Tour de France 1914, Présentation & 1ère étape (1ère partie)
Comme en 1913, le Tour de France 1914 était venu dans le département pour effectuer deux étapes, avec deux points forts, le Ballon d’Alsace et Belfort. Depuis 1905, ces deux lieux étaient devenus incontournables, chaque année !
En plus, les étapes de cette édition, reprenaient celles de 1913, avec deux passages dans le sommet Vosgien, un avant d’arriver à Belfort et le deuxième après le départ du surlendemain de la Cité du Lion.
/image%2F0405742%2F20240630%2Fob_2c8a0c_1914-06-17-tour-de-france-l-auto-p5r.jpeg)
Annonce Tour de France 1914 (Journal L'Auto, Gallica BNF)
Ces typologies d’étapes furent une première en 1913, donc renouvelées avec le Ballon d'Alsace gravi dans les deux sens !
M’appuyant sur l’expérience acquise, cet article étant chargé et ne pouvant pas avoir recours au pot belge, je l'ai scindé en trois parties
- la présentation de la 12e édition avec la 1ère étape
- la 12e étape Genève-Belfort et la journée de repos
- la 13e étape Belfort-Longwy, l’arrivée à Paris et les résultats finaux
NA : En fin de texte des liens permettent d'accéder à la 2e partie de l'article et au Sommaire recensant l'ensemble des articles sur le Tour de France.
Première partie de l'article
Le Tour et le Ballon d’Alsace, un passage obligé…
Depuis 1905, les organisateurs mettent le Ballon d'Alsace au programme du Tour de France; il fut même le premier col franchi par les forçats de la route.
Les années suivantes d'autres cols furent ajoutés pour "pimenter" la course, les Alpes en 1910 et les Pyrénées en 1911.
/image%2F0405742%2F20240630%2Fob_edfd99_cpa-ballon-d-alsace-la-jumenterie.jpg)
Carte postale Ballon d’Alsace La Jumenterie (coll. BF)
Donc en 1914, le sommet vosgien revit les coureurs gravir deux fois ses pentes, donc pour la 11e et 12e fois consécutives depuis 1905, avec le parcours effectué dans les deux sens des versants vosgien et terrifortain.
Pour mémoire, René Pottier fut le 1er coureur à franchir le col en 1905, et il en fit de même l'année suivante.
NA : En fin de texte, des liens permettent d'accéder à l'article traitant le Tour de 1907 où j’ai listé les passages (20) ou arrivées au sommet (4), et à l'article consacré à René Pottier.
Tour de France 1914, 10e visite dans le Territoire de Belfort
À partir de 1913, le sens du Tour de France fut inversé, départ vers l'ouest et arrivée par le nord; Belfort étant à la fin de l'édition, il restait 3 étapes à parcourir par les coureurs. En 2023, la Cité de Lion est au départ de l'avant avant dernière étape.
Les villes étapes furent les mêmes que l’année précédente.
5405 kilomètres furent au programme de la 12e édition du Tour de France, toujours avec 15 étapes, du 28 juin au 26 juillet 1914, avec un départ au Pont de Saint-Cloud, reliant Boulogne-Billancourt à Saint Cloud et une arrivée au Parc des Princes à Paris (Boulogne).
/image%2F0405742%2F20240630%2Fob_c90343_carte-tour-de-france-1914r.jpg)
Tracé du Tour de France 1914 (création BF)
Le classement général fut établi obtenu par le cumul des temps mesuré à chaque étape, formule mise en place en 1913, remplaçant le cumul des places appliqué depuis 1905; cette formule reprenait celle appliquée lors des deux premières éditions.
Les difficultés
Concernant les cols à franchir, ils étaient les mêmes qu’en 1913
- Pyrénées : Aubisque (1709), Tourmalet (2115 m), Aspin (1489 m), Peyresourde (1569 m), Portet d'Aspet (1574 m), Port (1250 m) et Puymorens (1915 m)
- Alpes : Braus (1002 m), Allos (2247 m), Bayard (1250 m), Galibier (2642 m) et Aravis (1486 m)
-Jura : La Faucille (1323 m),
-Vosges : Ballon d'Alsace (1236 m)
/image%2F0405742%2F20240630%2Fob_748285_cpa-col-du-galibier.jpg)
Carte postale Col du Galibier (coll. privée)
Les coureurs
145 coureurs furent au départ dont 69 "professionnels" répartis dans 12 équipes de marque et 76 indépendants (ou isolés).
