est. Les mécaniciens durent reconditionner l’aéroplane avec des démontages de pièces supplémentaires pour réduire le gabarit du chargement sur le wagon.
NA : C’est la version du journal Le Haut Rhin; une deuxième version existe qui diffère… fut donnée par le journal L’Alsace !
NA : Ce n'était pas la première fois que venait le capitaine Ferber à Belfort car il fut en garnison au 9e Bataillon d'artillerie de Forteresse de septembre 1887 à mars 1889 avec le grade de lieutenant.
2e version (journal L’Alsace)
Le dimanche précédent, le capitaine Ferdinand Ferber avait participé avec son nouvel aéroplane à un meeting à Juvisy où il avait remporté le Prix de Lagatinerie*.
*Prix de Lagatinerie : Ce prix fut créé pour récompenser le vainqueur de la première course aérienne qui se déroula à l’aérodrome de Port-Aviation le 23 mai 1909. Il ne fut pas décerné… car aucun des 4 concurrents ne franchit la ligne d’arrivée !
Viry-Châtillon est la commune où fut implanté l’aérodrome de Port-Aviation. Parfois, il est aussi appelé aérodrome de Juvisy ou Savigny-Juvisy, communes limitrophes desservies par des gares d’où cette appellation.
Carte postale Juvisy Port Aviation Prix Lagatinerie (coll. privée)
Le meeting terminé, les mécaniciens démontèrent l’aéroplane et le chargèrent sur le wagon destiné à le convoyer jusqu’à Belfort. Mais les contrôleurs de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Est refusèrent le chargement, ne respectant pas la largeur autorisée. Les mécaniciens durent démonter d’autres parties de l’aéroplane et ré agencer pour respecter le cahier des charges mais pendant ce temps-là, le transport n’avait pas lieu !
Avec ces contretemps, l’aéroplane mit 4 jours pour arriver à Belfort.
NA : On peut voir que les deux versions diffèrent notablement, sur le lieu de départ. Personnellement, je pencherai pour la version 1 rapportée par le journal Le Haut-Rhin Républicain complété par la cause du retard donnée par le journal La Frontière ! Par contre dans le journal L’Alsace, le problème de gabarit différent entre les deux Compagnies de Chemin de Fer est plus développé.
Initialement, il était prévu de proposer des visites organisées du hangar situé au Champ de Mars, quand l’aéroplane était au repos; un droit d’entrée de un franc devait participer au financement du projet. En son absence, les organisateurs furent dans l’impossibilité de procéder à cette animation rétribuée !
Carte postale Belfort Hangar Champ de Mars (coll. BF)
Retraite aux flambeaux
Au programme de ce 2e jour, était prévue une retraite aux flambeaux.
A partir de 20h00, se rassemblèrent les sociétés participantes aux deux lieux définis, car deux itinéraires avaient été élaborés pour couvrir l’ensemble de la ville.
Cortège n°1
Le 1er cortège se constitua rue de Cravanche devant les écoles.
Carte postale Belfort Groupe scolaire, rue de Cravanche (coll. JM)
Il s’engagea à 20h30 dans le faubourg des Vosges dans l’ordre suivant, le Cycle Belfortain, une section de Sapeurs-pompiers avec tambours et clairons, les sociétés de musique de l’Harmonie des Usines et de La Lorraine, en direction du centre ville.
A la hauteur de la rue de Mulhouse, le cortège bifurqua dans cette rue pour rejoindre la rue Voltaire puis emprunta la rue de Strasbourg, le faubourg des Vosges jusqu’à la rue du Quatorze Juillet fit le contour des Cités Alsaciennes, prit la rue d’Alsace pour rejoindre la place du marché où eut lieu la dislocation.
Retraite aux flambeaux, trajet du 1er cortège (réal. BF)
Cortège n°2
A l’entrée du faubourg des Ancêtres, un 2e cortège composé d’une autre section de Sapeurs-pompiers tambours et clairons et de la société de musique de la Lyre Belfortaine, empruntèrent le faubourg de France, l’avenue de la Gare, la rue de la Banque, la rue Denfert-Rochereau, l’avenue de l’Arsenal, le quai Vauban, le boulevard Carnot, la rue de la Porte de France, la place d’Armes, la rue de la Grande Fontaine, la Grande Rue, la rue Lecourbe et retour place d’Armes où eut lieu la dislocation.
Retraite aux flambeaux, trajet du 2e cortège (réal. BF)
Concert de La Concordia et du Rallye-Belfort
Après les retraites aux flambeaux, il revint aux sociétés de musique de La Concordia et du Rallye-Belfort de donner un concert sur la place d’Armes.
