FIMU 2021 à Belfort, au programme de la 34e édition, le Brésil & l'Amérique Latine

19 septembre 2021

FIMU 2021 à Belfort, au programme de la 34e édition, le Brésil & l'Amérique Latine

MAJ le 2 novembre 2021

En cette année 2021, le FIMU généralement organisé le week-end de la Pentecôte à Belfort, fut annulé en 2020 et s'est vu déprogrammer pour se dérouler en septembre !

Quand le FIMU 2021était prévu en mai !

La cause venant d'une situation sanitaire critique liée à un nouvel envahisseur, la Covid 19 !

Malgré la présence de cet assaillant affaibli mais non vaincu, les organisateurs-défenseurs de la Cité du Lion ont pu tout de même proposer cette 34^e édition du Festival International de Musique Universitaire, du 9 au 12 septembre, en ayant dressé une muraille permettant de réduire les infiltrations potentielles de l'ennemi…

Affiche FIMU 2021

Si lors des années précédentes, comme depuis 2006, un instrument de musique était l'invité d'honneur, en 2021, point d'instrument mais une zone géographique, le Brésil & l'Amérique latine !

Depuis 2017, le FIMU se dote aussi d'un parrain; pour cette édition, la chanteuse brésilienne Flavia Coelho accepta d'être la marraine.

Pochette CD Flavia Cuelho "DNA"

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder à l'article consacrée à l'artiste.

Le Brésil à Belfort

Si le Brésil et l'Amérique latine étaient l'invité d'honneur, la situation sanitaire actuelle n'a pas permis à des groupes de musique de cette partie du Monde de venir à Belfort.

Cette pandémie a forcé les organisateurs de réduire la voilure internationale du projet; les déplacements entre pays étant limités ou voire interdits.

Heureusement, le Brésil fut tout de même bien représenté à cette édition qui lui était consacré en cette année 2021 !

Tout d'abord, la marraine du FIMU, Flavia Coelho qui porte haut les couleurs de son pays de naissance; elle qui est tombée amoureuse de la France, pour y venir faire carrière depuis 2006.

Flavia Cuelho (photo ER)

Un autre représentant du Brésil, en la personne du rappeur Big Papo Reto né lui aussi à Rio de Janeiro, était présent dans la Cité du Lion; il a la particularité d'avoir un lien fort avec la ville, car il a pour ami le rappeur belfortain Pihpoh rencontré en 2005, à Paris ! Il s'est d'ailleurs venu en 20XX (attente réponse), sur la scène de La Poudrière.

Big Papo Reto (photo. JM)

Un groupe féminin composée de sept musiciennes, Las Gabachas, originaire de Poitiers, présenta un répertoire musical empruntant les airs de la Cumbia arrangés de leur influence, musique d'origine colombienne, qui migra dans toute l'Amérique latine.

Las Gabachas (doc. Privée)

Leur prestation eut lieu vendredi sur la scène de la Savoureuse.

À noter que la déclinaison des outils de communication avec l'utilisation des couleurs jaune et verte fut une très belle réussite, mettant une ambiance type Carioca… ils sont à l'initiative de Coline Therville (Responsable communication) et Thierry Cuenat (Responsable infographie).

Par contre, une difficulté pour utiliser comme fil conducteur cette région de l'Amérique du sud pour former l'ossature de l'article ! Je propose un petit reportage photographique de quelques-uns des 73 groupes venus au FIMU 2021.

Jeudi 9 septembre, ouverture du FIMU 2021

Depuis 2017, le FIMU débute sur des scènes décentralisées de la ville, en cinq lieux cette année. Cette soirée est d'une certaine sorte, l'antipasti du festival.

Scène du théâtre Louis Jouvet
Scène du conservatoire Henri Dutilleux
Scène du Centre culturel et social Résidences Bellevue
Scène du Centre culturel et social Michel Legrand à la Pépinière
Scène de la Poudrière

Programme du jeudi 9 septembre

Cinq groupes étaient en charge de lancer les premières notes de musique de la 34^e édition du FIMU tant attendues.

Vendredi 10 septembre

Pour cette 2^e soirée, 10 scènes étaient opérationnelles pour accueillir 26 groupes dans 4 styles de musique :

Musiques classiques
Musiques du Monde
Jazz & musiques improvisées
Musiques actuelles

Programme du vendredi 10 septembre

Avec cette édition, 2 scènes supplémentaires furent ouvertes ainsi que 3 concerts en plus au programme.

