Belflorissimo, 41e édition en 2025 avec ses traditionnels massifs paysagers (1ère partie) !

MAJ le 13 mai 2025

Après avoir fêté son 40^e anniversaire, l’année dernière, l’édition de Belflorissimo 2025 entame une nouvelle décennie pour atteindre le demi-siècle…

Pour cette 41^e édition, comme pour les précédentes, l’axe faubourg de France-place d’Armes de Belfort, s’est paré de 17 massifs réalisés sur le thème "Les petites bêtes du jardin".

Affiche Belflorissimo 2025

Comme depuis plusieurs années, je suis confronté à la même problématique… quoi associer comme texte à cette balade photographique pour la présentation des massifs disséminés, sur ce parcours.

Peu de réflexion cette année, j’ai choisi tout simplement de prendre le thème de cette édition. Il faudra tout de même en trouver une bonne quinzaine…

Le contenu de cet article possédant de nombreux visuels, je l’ai découpé en deux parties.

NA : En fin de texte, un lien permet d’accéder au Sommaire des articles Belflorissimo.

1^ère partie

Avant-propos

Une autre question avant d’entreprendre cette ballade à la découverte des massifs, dans quel sens la présenter ? Ayant déjà testé les 3 possibilités potentielles, Gare -> Place d’Armes et l’inverse, ainsi que dans le désordre, j’ai un faible pour la première tel un visiteur arrivant en gare, il remonte le faubourg de France…

Partons à la découverte des 17 massifs créés par les jardiniers à l'occasion de cette édition 2025, un peu moins qu’en 2024 mais c’était le 40^e anniversaire. Le thème choisit est bien représenté et se décline en trois modèles, ceux qui ont

   - intégré des images des habitants des jardins
   - créé ces habitants avec différents matériaux dont certains récupérés et détournés
   - utilisé des animaux en plastique ou autres  

Des massifs mixent les deux premières catégories de représentation et l’un de l’entre-deux a privilégié la troisième catégorie, en les listant et en proposant de les découvrir, tel un jeu.

À chaque massif, j’associe une des petites bêtes du jardin, présente ou pas dans le massif concerné.

1. Massif de l’établissement agricole de Valdoie

Fidèle à son emplacement, au début du faubourg de France, le Lycée agricole de Valdoie a proposé son traditionnel massif, en y mettant quelques invités pour répondre au thème de ce millésime 2025.

J’ai même pu le photographier mardi en cours de réalisation, les élèves jardiniers y étaient affairés, pour y donner la dernière touche finale.

Quand on cite la chenille, on peut penser au tube de La Bande à Basile sorti en 1977, mais ici, il s’agit de la larve des lépidoptères, c’est-à-dire des papillons.

Elle a une tendance à faire des trous dans les feuilles tel une poinçonneuse des Lilas, mais pas que sur cet arbrisseau car elle est gourmande ! Là, je remonte à 1959 où Serge Gainsbourg n’était pas encore Gainsbarre…

Image La chenille (coll. JM)

La chenille

Avant d’être papillon, cet insecte est passé par trois phases de développement. Ce lépidoptère est en premier lieu, une larve puis devient chenille

Au troisième stade de développement, ce lépidoptère qu’est la chenille, succèdera aux phases de sa croissance que sont la larve puis à l’œuf et deviendra chrysalide et enfin le papillon.

Le papillon sera développé un peu plus loin… à quelques tires d’ailes.

2. La Ville de Valdoie

Pour sa 2^e participation, la Ville de Valdoie propose un massif fort réussi, formé de deux parties.

Elles sont reliées par un tronc mis joliment en valeur, via ses racines supportant une ruche.

Étant présente sur plusieurs massifs, j’ai préféré réserver l’abeille pour un autre essaim.

À sa place, j’ai envisagé que le scarabée ait pris habitation en ce lieu, ce qui est potentiellement tout à fait possible, avec un environnement de bois.

Image publicitaire Les scarabées (coll. privée)

Le scarabée

Le scarabée (Cerambycidae) est un insecte de la famille des Coléoptères. Il est aussi appelé Capricorne ou Longicorne. Sa vie se déroule en trois phases, une larve, puis une nymphe et enfin un adulte. Il est phytophage, il se nourrit principalement de bois mort quand il est sous forme de larve, puis de végétaux et de bois quand il est adulte.

Il possède de plus ou moins longues antennes, pouvant dépasser la longueur de son corps.

3. Le Pôle Gérontologique Claude Pompidou                 

Pour sa 2^e participation, le Pôle Gérontologique Claude Pompidou a réalisé son nouveau massif en y mettant un parasol possédant une couleur des plus flashy, pour attirer les regards. Pas folle la guêpe.

Dans ce massif, où le bois domine, on peut voir des coccinelles, des fourmis… et une araignée (Aranéide).