Carte postale Belfort La Concordia (coll. JM)
Les différentes attractions firent que les rues restèrent animées jusqu’à 23 heures passées avec des tirs plus que sporadiques… de pétards provoquant souvent des sursauts ou des cris, mais aussi quelques incidents du type brûlure !
Mercredi 14 juillet matin : La Revue
Le Réveil et l’accueil des visiteurs
Dès 5h30 du matin, pour lancer les animations de la journée, le Rallye-Belfort effectua le Réveil en fanfare en parcourant les rues de la ville.
Affiche (demie) Fête Nationale (coll. AMB)
A partir de 6 heures, les trains bondés arrivant à la gare déversèrent leurs flots de visiteurs, qui furent accueillis par la musique jouée par la Lyre Belfortaine, une tradition de mise pour cette société. Les morceaux de la Marseillaise et de l’Alsace-Lorraine furent souvent joués par les musiciens.
Carte postale Belfort La Lyre Belfortaine (coll. JM)
Comme à chaque manifestation dans la Cité du Lion dont le 14 juillet, la ville était envahie non pas par les prussiens mais par les alsaciens et lorrains qui étaient obligés de vivre sur leur joug ! Il est vrai aussi que nombres de ceux-ci profitaient de l’occasion pour voir leurs familles qui avaient immigré, dès le début des années 1870 dans l'ancien Haut-Rhin, dans l’arrondissement subsistant du Haut-Rhin (Territoire de Belfort)..
Carte postale Belfort La gare (coll. JM)
Mais les trains livrèrent aussi, de nombreux visiteurs venant du département comme des départements limitrophes, et même de la Suisse.
Le ciel nuageux du lever du jour peu à peu laissa la place au soleil qui s’invita à cette journée nationale du 14 juillet.
Carte postale Belfort Avenue de la Gare, le 14 juillet 1909 (coll. JM)
Pour être sûr du bon réveil des habitants, une salve fut tirée du château à 8 heures suivi de l’envolée des cloches de la ville.
Comme pour tout 14 juillet, la ville était pavoisée ainsi que les tramways bien utiles pour les déplacements.
La revue au Champ de Mars
Dès 8 heures, les régiments de la ville se rendirent au Champ de Mars aux sons des clairons et des tambours.
Carte postale Belfort Les dragons se rendant au Champ de Mars (coll. JM)
Très rapidement les tribunes se remplirent et furent archi bondées.
A partir de 9 heures, les spectateurs qui avaient pris d’assaut les tribunes du Champ de Mars dès 7 heures du matin pour certains, purent assister à la grande revue de l’ensemble des régiments de la garnison.
Une partie du public s’était installé sur les hauteurs avoisinantes.
Carte postale Belfort Les attelages hippomobiles au Champ de Mars (coll. JM)
Il y avait aussi de nombreuses voitures hippomobiles et automobiles aux abords du terrain !
Carte postale Belfort Le public au Champ de Mars (coll. JM)
Le Général Augustin Dubail, enfant de la Cité du Lion, commandant de la 14e division d’infanterie suivi d’une escorte arriva sur le terrain sur son cheval où il fut accueilli par le Général Emile Hache*, le commandant la 28e brigade d'infanterie, au son de la Marseillaise jouée par les musiques des régiments.
Carte postale Belfort Le général Dubail arrive… (coll. JM)
*Général Emile Hache : Cette information est donnée par le journal La Frontière du 18 juillet mais dans le journal Le Haut-Rhin Républicain la version est à nouveau tout autre… la voici :
Le Général Augustin Dubail fut accueilli par le Général Joseph Noël, l’adjoint du Gouverneur car celui-ci, le Général Louis Parizot et le commandant de la 28e brigade, le général Emile Hache étaient malades ! Le Général Antide Lescot, commandant de la brigade de cavalerie assista à la revue.
Poursuivons la revue…
Le général vint devant les tribunes officielles pour saluer les autorités civiles parmi lesquelles, Charles Schneider le député-maire, César Vitry le Préfet du Territoire, Xavier Houbre et Paul Giroud les adjoints au maire, Raoul Fauran le secrétaire général de la préfecture…
Puis le Général Augustin Dubail passa, au petit galop, en revue des troupes, suivi de son état-major et d’un peloton de dragons..
Image de chocolat, le général Augustin Dubail
Après il procéda au cérémonial de la distribution des décorations, la Croix d’officier de la Légion d’honneur fut remise au Colonel Bertin du 35e Régiment d’infanterie, puis cinq Croix de chevalier de la Légion d’honneur et 4 médailles militaires aux récipendiaires sous-officiers et gendarmes promus à l’occasion de la Fête Nationale.
Croix de chevalier de la Légion d’honneur & Médaille militaire
Ensuite, les troupes vinrent du nord du Champ de Mars pour le défilé.