- Alcyon-Soly : 8 coureurs
- Aléluia-Continental : 6 coureurs
- Armor-Soly : 1 coureur
- Automoto-Continental : 10 coureurs
- Clément-Dunlop : 4 coureurs
- Delage-Continental : 5 coureurs
- Gladiator-Dunlop : 5 coureurs
- J.B. Louvet-Continental : 7 coureurs
- La Française-Hutchinson : 6 coureurs
- Peugeot-Wolber : 12 coureurs
- Phébus-Dunlop : 3 coureurs
- Thoman-Joly : 2 coureurs
Vainqueurs du Tour
Pour cette 12e édition, il eut une particularité en termes d’engagement car sept anciens vainqueurs furent au départ !
- Louis Trousselier : 1905
- Lucien Petit-Breton : 1907 et 1908
- François Faber : 1909
- Octave Lapize : 1910
- Gustave Garrigou : 1911
- Odile Defraye (B) : 1912
- Philippe Thys (B) : 1913
/image%2F0405742%2F20240630%2Fob_718821_cpa-coureur-louis-trousselier.jpg)
Carte postale Louis Trousselier (coll. privée)
Depuis le Tour 1905, seul manquait René Pottier, le vainqueur en 1906, décédé en 1908.
L’équipe Peugeot-Wolber
Comme l’année précédente, l’équipe Peugeot-Wolber forte de 12 coureurs dont 3 vainqueurs et pas des moindres, avait l’intention de remporter cette nouvelle édition. Avec dans ces rangs, le vainqueur en titre Philippe Thys, François Faber (1909), Gustave Garrigou (1911), mais aussi Jean Alavoine, Eugène Christophe (2e en 1912), Oscar Egg, Georget (3e en 1911), Firmin Lamblot, Henri Pélissier…
/image%2F0405742%2F20240630%2Fob_57eb55_cpa-philippe-thys-r.jpg)
Carte postale Philippe Thys (coll. privée)
Leurs principaux concurrents se trouvaient dans l’équipe Alcyon-Soly avec le vainqueur Odiel Defraye (1912) et, Marcel Buysse, Louis Mottiat, Jean Rossius… et dans l’équipe Automoto-Continental avec les vainqueurs Louis Trousselier (1905) et Lucien Petit-Breton (1907 & 1908), l’italien Costante Girardengo. Dans un degré moindre, l’équipe La Française-Hutchinson avec le vainqueur Octave Lapize (1910) et Charles Crupelandt.
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_0d8033_cpa-odiel-defraye.jpg)
Carte postale Odiel Defraye (coll. privée)
Depuis 1910, le Territoire de Belfort n’a plus fourni de coureur local !
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_5d81f6_1914-06-28-tour-de-france-l-auto-p1r2j.jpg)
Les principaux coureurs (Journal L'Auto, Gallica BNF)
Les machines
Chaque marque avait choisi une couleur pour les bicyclettes de leur équipe
- Alcyon-Soly : Bleu ciel
- Alelui : Ecossais
- Armor-Soly : Vert olive
- Automoto-Continental : Violet
- Clément : Vert foncé
- Delage : Noir
- Gladiator : Vert
- J.B. Louvet-Continental : Vert clair, direction rouge
- La Française-Diamant : Noire, direction tricolore
- Labor-Soly : Bleu
- Peugeot-Wolber : Jaune
- Phébus : Jane clair
- Thomann : Orange
Une petite nouveauté pour la règlementation appliquée sur les bicyclettes, l’utilisation de papillons sur les roues avant fut interdit, seuls les écrous simples furent autorisés. Les roues libres étaient acceptées.
Une autre nouveauté concerna la plaque d’identification qui fut modifiée et déplacée de l’arrière à l’avant du cadre (voir croquis).
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_a041e6_1914-06-25-tour-de-france-l-auto-p3r.jpeg)
Position de la plaque (Journal L’Auto, doc. Gallica BNF)
Son format devait posséder un diamètre de 15 centimètres, être peinte en blanc, avec le numéro du dossard en noir, ayant 8,5 centimètres de hauteur.
Droits d’inscription
Pour les équipes de marques, le droit d’inscription était de 1 000 francs pour celles ayant déjà remporté le Tour et de 500 francs pour les autres.
Pour les isolés, le droit d’inscription était de 5 francs; ils devaient fournir aussi une licence.
Quelques autres infos… sur le règlement
Les coureurs avaient droit à une seule bicyclette, par ailleurs identifiée par poinçonnage avec son numéro, par les organisateurs, en quatre endroits; au pédalier, à la tête de fourche et aux axes des roues. De plus, elle était plombée pour l'autorisation du passage en douane suisse.
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_a1391d_1914-06-26-tour-de-france-l-auto-p1r.jpeg)
Opération de poinçonnage (Journal L’Auto, doc. Gallica BNF)
Il fut effectué sous la responsabilité des commissaires.
Les pièces poinçonnées ne pouvaient pas être remplacées qu'aux villes étapes, en présence d'un officiel.
En cas d’abandon d’un coureur d’une équipe de marque, la bicyclette devra être remise à un juge-arbitre.