L’araignée

Elle n’est pas une des espèces les plus préférées des humains, c’est un euphémisme, ce serait même plutôt le contraire… d’où une phobie fort développée, l’arachnophobie.

Image L’araignée (coll. privée)

Pourvues de quatre pattes de chaque côté de son corps, il est composé de deux parties, à l’avant le céphalothorax et à l’arrière, l’opisthodome qui secrète la soie formant le fil formant sa toile. Grâce à cette faculté, elle lui permet de se déplacer, mais aussi d’être un piège tendu pour ses proies.

L'araignée possède de six à huit yeux.

4. La Maison de Quartier Centre-Ville

Pour le 4^e massif qui est en fait un double réalisé par la Maison de Quartier Centre-Ville, il est documenté via des pancartes où sont représentés des insectes.

L’un possède entre-autre un papillon de belles dimensions où sont peints, sur la partie avant différents habitants des jardins, et à l’arrière des jardinières.

Ce n’est pas encore à ce stade que je vais déployer le texte associé au papillon ! Je préfère m’attacher à présenter un autre élément présent dans ce massif, un petit animal préférant la profondeur de la nuit au soleil, la taupe !

La taupe

Ce petit mammifère fouisseur qui vit dans ses galeries mais qui aime aussi mettre la tête à l’air, provoque à cette occasion de petites éruptions volcaniques, appelés "taupinières".

Elle fait partie de la famille des Talpidés. Si elle est aveugle ou quasiment à l’âge adulte, elle nait avec la vue. D’une longueur maximale de 15 centimètres, avec un corps cylindrique, elle est couverte de fourrure.

Carte postale illustrée Les taupes (coll. privée)

Pourvues de larges pattes antérieures orientées vers l’extérieur et recouvertes de corne, telles des pelles lui permettent d’être une adapte des travaux publics souterrains.

Semblant de rien, elle est aussi une prédatrice et une goinfre car elle se nourrit via les vers de terre dont elle fait une grande consommation.

5. Le Comité des Fêtes de la Ville

Poursuivons notre déambulation florale avec la découverte d’un nouveau massif…

Celui-ci et non ce dernier… fut réalisé par Le Comité des Fêtes de la Ville de Belfort.

Il possède une petite ruche où les abeilles sont au travail pour fabriquer le miel, tant apprécié et pas seulement que par les jardiniers.

Ce massif floral voulant aussi être dédié au sport tel un parcours Vita, il possède aussi une piste d’athlétisme destiné… à une compétition d’escargots.

L’escargot

Ce gastéropode à coquille fait partie de la famille des mollusques. Tel un camping-car, il se ballade avec sa maison, par contre, il doit la porter.

Extrait fiche éducative L’escargot (coll. JM)

L'escargot n’a pas de marche arrière, il se déplace toujours vers l’avant grâce à son pied, un véritable muscle qui lui permet d’atteindre la vitesse de six centimètres par minute, en pleine accélération.

L’escargot est un fin gastronome, il raffole des plantes à feuilles récentes… au grand dam des jardiniers ! Si la vengeance est un plat qui se mange froid, il est préférable de le déguster chaud !

6. École élémentaire Aragon

Un grand massif dans l’entrée du passage de France avec celui de l’École élémentaire Aragon qui propose une mise en scène avec des objets récupérés pour constituer un microcosme de petites bêtes autour d’un étang. Les jardiniers en herbe ont fait preuve de créativité pour rendre leur copie.

Parmi celles-ci, des insectes à petits pois mais aussi certains à rayures concentriques, avec des guêpes.

La guêpe

Il existe plusieurs espèces de cet insecte. Dans nos contrées, on a plutôt à faire à la guêpe germanique ou guêpe européenne avec son abdomen à rayures alternées, noire et jaune vif. À son thorax, sont fixés ses six pattes et ses deux ailes.

Si l’abeille est appréciée par sa capacité à fournir un véritable nectar, par contre, la guêpe l’est beaucoup moins, surtout quand elle a décidé d’activer son dard !

À l’inverse de l’abeille, elle le conserve jalousement, donc elle peut piquer plusieurs fois. En plus, du moins en moins, la guêpe ne fabrique pas de miel.

7. La Ville de Léonberg

Un massif particulier que celui réalisé par la Ville de Léonberg qui propose un jeu !

Les jardiniers allemands ont disséminé 12 petites bêtes dans cet écrin de verdure; ils les ont listés et quantifiés, il ne reste plus qu’à les retrouver, dans cette mini forêt vierge florale...

Parmi celles-ci, j’ai choisi le crapaud !

Pour être honnête, la liste énumère des grenouilles mais comme les jardins sont plutôt visités par eux que par elles… mon choix s’est porté sur lui.

Le crapaud

Il existe des centaines d’espèces de cet amphibiens. En Europe dont la France, on rencontre principalement le crapaud commun (Bufo), le plus répandu. La femelle qui n’est pas la grenouille, est plus grosse que le mâle. Il est trapu et possède de courtes pattes.