En premier, vint la musique du 42e Régiment d’infanterie qui précéda les vaillants pompiers, chaleureusement applaudis par les spectateurs. Ils furent suivis par la Compagnie de génie du 9e bataillon d’artillerie de forteresse.
Les régiments d’infanterie défilèrent sous les applaudissements de la foule. Derrière eux, les voitures portant les mitrailleuses, la 5e batterie d’artillerie montée.
Carte postale Belfort, la revue le 14 juillet (coll. BF)
Pour terminer, la cavalerie défila au galop pour le plus grand plaisir des spectateurs, acclamant les Dragons.
Le Général Dubail se dirigea à nouveau devant les tribunes, salua les autorités et les remercia de leur présence tout en soulignant qu’il était très touché par les signes de sympathie de la population belfortaine.
Le maire Charles Schneider retourna les compliments sur l’armée quant au Préfet, il félicita au nom du gouvernement, le représentant de l’armée.
Carte postale Belfort, une partie du public (coll. JM)
Les spectateurs vinrent au plus près des troupes qui repartaient à leur caserne, avant de retouner en ville et certains en profitèrent pour aller au cimetière des Mobiles, au Lion, au pied de la statue Quand-Même...
Carte photo Belfort Général Dubail quittant la revue (coll. privée)
Pour clôturer la revue, à midi, une nouvelle salve d’artillerie fut tirée suivie de la sonnerie des cloches.
Mercredi 14 juillet après-midi : Concert, gymnastique…
Concert du 35e RI
A partir de 14h30 sur la place d’Armes se déroula un concert délivré par la musique du 35e Régiment d’infanterie.
Carte postale Belfort Musique du 35e RI (coll. BF)
Démonstrations de gymnastique
Sur la place de la République, les athlètes de la société L’Alsacienne effectuèrent à partir de 14h30 et pendant une petite heure, une série de démonstrations.
Carte postale Belfort Place de la République Gymnastes (coll. BF)
En parallèle, la seconde société de gymnastique de la Cité du Lion, La Belfortaine effectua, elle aussi, une démonstration sur la place du marché. Les athlètes étaient accompagnés dans leurs exercices par la musique de L’Harmonie des Usines.
Le Rallye-Ballon Automobile
Les automobiles pavoisées engagées sur le Rallye-Ballon Automobile, organisé par l’Automobile Club de Belfort, s’étaient rassemblées sur le parvis de la gare. A partir de 15 heures, elles défilèrent en remontant le faubourg de France, le boulevard Carnot, la place de la République, la rue de la Porte de France, la place d’Armes, la rue Fréry, le quai Vauban pour rejoindre le Champ de Mars, le lieu du départ de la course.
Parade autos participantes au Rallye-Ballon (réal. BF)
A 16 heures, devait être donné le départ du ballon l’Austerlitz équipé d’une enveloppe de 1600 mètres cubes piloté par un membre de l’Aéroclub de France.
Mais après 54 heures de gonflage, l’enveloppe du ballon était flasque; la pression fournie du gaz n’était pas suffisante !
Ce n’était pas Austerlitz mais Waterloo ! Morne plaine ! Comme l’a écrit Victor Hugo dans son poème ‘’L’expiation’’ en 1853.
En conséquence, les participants au Rallye-Ballon Automobile ne purent malheureusement concourir et L’automobile Club de Belfort dut rembourser les droits de participation.
Une nouvelle animation qui était tant attendue, allait ne pas se dérouler ! Il est écrit que tout ce qui devait voler, subirait des vents contraires.
L’Aéroclub de France ne voulut pas abdiquer et décida de creuser une tranchée pour installer une conduite vraiment adapté au besoin et demanda à la Compagnie de gaz de prendre ses dispositions pour assurer la pression nécessaire pour gonfler l’enveloppe du ballon.
L’Austerlitz devait être opérationnel pour le lendemain.
Démonstrations de gymnastique et d’escrime
Après le départ des automobiles, il était prévu que les athlètes des deux sociétés de gymnastiques, L’Alsacienne et la Belfortaine, devaient effectuer des mouvements d’ensembles mais la foule ayant envahi le terrain, ils durent se résoudre à annuler leurs prestations.
Carte postale Belfort Exercices de gymnastique (coll. BF)
Il en fut de même pour la société d’escrime Le Fleuret qui ne put elle aussi assurer ses démonstrations…
Concert de la Lyre Belfortaine
Pour clôturer les animations, la Lyre Belfortaine donna un concert.
Carte postale Belfort La Lyre Belfortaine (coll. JM)
Expérience d’aviation
En début de soirée, il était prévu au programme une expérience aéronautique mais en l’absence… de l’aéroplane, la journée se termina sur un couac !
