Belflorissimo, 41e édition en 2025 avec ses traditionnels massifs paysagers (2e partie) !

MAJ le 16 mai 2025

Avec une première partie consacrée aux dix premiers massifs, poursuivons notre déambulation à la découverte des massifs suivants réalisés dans le cadre de cette 41^e édition de Belflorissimo 2025, ce rendez-vous annuel au mois de mai à Belfort.

Extrait du dépliant Belflorissimo 2025

Pour compléter et documenter cette déambulation florale, j’ai décliné le thème de cette édition, "Les petites bêtes du jardin", en les présentant et en donnant quelques informations à leur encontre.

La deuxième partie concerne la présentation de la suite des massifs et un focus sur les petites bêtes du jardin présentes dans la partie réservée au marché aux fleurs, le long de la Savoureuse.

NA : En fin de texte, un lien permet d’accéder au Sommaire des articles Belflorissimo.

2^e partie

Le marché aux fleurs

Avant de poursuivre la découverte des autres massifs, effectuons une petite étape au marché aux fleurs.

Pour rester dans le thème, je me suis appliqué à me focaliser sur les petites bêtes du jardin pouvant être présentes en ce lieu dédié aux plantes et fleurs, mais aussi à la gastronomie et l’artisanat entre-autres.

Point de bêtes vivantes mais des reproductions en différentes matières.

Parmi celles-ci, j’ai pu en photographier quelques-unes entrant dans le thème…

De belles réalisations en métal peint étaient en vente sur le marché.

11. La Ville de Belfort

Comme depuis plusieurs années, la Ville de Belfort prend place sur la place Corbis, pour installer ses massifs, au nombre de trois.

Premier massif

Dans les massifs précédents, plusieurs possédaient ces petites bêtes à petits pois représentées, ici, pour le premier massif de ce trio est présent une de leur consœur, mais là on est en face d’une méga coccinelle !

On pourrait croire à une tondeuse à gazon relookée…

   La Coccinelle

La coccinelle (Coccinellidae), l’insecte, dotée d’une belle robe rouge saillante à petits pois noir, ne fait ni bruit ni fumée en se déplaçant. Elle fait partie de la famille des coléoptères.

Suivant les régions du monde où vivent ces espèces, leurs robes peuvent avoir des couleurs différentes, jaune, orange ou brun. Tout comme le nombre de pois peut varier de deux à vingt-quatre ! Il n’est pas lié au nombre d’années d’existence d’une coccinelle.

Carte postale La coccinelle (coll. privée)

La petite bête du bon Dieu à un nouveau pape, mais on ne peut pas lui donner le bon Dieu sans confession, car semblant de rien… c’est une prédatrice ! Elle fait des ravages dans la communauté des pucerons. Elle est la rivale des fourmis sur ce met de choix. Mais pour l’homme, elle est la panacée, un véritable insecticide naturel.

Deuxième massif

Une réalisation plus traditionnelle pour le deuxième massif de la Ville de Belfort, avec une mise en volume et en hauteur. Il accueille des habitantes en grand nombre... en très grand nombre.

Car il s’agit d’une colonie de fourmis qui a créé son habitat collectif, une fourmilière de belle facture.

   La fourmi

Je réserve le texte associé à cet insecte dans le cadre d’un autre massif qui lui est dédié, un peu plus loin dans le parcours d’exposition, d’une certaine manière à quelques milles pattes.

Troisième massif

Concernant le troisième massif de ce trio, on est assez proche d’une petite œuvre d’art qui peut faire penser à la reine des abeilles et à son trône

Le pseudo trône fut déjà précédemment utilisé en 2021.

Ayant développé un article détaillé sur l’abeille dans le cadre de l’édition 2021 de Belflorissimo, je vous renvoie à celui-ci si vous souhaitez en savoir plus sur cet insecte, de grande importance pour la pollinisation.

NA : En fin de texte, un lien permet d’accéder à cet article qui mis à l’honneur cette Reine des fleurs.

12. L’Association Belflorissimo

Comme souvent le massif réalisé par l’Association Belflorissimo est très épuré, voire minimaliste. Peut-être la volonté de ne pas faire de l’ombre aux autres… ou plus surement, la charge supportée pour organiser ce marché aux fleurs, ne laissant pas beaucoup de temps à y consacrer !

Associés à ce massif, deux gros escargots, qui ne rentreraient pas dans une boîte 4/4 belle "grosseur spéciale" de Bourgogne, en métal découpé au laser. Ils se font face, se disant que le garde-manger mis à leur disposition, est des plus restreints…

L’escargot ayant fait l’objet d’une petite bio au titre du massif n° 5 décrite dans la première partie de l’article, je ne développe pas plus et je file au massif suivant à toute vitesse, du moins à l’allure d’un gastéropode pressé…

13. Les Jardins Ouvriers

Quoi de plus naturel pour Les Jardiniers Ouvriers que de proposer un potager ! On est parfaitement dans la logique des choses, avec les rangées de poireaux et de carottes, le tout sous la garde de papillons.