Les crapauds sont des animaux dits à sang froid, c’est-à-dire qu’ils règlent leur température corporelle en fonction du milieu où ils sont.

Même si son aspect n’est pas des plus attirants, avec sa peau pustuleuse, cette espèce est une véritable richesse pour les jardins qu’elle occupe car elle consomme beaucoup de nuisibles qui y vivent, tels les insectes, les limaces.  

NA : Je reviendrai à la fin de l’article sur les différentes espèces présentes dans ce massif.

8. La Ville de Châtenois-les-Forges

Avec le massif suivant, un nouveau participant à cette 41^e édition de Belflorissimo, avec la Ville de Châtenois-les-Forges qui a centré sa présentation via une ruche.

Qui dit ruche, dit abeilles. On ne va pas tourner autour du pot… de miel, pour rédiger une petite description sur cet insecte pollinisateur de grande importance, et pourtant on ne lui fait pas de cadeau !

L’abeille

Déjà qu’elle a une durée de vie limitée, elle a en plus des prédateurs d’une redoutable efficacité, qui s’appellent insecticides et pesticides, au pluriel, provoquant le décès de leur espèce à grandes coups de pulvérisations !

Si les petites bêtes meurent, les grosses...

Carte postale Abeille sur une fleur, photo Maurice Mary (coll. privée)

Être abeille n’est pas une assurance.

Ayant développé un article sur l’abeille dans le cadre de l’édition 2021 de Belflorissimo, je vous y renvoie si vous voulez en savoir plus.

NA : En fin de texte, un lien permet d’accéder à cet article qui mis à l’honneur cette Reine.

9. L’Institution Sainte-Marie         

Après la Ville de Châtenois-les-Forges, un deuxième nouveau participant avec L’Institution Sainte-Marie qui a réalisé son premier massif.

Comme dans d’autres, les petites bêtes sont représentées via des photos. Parmi celles-ci, j’ai choisi le ver de terre pour poursuivre l’importance de leurs existences.

Le ver de terre

Appartenant au sous-ordre des Lumbricina, les vers de terre ou lombriciens, il regroupe plus de 7 000 espèces classées dans 13 familles. 

Photo extraite du livre Le ver de terre (coll. privée)

Encore un animal pas apprécié à sa juste valeur… pourtant lui aussi est indispensable à l’humain ! Ils sont omniprésents, ces travailleurs de l’ombre qui labourent les sols pour les alléger d’une part, et d’autre part, ils font partie des détritivores intervenant dans le cycle de la décomposition de la matière organique favorisant la minéralisation des sols.

10. Le Savoir Vert

Toujours présent au même lieu, l’entreprise Le Savoir Vert propose un massif toujours assez minéral, son savoir-faire, mais qui va un peu à l’encontre d’une démarche qui a du mal de prendre, la déminéralisation des sols pour permettre d’augmenter la surface végétale favorisant l’infiltration de l’eau dans ceux-ci !

La partie minérale de droite simule deux ailes. Tout comme à gauche est présent un escargot.

Dans un massif, un animal qui a lui aussi, du mal à conserver sa place dans l’écosystème, le hérisson ! Un peu kamikaze, il a tendance à vouloir traverser les routes hors des passages pour petites bêtes…

Le hérisson

Appartenant principalement à la famille des Erinaceidae, le hérisson est un petit mammifère insectivore. Il possède 36 dents. Son corps peut atteindre entre 20 et 30 centimètres.

Carte postale Le hérisson (coll. JM)

La partie supérieure de son corps est recouverte de poils agglomérés, durs, hérissés et piquants, telles des épines, lui servant de protection assez efficace. Ils sont renouvelés en continu. Sa tête pourvu d’un museau pointu possède une truffe à l’odorat très développé, lui permettant de détecter sa nourriture.

Posséder un hérisson dans son jardin est une arme de destruction massive pour éliminer les limaces, les escargots et les insectes. C’est un gardien efficace du potager.

Fin de la 1^ère partie

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder au Sommaire donc à la 2^e partie de l’article Belflorissimo 2025.

Épilogue

Avec cette première partie, j’ai planté le décor.

Pour cette 41^e édition, les organisateurs du rendez-vous annuel de Belflorissimo en mai, s’appuient sur une animation qui fait toujours autant recette tout en étant gratuite, avec la réalisation de ces massifs floraux sur cet axe passant de la ville.

Les participants fidèles et nouveaux proposent de belles réalisations dans un thème donné, cette année, les petites bêtes du jardin sont à l’honneur.

JM

Reportage photographique : JM (hors photos nommées, BF)

Liens pour accéder aux articles cités

Belflorissimo 2021, l’abeille : Cliquer ici

Belflorissimo, le Sommaire : Cliquer ici

Référentiel Web : Wikipédia,

Infos pratiques  

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