Du samedi 11 au dimanche 12 septembre

A 14 heures, pour le début des deux journées majeures du festival, un invité very important vint illuminer la Cité du Lion… le soleil qui pourfendit les nuages pour s'installer durablement pendant ces deux journées, pour le plus grand soulagement des organisateurs.

Pour cette 34^e édition du FIMU, les Fimusiens et Fimusiennes pouvaient potentiellement découvrir 1400 musiciens venant de 38 pays différents proposant en ce week-end de la Pentecôte, pas moins de 101 concerts répartis sur 20 scènes.

Au programme du samedi 11 septembre

10 scènes
55 concerts

Programme du samedi 11 septembre

Partons à la découverte de quelques groupes musicaux… au son de la batucada, musique brésilienne jouée avec des percussions traditionnelles !

La formation Batuca Baou (photo. BF)

Iniskord

Sur la scène Corbis, il fut donné au quatuor Iniskord, venant du centre de la France, de distribuer les premières notes de musique du samedi aux fimusiens et fimusiennes commençant à arriver timidement sur le site.

Le quatuor Iniskord (photo JM)

S'appuyant sur une contrebasse, un accordéon et deux violons (ou une guitare et un violon), ces musiciens proposent une musique traditionnelle entraînante faite pour danser comme la bourrée auvergnate…

Quelques-uns et quelques-unes ont fait honneur à l'orchestre en effectuant quelques pas de danse.

La piste n'était pas encore très encombrée… (photo JM)

Voire quelques chorégraphies devant la scène…

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The Maniax

Sur la scène de la République, le groupe présent, The Maniax, ne venait pas de très loin, puisque originaire d'Audincourt, délivrant une musique plus pêchue dans le style Rock n'Roll penchant vers le Métal.

The Maniax sur la scène de la République (photo JM)

Ce quatuor formé en 2017, comprenant Rémi à la batterie, Valentin à la basse, Kévin à la guitare et Julian au chant (arrivé en 2018) se définit comme un groupe jouant un crossover Rock’n Roll, un mélange de Rock’n roll, de Surf, de Rockab et de Metal.

Kevin à la guitare envoie les riffs (photo JM)

Point de dance structurée en ce lieu mais le début d'un pogo qui fit reculer les spectateurs qui ne veulaient pas être percutés par la vague…

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Big Papo Reto

Du côté de la scène de l'Arsenal, encore peu envahie en ce début d'après-midi, accueille le jongleur des mots brésilien Big Papo Reto. Il était accompagné par son ami DJ portugais Naomi et la chanteuse Brenda Sylvestre.

Big Papo Reto à droite (photo JM)

Le rappeur multilingue ne fut pas dépaysé d'être sur cette scène car il était déjà venu… à quelques mètres, à la Poudrière en XXX (attente réponse).

Charmeur Big Papo Reto ! (photo JM)

Il fut à nouveau sur scène le dimanche après-midi, place de la République.

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Mossa & Zoya

Après deux quatuors, un trio, la scène de la Savoureuse, elle, accueillait un duo, Mossa & Zoya.

Les guitaristes Zoya et Mossa (photo JM)

En 2019, ce duo voix-guitares improbable mais harmonieux a réuni une alsacienne, Zoé à un malien originaire du désert, Mossa, partageant l'amour de la musique depuis une dizaine d'années, à travers plusieurs projets. Il propose une musique qui emmène le public dans un voyage musical vers l'Afrique.

La fusion des guitares étaient au programme (photo JM)

La scène proche de la Savoureuse avait-elle suggéré la couleur bleu saillante des vêtements des deux musiciens; il est vrai que le bleu est aussi le symbole vestimentaire des hommes du désert, les Touaregs.

Pour l'homogénéité, le duo proposa un set musical où la note bleue, le blues est omniprésent dans le jeu des guitares.

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B.B.Q.

Poursuite de ma déambulation musicale avec la découverte d'un trio sur la scène Jazz, B.B.Q., venu de la ville de Leonberg (Allemagne), jumelée avec Belfort.

Le trio de jazz B.B.Q. (photo JM)

Leur set construit sous forme de concept pour chaque concert, propose un style unique de jazz qui leur est propre, basé sur des références de grands jazzmen.

La scène jazz, place de la Révolution (photo JM)

Ici, un public sage, assis, à l'écoute de la performance de l'orchestre.

