Le gymnaste belfortain Georges Thurnherr aux Jeux Olympiques de Londres 1908 & d'Anvers 1920
MAJ le 19 mars 2024
En cette année olympique 2016, partons à la découverte* de nos Terrifortains ayant participé aux Jeux Olympiques d’été ou d’hiver, qu’ils soient athlètes ou cadres techniques (juges, entraîneurs…).
*J’avais déjà écrit des petits billets en 2012 (mes débuts sur le blog) mais les athlètes méritaient mieux d’où une nouvelle production d’articles avec un développement beaucoup plus documenté.
Le premier d'entre-deux fut Georges Thurnherr, le gymnaste de La Belfortaine qui participa aux Jeux Olympiques de 1908 à Londres et aux Jeux Olympiques de 1920 à Anvers.
Georges Thurnherr aux JO (photo Revue municipal Belfort, doc. JM)
Il était adhérent à la société de gymnastique de La Belfortaine.
*Terrifortain : Nom des habitants du Territoire de Belfort. Il a été choisi en 2011 par les auditeurs de Radio France Bleu Belfort et un jury de personnalités. Ce nom n'est pas, à ce jour, officialisé mais couramment employé.
Le premier d’une longue liste…
Le premier d’entre eux est Georges Thurnherr.
Il n’est pas né à Belfort mais à Egligen, commune du sud-ouest de Mulhouse, le 16 avril 1886.
Carte postale de son village natal d’Eglingen (coll. privée)
Sa famille vint s'installer à Belfort, dès 1892, ne voulant pas vivre en territoire allemand, annexé en 1871, via le Traité de Francfort.
NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder à son parcours en dehors des Jeux Olympiques, l'objet de cet article…
Qualification pour les Jeux Olympiques de Londres en 1908
Il participa à la 34e Fête Fédérale de l'USGF (Union des Sociétés de Gymnastique de France) se déroulant à Troyes du 5 au 8 juin 1908. La société de gymnastique n’ayant envoyé que six gymnastes, cause de fonds limités, il en était le leader et réussi une belle performance.
Carte postale Troyes 34e Fête Fédérale 1908 Une pyramide (coll. privée)
Il va s’adjuger le 6e titre couronné, et par la même, être sélectionné par le Comité de Permanence de l’USGF* pour faire partie des 15 athlètes de la sélection française devant représenter la France aux Jeux Olympiques de Londres en juillet 1908, dans l’épreuve de la compétition individuelle.
*USGF : L’Union des Sociétés de Gymnastique de France fut fondée le 28 septembre 1873 par l’enseignant et journaliste Eugène Paz qui, avait déjà créé dès 1859, la première société de gymnastique parisienne. Elle fut en charge de gérer la gymnastique masculine française.
Elle va organiser les Fêtes Fédérales de gymnastique à partir de 1875 intitulée "Fête de la régénération nationale’’ et initier les premiers tournois internationaux dès 1903.
Le 2 avril 1942, sous la pression du gouvernement, l’USGF et son homologue féminine la FFFGEP (Fédération Féminine Française de Gymnastique et d’Education Physique) fusionnent pour devenir la FFG (Fédération Française de Gymnastique).
1908, Jeux Olympiques de Londres
Initialement, les Jeux Olympiques de 1908 étaient prévus à Rome ! Mais l’éruption du Vésuve du 7 avril 1906 et ses conséquences, vont obliger le gouvernement italien à demander l’annulation de l’organisation.
Carte postale de l’éruption du Vésuve (coll. privée)
Le 24 novembre 1906, le CIO (Comité International Olympique) va retenir la candidature de Londres au détriment de Berlin qui était déjà en concurrence avec Rome lors de la sélection initiale. Plus de 2000 athlètes, mais seulement 37 féminines, représentaient 22 pays à cette olympiade.
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Carte postale Affiche des JO de Londres 1908 (coll. privée)
Pour plus d’informations sur ces Jeux : Cliquer ici
NA : Un lien en fin de texte permet d'accéder à l'article consacré à aux Jeux de Londres.