Pour le classement général, le système retenu fut donc le cumul des temps de chaque étape pour chaque coureur.
Lors des étapes, les coureurs devaient s'arrêter pour signer aux tables de contrôle installées le long du parcours, sous deux formes, "contrôle fixe" et "contrôle volant"; les coureurs étaient informés que des contrôles fixes.
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_6ccf4d_cpa-bicyclette-automoto-pneu-hutchinso.jpg)
Publicité Bicyclette Automoto avec pneus Hutchinson (coll. privée)
L'approche de la ligne d'arrivée était signalée par un officiel porteur d'un drapeau rouge à un kilomètre de la ligne surmontée d'une banderole L'Auto; avec un officiel porteur d'un drapeau jaune.
Les coureurs isolés ne pouvaient pas descendre ni dans le même hôtel que les coureurs d'équipes, ni à plus de deux dans le même hôtel. Ils devaient recevoir aucune aide.
Deux manageurs agréés par l'organisateur, se mirent à la disposition des coureurs isolés, XXX Dozol, sa 7e participation et O. Vallet.
Les commissaires de la course & chronométreurs
Pour cette édition, les commissaires furent
-Paul Steinbach, présents sur le Tour 1912, délégué de l'UVF (Union Vélocipédique de France, créée en 1881)
- Emest Mousset, ancien recordman du Monde et doyen des journalistes
- XXX Lecomte, ancien coureur et délégué de l'UVF
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_744614_1913-06-28-tour-de-france-l-auto-velo.jpeg)
Les trois commissaires (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)
Comme cette édition était revenue avec un classement général au temps, l'organisateur fit appel à deux chronométreurs reconnus par l'UVF, dont XXX Bazin, une référence depuis 1892.
Les véhicules des organisateurs et des suiveurs
Pour ce Tour, les officiels chargés de la surveillance de la course étaient dans plusieurs voitures
- une Peugeot 16 HP "L'auto" avec Henri Desgranges, le directeur de la Course
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_1c1c7e_1914-06-27-tour-de-france-l-auto-p4r.jpeg)
Voiture Peugeot 16-HP (Journal L’Auto, doc. Gallica BNF)
- une Peugeot 10 HP avec Robert Desmarets
Il y avait aussi les voitures de chaque équipe de marque
Alcyon : Le directeur Edmond Gentil, le directeur sportif Ludovic Feuillet, le commissaire M. Lecomte et le chauffeur M. Barriaux
Alléluia : Le directeur technique M. Forrel, le directeur de la marque Delage M. Delage, le directeur sportif J. B. Louvet et le chauffeur Joseph Vannot
Automoto : Le directeur de la succursale parisienne La Violine Léopold Alibert, le fondé de pouvoirs Continental M. Maisonnas, le commissaire adjoint Robert Desmarets et le conducteur de Formeveau
Clément : Le directeur sportif M. Grogna, le directeur sportif d’Automoto Deschamps et le conducteur, le commissaire Ernest Mousset et le conducteur Voisin
J.-B. Louvet : Le directeur-propriétaire J.-B. Louvet, son ami le directeur du Vélodrome d’Hiver Marcel Durand, un commissaire adjoint et le conducteur Jargot
Peugeot : Le fondé de pouvoirs Rodolphe Koechlin, le directeur sportif Alphonse Baugé, le commissaire Paul Steinbach et le chauffeur M. Morillon
Les commissaires effectuèrent un roulement pour chaque étape, en changeant de véhicule.
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_1d9b51_1914-06-26-tour-de-france-l-auto-p3r.jpeg)
Voiture Peugeot 10-HP avec Robert Desmarets
(Journal L’Auto, doc. Gallica BNF)
Sans oublier les voitures des suiveurs, journalistes, invités…
Les récompenses
Les primes pour les coureurs de marques
Pour les 8 premières étapes, 8 primes : 350, 200, 125, 100, 75, 50, 25 (2)
Pour les 7 suivantes, idem : 700, 300, 200, 150 (2), 100 et 50 (2)
Pour le classement général, 25 primes : 5000, 2000, 1000, 500, 300, 200, 150 (2) et 100 (17)
Les primes pour les "isolés"
Le montant total de 5 000 francs initial, fut porté à 7 800 francs, récompensant les 7 premiers coureurs.
- Pour chaque étape : 100, 50, 30, 20 (4 primes)
- Pour le classement général : 1 200, 500, 200, 100 et 50 (2)
Chaque coureur isolé toucha 10 francs par jour si les deux premières étapes furent effectuées et n’ayant pas reçu plus de 300 francs de prime.
Bien d’autres primes furent données aux coureurs par des bienfaiteurs, quel que soit leur catégorie.