Les allées peu à peu se remplissaient… (photo JM)

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Melatonin

De retour à la scène Corbis pour découvrir le groupe qui succéda au quatuor Iniskord, les Annéciens de Melatonin qui avec un brio mélange de styles musicaux, entre le folk et le rock à la sauce électro, nous emportent avec légèreté dans leur trip.

Leur 2^e passage après celui du vendredi sur la scène République.

Melatonin sur la scène Corbis (photo. JM)

Le quatuor venu d'Annecy a conquis le public avec son répertoire à tendance cosmique… où les plages d'orgues vous enrobent pour vous transporter dans leur vaisseau, vous baignant dans un bien-être harmonieux !

Le quatuor a subjugué le public avec son set (photo. JM)

Quand on aime, on ne compte pas… un 3^e passage était prévu le dimanche. Inversement, pour eux çà compte, certainement !

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C'est sur ce groupe que je quittai, le village du FIMU était toujours envahi par des nuages de notes de musique, provenant des différentes scènes disséminées dans la ville.

Au programme du dimanche 12 septembre

La dernière journée du FIMU, toujours très ensoleillée, continua de proposer un très beau programme musical destiné au public.

Panneau avec le programme d'une scène (photo. JM)

9 scènes
44 concerts

Programme du dimanche 12 septembre

L'un des derniers concerts, pour clôturer le FIMU 2021, était une création originale avec Flavia Coelho en front off.

Sina Kienou et Badenya

Je vous propose de poursuivre la découverte d'autres groupes présents sur les scènes en ce dimanche 12 septembre, baignées par un soleil lumineux comme au Burkina Faso, car ce fut un groupe venu de ce pays qui avait pris possession de la scène de la Savoureuse.

Le trio Burkinabé sur la scène de la Savoureuse (photo. JM)

Les frères du trio Sina Kienou et Badenya, venant de Ouagadougou,ont délivré un set du plus pur style africain où le mandingue à forte coloration flamenco, se mélange avec d'autres couleurs musicales, le blues, la salsa, le rock… Ici la guitare joue avec des instruments traditionnels modernisés.

Un des trois frères aux percussions (photo. JM)

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Boi!ed

Sur la scène Jazz, un quatuor italien nommé Boi!ed qui avait déjà proposé un set, le samedi.

Le band Boiled sur la scène Jazz (photo. JM)

Les milanais intègrent dans leurs différents morceaux de jazz, de la musique électronique.

Le quatuor de jazz Boi!ed (photo. JM)

La confrontation des deux styles apporte une certaine fraicheur à leurs morceaux totalement instrumentaux, pour laisser toute la place aux seules notes de musique.

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Avinavita

Du côté de l'Arsenal, le groupe Avinavita composé de six musiciens venus d'Ambérieux proposa un set plutôt festif basé sur des chants et des musiques traditionnelles issus de l'Italie du sud.

Avinavita en scène (photo. JM)

Une rythmique généreuse où l'accordéon à toute sa place parmi les guitares et le violon, pour insuffler un groove de bonne facture.

L'Italie au pied du Lion (photo. JM)

Le tambourin est tout aussi omniprésent que les autres instruments.

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Game of groove

La scène de la place Corbis reçut, pour un 2^e set, le Brass band venu du Pays de Montbéliard, le Game of groove.

Game of groove sur la scène Corbis (photo. JM)

Les 7 musiciens de Game of groove dans le style band de rue, proposent un savant mélange de musique venue du funk, du jazz, de musiques actuelles et aussi, de leurs propres compositions.

Focus sur les cuivres de Gaeme of groove (photo. JM)

Le Brass band s'appuie sur ces six cuivres et une batterie pour balancer leur groove, bien apprécié par le public.

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Ladiniva

Retour sur la place de l'Arsenal pour découvrir un orchestre venu d'Arménie, Ladivina.

Ladivina sur la scène de l'Arsenal (photo. JM)

Dans ce groupe, une nymphe attire les feux des projecteurs mais pas que ! La front woman Jacqueline Baghdasaryan, sure de sa voix, de son charme au travers de ses circonvolutions dessinées avec grâce sur la scène, envoute le public avec son phyltre vocal.

Jacqueline Baghdasaryan ensorcelle son auditoire (photo. JM)

Le band distille un folk nerveux basé sur des mélodies et rythmes traditionnels arméniens, tout en offrant une grande modernité musicale.