La gymnastique aux Jeux Olympiques
Dès la première olympiade en 1896 à Athènes, la gymnastique masculine artistique figure au programme avec 8 épreuves (Cheval-d’arçons, Anneaux, Saut de cheval, Barres parallèles, Barres fixes et Montée à la corde) en individuel et 2 épreuves par équipe (Barres parallèles et Barres fixes).
Au fil des olympiades, les types d’épreuves vont évoluer pour se stabiliser en 1936 avec 8 épreuves (Compétition par équipe, Concours générale, Sol, Cheval-d’arçons, Anneaux, Saut de cheval, Barres parallèles et Barres fixes).
Carte postale Gymnaste à l’exercice de la barre fixe (coll. privée)
La gymnastique artistique va être complétée par deux autres disciplines, avec la gymnastique rythmique et sportive féminine en individuel dans un premier temps en 1984 puis par équipe en 1992, et le trampoline en 2000 pour les deux sexes.
La Gymnastique à Londres
Les épreuves de gymnastique se déroulèrent du 14 au 16 juillet à Londres, dans l’enceinte du White City Stadium, construite pour cette Olympiade.
Carte postale du White City Stadium à Londres (coll. privée)
Georges Thurnherr avec l’équipe de France de gymnastique rejoint Londres pour participer à la 4e olympiade.
Épreuve individuelle
Pour cette olympiade, les athlètes pour l’épreuve individuelle aussi appelée "L'heptathlon", devaient participer à sept exercices en cinq engins (barre horizontale en mouvements lents et balancés, barres parallèles, cheval avec pommeau, anneaux avec station et balancé, la montée de corde).
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Carte postale d’un athlète au cheval d’arçon (coll. privée)
Chaque pays pouvait présenter 20 athlètes pour cette épreuve. 95 gymnastes étaient inscrits pour cette épreuve individuelle, représentant 11 nations.
Le belfortain, avec le dossard 569, y réalisa une belle performance en prenant la 18e place au concours, en étant le 7e français sur les 18 athlètes engagés pour l’Équipe de France.
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Georges Thurnherr (photo Revue municipal Belfort, doc. JM)
Sa meilleure place, il l’obtint en finissant 7e au cheval-d’arçons.
Le 1er français fut Louis Ségura, natif de Sidi Bel Abbès et sociétaire du club de la Société de Gymnastique La Bel-Abbèsienne.
Il prit la 3e place synonyme de la médaille de bronze dans cette discipline.
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Caricature de Louis Ségura par Léon Delarbre (coll. privée)
La médaille d’or fut remportée par l’italien Alberto Braglia, le double médaillé d’argent aux JO intercalaires d’Athènes de 1906,
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Carte postale de l’italien Alberto Braglia (coll. privée)
et la médaille d’argent fut obtenue par le britannique Walter Tysall.
Un autre franc-comtois était présent dans l’équipe de France, il s’agit de Jules Louis Rolland de Valentigney (25) qui s’était expatrié dans le nord à Haumont, il était licencié à la Société de Gymnastique La Haumontaise.
Épreuve par équipe
Pour cette compétition, chaque équipe, composée de 16 athlètes au minimum et 40 athlètes au maximum, devait présenter un programme libre en utilisant des équipements et /ou des combinaisons effectuées par les gymnastes, pendant une durée de 30 minutes au maximum.
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Exemple de combinaison (coll. privée)
La compétition eut lieu entre 8 nations (Danemark, Finlande, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Pays-Bas et Suède).
L’Équipe de France de gymnastique formée avec 40 gymnastes, Georges Thurnherr n’y figurait pas, prit la 5e place du classement. Les pays scandinaves s’approprièrent les 4 premières : la Suède (or) avec 27 gymnastes devança la Norvège (argent), la Finlande (bronze) et le Danemark.