Si le lapin présent au massif n°1 savait que son petit péché mignon était présent dans celui-ci, il aurait certainement demandé à être transféré… au numéro 13, pas de chance !

Sont-ils là présents comme défenseurs envers un autre lépidoptère, l’Acrolepiopsis assectella ou la teigne du poireau, qui fait des ravages en phase chenille car elle est friande de ce légume et pose un véritable casse-tête pour les jardiniers ?

Le papillon

Avec près de 175 000 espèces répertoriées, le papillon (Lepidoptera) est un des ordres les plus répandus sur terre, il est aussi une des plus anciennes; il a vécu aux côtés des premiers dinosaures, il y a plus de 200 millions d’années.

Son cycle de vie se déroulant en quatre étapes, il passe par la ponte des œufs qui deviennent chenilles se transformant en chrysalides, réfugiées ou non dans un cocon tissé, dont émergera l’imago, le stade final de l’insecte, son état adulte, ici le papillon.

NA : La chenille fait l’objet d’un développement propre dans la première partie de l’article, avec le massif n°1

Il possède trois paires de pattes et deux paires d’ailes membraneuses. Elles sont recouvertes d’écailles aux couleurs variées suivant les espèces.

Le papillon, par ses variétés et ses couleurs chatoyantes, fait l’objet de collections. La chasse aux papillons fut à une époque, un divertissement effectué dans les prés fleuris. Une espèce préfère les parebrises aux fleurs…

Le papillon est aussi un pollinisateur.

De passage devant le massif, ce mercredi 14, un nouvel animal a fait son apparition… un lapin Schtroumpf !  

Un tel garde-manger si bien pourvu ne pouvait pas laisser indifférent !

14. Le Coquelicot

Seul fleuriste sur le parcours pour rejoindre la place d’armes, Le Coquelicot apporte sa contribution à l’évènement en réalisant son traditionnel massif. Pour cette nouvelle édition, il a choisi de l’agencer autour d’une ruche.

Un essaim sera-t-il séduit par cet habitat disponible ? 

Lors de mes passages, je n’ai pas vu de visiteuse attirée par cette location, peut-être que le propriétaire n’avait pas encore déposé d’annonce sur la plateforme airbnbizz !

Donc l’abeille est de nouveau à l’honneur.

Carte postale L’abeille butinant une fleur (coll. Privée)

Comme écrit précédemment pour le massif n°11, ayant développé un article détaillé sur cet insecte dans le cadre de l’édition 2021 de Belflorissimo, je vous renvoie à celui-ci, si vous souhaitez en savoir un peu plus sur cet insecte de grande importance pour la pollinisation.

NA : En fin de texte, un lien permet d’accéder à cet article qui mis à l’honneur cette Reine des fleurs.

15. L’entreprise NGE Paysages

Ce massif combinant pelouse, potager et remise en bois, est une réalisation de l’entreprise NGE Paysages qui participe pour la 2^e fois à Belflorissimo.

Cela ne saute pas aux yeux mais un autre gastéropode profite de ces lieux, mais il préfère une autre période de la journée pour sortir en ce temps sec…

C’est un peu logique, la limace préfère la nuit pour faire ses quatre cents coups ou encore plus par temps humide ! À l’heure de cette photo, avec ses consœurs, elles s’étaient certainement planquées sous le tas de bois… à l’abri du soleil. La bronzette n’est pas leur tasse de thé.

La limace

Comme l’escargot, la limace fait partie des gastéropodes mais sans maison sur le dos, étant un mollusque. Plus de cent milles espèces existent dans le monde. À l’origine, elles vivaient dans la mer; elles perdirent leurs branchies pour être remplacées par un poumon. Elles n’ont pas toutes mutées.

La limace (photo Site ecoledagriculture)

Elles possèdent quatre tentacules, les deux plus longues supérieures ont des yeux et les deux plus courtes inférieures sont sensibles aux goûts, elles captent les odeurs environnantes. Leur corps mou de forme allongée voir profilée, ne contient pas de squelette interne.

Leurs dimensions varient entre 1 et 30 centimètres.

Elles sont majoritairement herbivores et préfèrent de loin… les jeunes plants. 

16. La Préfecture

Devant la préfecture, point de massif mais deux troncs d’arbres creux exposés. Ils proviennent d’un abattage préventif pour cause de vieillesse, pour éviter tout danger potentiel pouvant survenir suite à leur état.