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S'N'K

Sur la scène de la place de la République, un duo parisien formé de Thibaud et Julian, en 2017, sous le nom de S'N'K propose un Reggae frais teinté de Hip-Hop et d’Electro, accompagné d'un flow percutant chanté ou toasté, tant en français qu'en anglais.

Le duo S'N'K parcourt à grands pas la scène (photo. JM)

Une surprise pendant leur concert fut, la venue de la chanteuse brésilienne Flavia Coelho sur la scène pour partager un morceau type jam avec le duo parisien !

Flavia Coelho avec S'K'N pour un trip musical (photo. privée)

Certainement que Thibaud et Julian se souviendront longtemps d'avoir partagé la scène avec l'artiste brésilienne au FIMU, à Belfort.

Pour découvrir cette rencontre musicale : Cliquer ici

Quartetto Minimo

D'autres parisiens, un quatuor avait pris place sur la scène jazz. Le band Quartetto Minimo offrit un set à la résonnance un peu particulière…

Le quatuor parisien sur la scène Jazz (photo. JM)

Car cette formation, née en 2018, a la particularité de posséder en son sein, une harpiste qui délivre des harmonies venant adoucir la composition musicale construite via les instruments de base que sont la batterie, la contrebasse et la guitare.

La harpiste Norma Mugnier (photo. JM)

Les autres membres du band sont Ilan Hercelin à la batterie, Eliaz Hercelin à la contrebasse et Nicolas Arzimanoglou Mas à la guitare électrique.

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Mines Floor Cowboy

Pour finir cette déambulation musicale, je terminai par la scène Corbis où œuvrait un quatuor né à Plancher-les-Mines, Mines Floor Cowboy.

Mines Floor Cowboy ont quitté les bois miniers (photo. JM)

Pour ce FIMU, le band était réduit à 3 musiciens avec Gianni à la batterie, Spasso à la contrebasse et Frolon à la guitare et au chant. Leur blues folk ne laisse pas insensible par son originalité !

Deux membres du groupe (photo. JM)

Ils s'étaient déjà produits sur la scène de la République, le samedi après-midi.

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Ainsi se termine cette présentation de quelques-unes des formations venues délivrées une pléiade de notes de musique qui ont voleté sur cette nouvelle édition du FIMU.

Autres animations…

Le FIMU propose pleins d'autres animations pendant le festival dont le FIMU des enfants

Depuis plusieurs années, le FIMU se décline pour les enfants.

Pour leur programme, trois lieux furent retenus :

Maison de quartier de la Vieille Ville
École Jules Heidet
Groupe scolaire Bartholdi

Affiche FIMU des enfants

Et neuf ateliers

Atelier Piano, découverte de l'instrument suivi d'un Blind test
Atelier Cordes, sous la forme d'un petit concert
Atelier Cuivres, avec musiques de films et dessins animés Walt Disney
Atelier Harpe, Hautbois et Accordéon, petit concert et musique de dessins animés
Atelier "Les Bois", jeux musicaux
Atelier Musique anciennes, découverte des instruments.

Quelques autres souvenirs du FIMU

Comme toute manifestation importante, sont déclinés voire vendus des produits dérivés; le FIMU a sa boutique où l’on peut se procurer ces déclinaisons, tee-shirt, pulls, chèches, gourdes, sacs…

Double CD

Comme en 2019, une compil existe pour cette nouvelle édition du FIMU sous la forme d'un double CD avec 47 titres.

Digipack CD FIMU 2021 La Bande Originale (doc. Bibliothèque Deubel)

Intérieur du digipack Les deux CD (doc. Bibliothèque Deubel)

Nouveauté cette année, un double vinyle pour voguer sur la vague du retour de ce support dans les bacs et surtout sur les platines…

Pochette vinyle de la compilation du FIMU 2021

Carte postale

Cette année, une seule carte postale ou plutôt une carte com pour le FIMU des enfants, annonçant le programme qui leur est réservé.

La carte com recto-verso pour le FIMU des enfants (coll. JM)

Gobelets

Comme de nombreux festivals, le FIMU se veut de préserver au maximum la propreté des lieux et donc, les boissons sont distribuées dans des gobelets réutilisables reprenant comme décoration les affiches.

Les deux formats des gobelets signés FIMU 2021 (coll. BF)

Épilogue

Après une année sans festival, la 34^e édition du FIMU permit au public de retrouver cette ambiance bon enfant, familiale, amicale… que proposait ce programme musical multiculturel dans un même lieu.