L’équipe de France en compétition (Coll. Rapport officiel JO 1908)
Cette compétition par équipe se déroula sous la forme d’une exhibition où se concurrençaient des systèmes de gymnastiques dit "bénéfiques pour la santé".
La médaille olympique de 1908
Depuis l’édition précédente (1904), les athlètes reçoivent une médaille et non plus une couronne de lauriers comme pour les Jeux précédents.
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Médaille olympique 1908 (coll. privée)
Toutefois, la couronne de lauriers reviendra à l’honneur pour les Jeux Olympiques d’Athènes en 2004.
La distribution des médailles fut un peu particulière pour la compétition par équipe; si le capitaine de l’équipe de Suède obtint la médaille d’or, ses coéquipiers durent se contenter d’une médaille d’argent. Pour leur seconde place, les norvégiens eurent une médaille d’argent et des médailles de bronze. Quant aux finlandais, ils n’eurent aucune médaille malgré leur 3e place !
De retour à Belfort après les Jeux de Londres
Pas de trace du retour de Georges Thurnherr dans la presse locale, pourtant seul représentant des Terrifortains ayant participé aux Jeux Olympiques de Londres.
Carte postale La gare de Belfort (coll. privée)
Pourtant, cette qualification était une première pour un sportif du Territoire de Belfort et de Belfort en particulier !
1912, Jeux de Stockholm
Par contre, il ne participa pas aux Jeux de Stockholm en 1912 !
Probablement que les qualifications furent déterminées par les résultats à la 38e Fête Fédérale de l'USFG se déroulant à Tunis du 6 au 9 avril.
Pourtant une délégation de La Belfortaine était présente à cette compétition.
Carte postale Délégation Tunisienne lors du défilé (coll. privée)
À cette période, il maîtrisait parfaitement sa discipline; il aurait certainement été un candidat sérieux au podium olympique…
Qualification pour les Jeux Olympiques d'Anvers en 1920
En 1920, l’USGF (Union des Sociétés de Gymnastique de France) va inviter deux belfortains Georges Thurnherr et Arthur Hermann à participer à une compétition à Joinville où 9 gymnastes seront sélectionnés pour participer au Concours général individuel des JO d’Anvers.
Carte postale Joinville École Normale de gymnastique (coll. privée)
*Arthur Herman peut être considéré comme le n°2 de La Belfortaine, la suite de sa carrière le prouvera... il deviendra le n°1.
Le 25 juillet, les deux athlètes vont décrocher leur qualification où 35 concurrents étaient présents pour ces neuf accessits à la compétition internationale; George Thurnherr prenant la 2e place.
1920, Jeux Olympiques d’Anvers
Les épreuves de gymnastique se déroulèrent du 23 au 27 août à Anvers, dans le tout nouveau Stade de Beerschot construit pour cette olympiade. Il accueillit plusieurs autres disciplines comme l’athlétisme, le football et le rugby.
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Affiche des JO d’Anvers 1920 (coll. privée)
NA : Un lien en fin de texte permet d'accéder à l'article consacré à ces Jeux.
La gymnastique à Anvers
La gymnastique aux jeux Olympiques de 1920 comprend 4 épreuves mettant en compétition pas moins de 250 athlètes représentant 11 nations. Elles concernaient le Concours général individuel (anneaux, barre fixe, barres parallèles, cheval-d’arçons et sol), le Concours général par équipe, le Système libre par équipe et le Système suédois par équipe. Les français ne participèrent qu’aux deux premières épreuves.
Les compétitions se déroulèrent les 23 et 25 août. La veille eut lieu une démonstration des trois types de concours par l'Équipe de Belgique. Il y a eu, peut-être, aussi des démonstrations des autres nations !