Pour être en phase avec le thème des petites bêtes du jardin, les troncs sont envahis par des fourmis géantes, tels des robocops. Fourmis géantes à demi… car elles ne rivalisent pas avec celles du film de Bert I. Gordon, les mettant en scène !

La fourmi

Insecte vivant en colonie, la fourmi (Formicidae) avec ses congénères construisent des fourmilières pour leur habitat, qui peuvent comprendre quelques dizaines d’individus à plusieurs millions. Elles sont organisées sous la forme de castes, comme les sociétés humaines.

Carte postale La fourmi (coll. privée)

Près de 17 000 espèces sont identifiées dans le monde, mais le recensement n’est pas terminé. Deux seuls continents ne sont pas concernés par leur présence, l’Arctique et l’Antarctique. Elles n’aiment pas la glace !

Les fourmis ont la particularité de posséder des antennes ayant un coude marqué. Elles sont un moyen de communication entre elles. Leurs mandibules sont dirigées vers l’avant, leur tronc abdominal possède un rétrécissement qui améliore leur mobilité, elles sont pourvues de quatre paires de pattes et d’un aiguillon.

(photo BF)

Certaines fourmis possèdent quatre ailes.

17. La Ville de Delémont

La déambulation prend fin, ou presque, avec le dernier massif situé sur la place d’Armes.

Il fut réalisé par la Ville de Delémont, à l’occasion du 40^e anniversaire du jumelage Belfort-Delémont. La ville suisse participante régulière à Belflorissimo, offre toujours de belles compositions.

Cette année, les jardiniers suisses étaient menuisiers avec la construction de plusieurs maisons de différentes tailles, destinées à accueillir plusieurs espèces, hérissons, coccinelles, oiseaux...

Même si je ne fais que survoler le sujet, il fallait parler, du moins écrire quelques mots sur les oiseaux qui font partie entière des petites bêtes du jardin.

Avec cet animal vertébré couvert de plumes, je n’ouvre que très légèrement la porte de la cage car il y a tellement à dire, que je ne vais écrire que peu, en enfonçant quelques portes ouvertes…

(photo BF)

L’oiseau est tétrapode donc possédant quatre membres que sont ses deux pattes et ses deux ailes, avec un plumage et un bec sans dent. Ils sont les seuls représentants des dinosaures bipèdes. Ils ont la capacité de maintenir une température interne constante via son plumage, vis-à-vis de la température extérieure.

Il a une vision remarquable pouvant être trois fois supérieur à celle de l’homme, tel l’entre-deux, l’aigle.

Il y a près de 12 000 espèces d’oiseaux recensées.

Retour sur un massif !

Comme promis, je reviens sur le massif n°7, présenté dans la 1^ère partie de l’article. Réalisé par la Ville de Leonberg, il propose un jeu consistant à retrouver différentes espèces d’animaux disséminés dans la végétation dense élaborée de celui-ci.

Il n’y a pas moins de 23 représentants dans 12 espèces différentes

Je vous propose d’en découvrir un par espèce.

La taupe

La mante religieuse

Le Bourdon

La sauterelle

Le papillon

La libellule

L’escargot

La coccinelle

Le hérisson

Le rouge-gorge

(photo BF)

Le martin-pêcheur

 La grenouille

Surprise !

J’ai même trouvé un intrus, un scarabée, car non cité sur la liste !

Du moins, je le croyais. En réalité, il s’agit d’un lucarne (Lucanus Cervus) ou Cerf-Volant pour le mâle et Grande Biche pour la femelle, information de mon avis Philippe. Il fait partie des coléoptères comme la coccinelle.

Avec cette deuxième partie, se termine ce petit reportage sur les massifs de la 41^e édition de Belflorissimo.

Les massifs devraient rester jusqu’à la fin du mois.

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder à la 1^ère partie de l’article Belflorissimo 2025, via le Sommaire.

Épilogue

Comme toujours, cette animation florale organisée pour ce rendez-vous annuel est plutôt une belle réussite. En plus d’apporter des touches créatives sur ce parcours, elle a un apport éducatif intéressant. Les enfants sont souvent les premiers à venir voir ces massifs et poser des questions aux adultes.

Le thème choisi avec les petites bêtes du jardin conforte cette démarche, donc toujours une belle initiative au crédit des organisateurs.

Le concept proposé par la ville de Leonberg pour son massif, est un plus indéniable.

JM

Reportage photographique : JM (hors photos nommées, BF)

Liens pour accéder aux articles cités

Belflorissimo 2021, l’abeille : Cliquer ici

Belflorissimo, le Sommaire : Cliquer ici

Référentiel Web : Wikipédia,

Infos pratiques  

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