Certains spectateurs, de mauvaise humeur, cassèrent quelques poteaux indicateurs à l’entrée du Champ de Mars et surtout réclamèrent le remboursement de leurs places au regard du non respect du programme annoncé.
Carte postale Belfort 14 juillet 1909 (coll. BF)
En ce 14 juillet, la fête foraine s’était installé sur le champ de foire et proposait, elle aussi, de nombreuses attractions comme le Théâtre Borgniet, le Musée anatomique, les Montagnes russes pour la première fois à Belfort, l’Eden cirque…
Mercredi 14 juillet en soirée : Concert, illuminations…
Sur les coups de 20 heures, retentirent des… coups de canons et les sonneries des cloches à l’identique du matin et de midi.
Concert du 42e RI
A partir de 20h30, sur la place de la République, la musique du 42e Régiment d’infanterie donna un concert.
Carte postale Belfort Musique du 42e RI (coll. BF)
La ville illuminée
La nuit tombante, le public encore fort nombreux, rendant la circulation fort difficile, put découvrir les illuminations magnifiques de la ville.
Il était vrai que ce soit la place d’Armes avec l’Hôtel du Gouverneur, l’Hôtel de Ville, le kiosque à musique… que ce soit la place de la République avec la Préfecture, le Cercle militaire, le Palais de justice, la Caisse d’Epargne… que ce soit le Château, que ce soit les principales rues de la ville, le boulevard Carnot, le faubourg de France, l’avenue de la Gare… que ce soit les hôpitaux civil et militaire, que ce soit les écoles, que ce soit même des maisons de particuliers… leur pavoisements et illuminations étaient d’une grande réussite !
Carte postale Belfort Pont Carnot 14 juillet 1909 (coll. JM)
Même les casernes avaient participé à cette animation nocturne avec décorations et illuminations, pour n’en citer qu’une… la caserne du 11e Dragons dont dans sa cour qui était à cette occasion accessible aux civils, y flottaient de longs cordons de lanternes vénitiennes qui se reflétaient sur les verres de couleur disposés autour des parterres, sa majesté le Lion de Belfort se dressait dans un cadre tricolore et lumineux et au fronton du bâtiment face à l’entrée, étincelait un soleil.
Carte photo Belfort Caserne Gérard des Dragons (coll. JM)
Bal champêtre et fête foraine
A partir de 22 heures, débuta d’un bal champêtre, sur la place d’Armes, animé par la Lyre Belfortaine.
Sur le champ de Foire où trônait la fête foraine, ‘’un bal y était donné’’ comme dirait Michel ! Pas Michel Geney mais un autre, expatrié qui écrivit en son temps une Lettre à la France…
Demi-affiche de la manifestation (doc. AMB)
Les restaurants, les brasseries, les cafés, les bars, les bistrots, les estaminets, les gargotes, les bouges… étaient pris d’assaut par des consommateurs assoiffés ou simplement voulant passer du bon temps entre amis ou familles retrouvées. Les recettes devaient être bonnes à la fermeture…
Epilogue de la 2e partie
Le début du programme de cette ‘’Semaine de Belfort’’ fut, tout de même très perturbé, gâchant un peu la journée du 14 juillet !
Les organisateurs avaient subit des vents contraires qui auraient du être des alliées pour la présentation des deux animations voulant être en l’air !
D’une part, la difficulté pour gonfler l’enveloppe du ballon l’Austerlitz qui fut reporté au dimanche 18 juillet…
Et d’autre part, l’animation source autour duquel avait été élaboré le programme de la manifestation, les ‘’Expériences d’aviation’’, qui devait débuter le mardi 12 juillet ne purent être réalisées et durent être reportées à la fin de la semaine, suite à l'arrivée tardive de l'aéroplane.
Que va nous apporter comme surprises, la suite de cette Semaine de Belfort ?
Va-t-on assister au premier vol d’un aéroplane à Belfort ?
A découvrir dans la 3e et dernière partie de l’article.
JM
Liens pour accéder aux articles cités
1ère partie de la Semaine de Belfort : Cliquer ici
Suite de l’article de Semaine de Belfort (3e partie) : Cliquer ici
Référence presse : L’Alsace et La Frontière (coll. Archives départementales du Territoire de Belfort, AD90), Le Haut-Rhin Républicain et dossier ‘’Semaine de Belfort’’ (coll. Archives municipales de Belfort, AMB)
Référence internet : Wikipédia
Infos pratiques
Vous pouvez laisser des commentaires sur cette présentation via le lien "Commentaires" en fin de l'article après la liste des tags.
En cliquant sur une photo ou un document, vous pouvez l’agrandir.
---o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o---