Carte postale du stade de Beerschot à Anvers (coll. privée)
À l’inverse de 1908 où Georges Thurnherr était le seul Terrifortain à participer aux Jeux Olympiques, cinq autres gymnastes de la Belfortaine font parti des athlètes sélectionnés pour l’équipe de France en 1920. Arthur Hermann qui s’était qualifié lors du concours à Joinville, et quatre autres invités par l’USGF pour former la section des 24 athlètes devant effectuer la démonstration de la gymnastique française. Ces autres belfortains étaient Henri Hermann le frère d’Arthur, Albert Hilbert, Alfred Droesch et Albert Goepfert.
Et avec eux, Émile Parrot, le moniteur-chef belfortain accompagna les qualifiés en tant que cadre technique. La Belfortaine était fortement représentée à ces Jeux, la preuve d’une haute reconnaissance de la société de gymnastique de la Cité du Lion.
Les six athlètes et leur moniteur-chef rejoignirent les 24 gymnastes de La Maubeugeoise qui fut la formation sélectionnée pour former l’Équipe de France, sous les ordres du moniteur général français Georges Paillot.
La Belfortaine à Anvers (photo Revue municipal, doc JM)
(1) Albert Goepfert, (2) Alfred Droesch, (3) Albert Hilbert, (4) Henri Hermann, (5) Georges Thurnherr, (7) Arthur Hermann et au centre d'Emile Parrot
NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder au Sommaire des articles sur les Jeux Olympiques dont ceux consacrés à ces athlètes.
Comme écrit précédemment, il y a eu une démonstration par l'Équipe de Belgique; il fut probable que l'Équipe de France dont les belfortains firent de même ?
Concours général par équipe (système européen)
Les 23 et 24 août 1920, pour le Concours général par équipe dit système européen, cinq équipes étaient en compétition comprenant entre 16 à 24 athlètes.
Les gymnastes étaient jugés sur leurs exercices aux barres parallèles, à la barre fixe, au cheval-d’arçons, aux anneaux et aux obstacles; les trois premiers comprenaient un exercice imposé et un libre.
Carte postale Exercice aux barres parallèles (coll. privée)
L’équipe de France où figurent Georges Thurnherr et Arthur Hermann va prendre la 3e place synonyme de médaille de bronze. Le moniteur général français Georges Paillot s’offusqua de la notation partiale des jurés belges et anglais.
Hormis nos deux belfortains, l’équipe était composée de Georges Berger, Emile Bouchès, René Boulanger, Alfred Buyenne, Eugène Cordonnier, Léon Delsarte, Lucien Demanet, Paul Durin, Victor Duvant, Fernand Fauconnier, Albert Hersoy, André Higelin, Auguste Hoel, Louis Kempe, Georges Lagouge, Paulin Lemaire, Ernest Lespinasse, Emile Martel, Jules Pirard, Eugène Pollet, Marco Torrès, François Walker, Julien et Paul Wartelle.
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Le podium du Concours général par équipe (coll. privée)
La médaille d’or revint à l’Italie, comme lors des derniers Jeux Olympiques en 1912 à Stockholm. La Belgique s’appropria la médaille d’argent. La Tchécoslovaquie prit la 4e place laissant la dernière à la Grande-Bretagne.
Malgré sa contribution à cette belle 3e place, Georges Thurnherr revenait dans la Cité du Lion, sans médaille, seul le capitaine de l’équipe de France avait obtenu une médaille de bronze !
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La médaille de bronze d’Anvers (coll. privée)
Malgré sa contribution à cette belle 3e place, Georges Thurnherr revenait dans la Cité du Lion, sans médaille, seul le capitaine de l’équipe de France avait obtenu une médaille de bronze !
Concours général individuel
Chaque concurrent devait réaliser huit exercices dont un exercice libre et un exercice imposé aux anneaux, à la barre fixe et aux barres parallèles et un exercice libre au cheval-d'arçons ainsi qu’au sol. Douze points étaient attribués à chaque exercice.
Le 26 août 1920 dans le stade de Beerschot à Anvers pour cette épreuve individuelle, Georges Thurnherr est le seul belfortain sur les 6 français sélectionnés parmi les 25 athlètes qualifiés représentant 7 nations, pour le tournoi officiel.