Les Challenges
Deux challenges étaient offerts depuis 1911,
celui des "Annales Politiques et Littéraires" récompense l’équipe ayant le meilleur classement général avec ses trois coureurs les mieux classés; il s’agit d’une sculpture de Antonin Mercié, sa "Jeanne d’Arc".
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_499949_statue-jeanne-d-arc-antonin-mercie-2.jpg)
Statuette Jeanne d’Arc par Antonin Mercié (doc. privé)
et celui du journal "Vie au Grand Air" est attribué à l’équipe ayant le plus de victoires d’étapes sur le Tour; une création du sculpteur aviateur Léon Delagrange.
Concours de pronostics
Sous le patronage du journal L’Auto, le Record’s Club Liégois, comme depuis 1910, proposa un concours de pronostics gratuit dont le premier prix fut d'un montant de 500 francs.
1ère étape : Paris-Le Havre, le 29 juin 1913
Comme pour l'année précédente avec cette nouveauté, une étape à destination du Havre et non vers Dunkerque, pour une étape de 388 kilomètres.
Les formalités pour ce départ ne s'effectuèrent pas place de la Concorde comme les années précédentes, pour cause de trop grand nombre de coureurs, 168 inscriptions, et éviter un défilé trop long dans les rues de Paris. Elles furent effectuées directement au Parc des Princes, à partir d’une heure du matin pour la signature de la feuille de contrôle et vérification des licences, par les personnes nommées en charge de cette mission, Aicard, Arnoux, Blot, Fourrier, Girma et Moureaux.
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_cfe827_cpa-boulogne-parc-des-princes.jpg)
Carte postale Boulogne Parc des Princes (coll. privée)
La clôture des contrôles étant prévu à 2h30; seuls 145 coureurs furent recensés donc 23 furent éliminés, ou ne s’étant pas présentés.
À 2h30, fut effectué l’appel des coureurs.
Le départ fut donné à 2 heures 45, en direction du Havre
L’itinéraire traditionnel de départ fut modifié, pour cette édition, le peloton emprunta la rue de Tourelle, l’avenue de la Reine pour rejoindre le pont de Saint-Cloud, sa place d’Armes où fut donné le départ, à 3 heures, par Georges Alban comme traditionnellement, sauf en 1913 car non rétabli d'une chute, il fut suppléé par XXX Roudaire, président honoraire de l'Audax Club Parisien.
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_0dec9b_cpa-pont-de-saint-cloud.jpg)
Carte postale Pont de Saint-Cloud (coll. privée)
Après 13 heures de course, les coureurs arrivèrent aux portes du Havre où la foule, en voyant les voitures officielles, commença d'applaudir de plus en plus fort surtout quand pointèrent les premiers concurrents sur le boulevard François 1er où fut jugée l'arrivée.
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_4eac85_cpa-le-havre-boulevard-francois-1er.jpg)
Carte postale Le Havre Boulevard François 1er (coll. privée)
Il fut sous la forme d’un petit peloton de 11 unités, formé une soixantaine de kilomètres avant l’arrivée, pour l’emballement final via un sprint réglé par Philippe Thys débordant Jean Rossius qui avait lancé les hostilités, et Gustave Garrigou.
/image%2F0405742%2F20240701%2Fob_09dcc9_image-philippe-thys-r.jpg)
Image Philippe Thys (coll. privée)
Le premier isolé fut Ali Neffati qui prit la 25e place du classement, à 18 minutes.
Fin de la première partie
Ci-dessous, le lien pour accéder à la 2e partie de cet article.
Épilogue
Dans cette première partie de l'article, hormis la présentation de cette nouvelle édition du Tour de France, la 12e, on peut constater que le coureur belge Philippe Thys après avoir gagné celui de l’année précédente, était bien parti en étant le leader dès la première étape.
Que sera la suite ?
La veille du départ, l’Archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, fut assassiné à Sarajevo… un meurtre annonciateur de nuages noirs sur l’Europe !
JM
Liens pour accéder aux articles cités
Sommaire des Tours de France : Cliquer ici
Tour de France, le Ballon d'alsace (Article 1907) : Cliquer ici
Inauguration stèle René Pottier (Article Pottier) : Cliquer ici
Henri Desgrange (Tour 1937) : Cliquer ici
Tour de France 1914, Ballon d’Alsace & Belfort (2e partie) : Cliquer ici
Références presse : Journaux La Frontière et L’Alsace (doc. Archives départementales du Territoire de Belfort), Journal L'Auto (doc. Gallica BNF), Divers autres titres…
Référence Web : Wikipédia, Site La Grande Boucle, Divers autres Sites…
Infos pratiques
Vous pouvez laisser des commentaires sur cette présentation via le lien "Commentaires" en fin de l'article après la liste des tags.
En cliquant sur une photo ou un document, vous pouvez l’agrandir.
---o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o---