Lors de ce concours, il va améliorer sa performance de Londres en prenant une très bonne 5e place au classement du concours général individuel avec un total de 86 points sur 96. Il était en concurrence avec les 25 finalistes.
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Georges Thurnherr (photo Revue municipal Belfort, doc. JM)
Le belfortain avec cette place dans le top 5 finissait 3e français, derrière Marco Torrès (87,62 pts) le médaillé d’argent et Jean Gounot (87,45 pts) le médaillé de bronze.
La médaille d’or fut remportée par l’italien Giorgio Zampori (88,35 pts) déjà médaillé d’or par équipe aux Jeux de Stockholm en 1912, titre que les italiens conservèrent donc à Anvers.
L’italien Giorgio Zampori (photo Wikipédia)
Ce fut le belge Félicien Kempeneers qui prit la 4e place et la 6e revint au français Laurent Greech. La France classait ainsi quatre gymnastes dans les six premières places; un beau tir groupé !
De retour à Belfort après les Jeux d’Anvers
La Cité du Lion va effectuer un véritable triomphe à ses sportifs médaillés. Le train venant de Paris qui arrive en gare de Belfort le samedi 28 août à 15h30 ramène Georges Thurnherr mais aussi son co-équipier de la Belfortaine, Arthur Hermann qui a participé à l’obtention de cette médaille de bronze lors du Concours de gymnastique par équipe et le champion olympique en boxe poids plume, Paul Fritsch.
Carte postale Foule devant la Gare (coll. privée)
Dans la cour de la gare, ont pris place la Lyre Belfortaine, la Fanfare de Valdoie, des membres des comités et des sportifs des sociétés de La Belfortaine et de l’Union Sportive Belfortaine… et une foule compacte et heureuse d’accueillir ses champions.
Les 3 médaillés vont remonter le faubourg de France en voiture pour rejoindre l’hôtel de ville sous les acclamations de la foule où le nouveau maire Noël Lapostolest* va remettre une montre en or aux champions.
*Noël Lapostolest d'être élu le matin même !
Carte postale Belfort Hôtel de ville (coll. privée)
Après la cérémonie à la mairie, les athlètes poursuivirent leur bain de foule jusqu’au bâtiment de La Belfortaine pour se retrouver en famille sportive et familiale...
Même si pour le gymnaste, le retour à Belfort avait tout de même un petit goût amer avec l’absence de cette médaille physique et une notation jugée défavorable… mais la réception faite par la population à la délégation belfortaine lui donna chaud au cœur.
Il continua à participer aux concours avec la Belfortaine et il apporta beaucoup aux autres gymnastes, fort de son expérience acquise au cours de sa carrière riche en exploit.
Épilogue
Voici en quelques lignes, l’histoire du premier Terrifortain ayant participé aux Jeux Olympiques. Il fut un très grand champion de gymnastique. Il a participé à deux Olympiades, en 1908 à Londres et en 1920 à Anvers où il obtint la médaille de bronze avec l’Équipe de France et une très belle 5e place en individuel.
Blason Belfort Olympique (conception JM, réalisation BF)
De plus, il fut un élément moteur dans le développement de La Belfortaine et très impliqué dans la Cité du Lion.
JM
Liens pour accéder aux articles cités
Georges Thurnheer un grand gymnaste belfortain : Cliquer ici
Jeux Olympiques 1908 à Londres : Cliquer ici
Jeux Olympiques 1920 à Anvers : Cliquer ici
Sommaire dont les athlètes Terrifortains aux JO : Cliquer ici
Références internet : Wikipédia, Site Mouvement Olympique, Site Sport Reference, Rapports officiels Londres JO 1908 et Anvers JO 1920
Références presse : Revues municipales Belfort (coll. JM & BF), Les jounaux La Frontière, L'Alsace et L’Est Républicain (Doc. Archives Municipales de Belfort et des Archives Départementales du 90).
Infos pratiques
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