2e Coupe d'Europe des Nations de Football 1964 : Phase éliminatoire

MAJ le 21 juin 2024

Cette nouvelle compétition créée en 1956 par l'UEFA (Union of European Football Associations) vit la 2^e édition de la Coupe d'Europe des Nations de Football se dérouler en 1964, avec la phase finale jouée en Espagne.

Logo de la Coupe d'Europe des Nations (doc. Wikipédia & JM)

La phase finale de la première édition s'était déroulée en France en 1960 et avait vu la victoire de l'Union Soviétique.

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder au Sommaire des articles consacrés à cette compétition dont la deuxième partie de l'article, la Phase finale de cette 2e édition.

Historique

L'idée vint du français, Henri Delaunay, qui proposa en 1927, d'organiser une compétition internationale de football en Europe.

Photo Henri Delaunay (doc. FSCF)

Faute d'une instance pour prendre en charge le concept, il fallut attendre la création de l'UEFA en 1954, pour que le projet aboutisse en 1956, avec la création de la Coupe d'Europe des Nations de Football; tours préliminaires en 1958-1959 et phase finale en 1960, en France.

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder à l'historique de la compétition contenu dans l'article de la première édition.

2e Coupe d'Europe des Nations

Comme pour la précédente édition, la compétition se déroula en deux phases :

Une phase éliminatoire se jouant en matches aller-retour, à élimination directe, pour n'avoir plus que quatre équipes qualifiées pour la phase finale.

Une phase finale se déroulant dans l'un des quatre pays qualifiés pour les demi-finales, 3^e place et finale.

L'Espagne s'était à nouveau portée candidate, pouvant accueillir dans ses stades de Madrid et Barcelone, près de 100 000 spectateurs.

Au regard du contenu de l'article, il est lui-même rédigé sous cette forme

  - 1^ère partie : la Phase éliminatoire
  - 2^e partie : la Phase finale

Pays participants

Pour cette 2^e édition, 29 pays s'étaient inscrits pour participer au tournoi, contre 17 pour la première.

Albanie, Allemagne de l'Est, Angleterre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Eire, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Irlande du Nord, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pays de Galles, Pologne, Portugal, Roumanie, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, Union Soviétique et la Yougoslavie.

Carte des pays participants (réal. BF)

Si lors de la 1^ère édition, plusieurs grandes équipes n'avaient pas voulu participer, tels l'Angleterre, la Belgique, l'Italie, les Pays-Bas, la Suède, il en fut tout autre pour cette 2^e édition.

La seule grande nation de football à bouder la compétition, l'Allemagne de l'Ouest.

Organisation de la Phase préliminaire éliminatoire

La phase finale se déroulant seulement avec quatre équipes, il fallait donc éliminer 25 équipes d'où l'organisation par l'UEFA de trois tours.

Le premier tour, l'équivalent d'un 16^e de finale fit se rencontrer 26 équipes. L'Union Soviétique, championne en titre, le Luxembourg et l'Autriche furent exemptés.

Le premier match de cette phase, nordique, se déroula le 21 juin 1962 à Oslo, où la Norvège recevait la Suède.

Phase éliminatoire : 16e de finale

Les 26 équipes participantes s'affrontèrent en match aller-retour à élimination directe, du 21 juin 1962 au 31 mars 1963.

Au tirage au sort, la France tomba sur l'Angleterre qui n'avait pas voulu participer à la première édition.

Henri Guérin

Pour cette campagne, elle eut comme entraîneur Henri Guérin, nommé le 17 juillet 1962, succédant à Albert Batteux. À ces côtés, était associé un sélectionneur, Georges Verriest, en poste depuis juin 1959.

Né le 27 août 1921 à Montmirail, la famille quitta la Marne pour rejoindre la ville de Rennes. Ce fut dans cette ville, qu’il fut attiré par le football, mais aussi par l’athlétisme. Passé par des clubs amateurs, il rejoignit les pros en 1943, l’Équipe Fédérale Rennes-Bretagne. L’année suivante, il signa au Stade Rennais et y resta jusqu’en 1951.

Équipe Stade Rennais 194-49, Guérin 2^e à gauche en haut (coll. privée)

Plutôt défenseur, il fut appelé dans l’Équipe de France par 3 fois (1948-1949). Après Rennes, il joua au Stade Français, puis à Aix-en-Provence en 1953.  

En 1955, il revint au Stade Rennais comme entraîneur-joueur et fit remonter le club en 1^ère division, avec le titre de Champion de division 2. L’AS Saint-Étienne le recruta en 1961, mais il fut remercié le 26 mars 1962 car le club fut proche de la relégation.

Henri Guérin (photo INA)

Avant de prendre la direction de l'Équipe de France en juin 1962, il fut précédemment entraîneur des Équipe de France B et Espoirs (1959-1962).

Angleterre-France, match aller

L'Angleterre reçut la France le 3 octobre 1962, au stade de Sheffield où avaient pris place environ 25 000 spectateurs. Au sifflet, le danois Frede Hensen.

L'équipe de France pouvait compter sur ses deux talentueux joueurs, Raymond Kopa et Just Fontaine, qui avaient fait tant défaut lors de la phase finale en 1960 !

L'Équipe de France (Livre 100ans de Football en France (coll. JM)

     Composition de l'Équipe de France

Pierre Bernard, Jean Wendling, Maryan Synakowski, André Lerond (cap), André Chorda, Joseph Bonnel, Yvon Goujon, René Ferrier, Laurent Robuschi, Raymond Kopa et Paul Sauvage.

Dès la 8e minute, un mouvement à trois lancé à droite va aboutir au premier but; Laurent Robuschi servit au centre Raymond Kopa qui feinta à droite et décala à gauche sur Yvon Goujon; d'un tir brossé, il trompa le portier anglais Ronald Springett.

Yvon Goujon (coll. privée)

Au retour des équipes pour la 2e mi-temps, les Anglais revinrent avec l'intention d'égaliser dans un premier temps; ce qu'ils firent à la 57^e minute. Sur un tir puissant de James Greaves, Pierre Bernard ne put que repousser le ballon que voulut jouer Ronald Flowers mais qui tomba ! Suite à cette situation confuse, l'arbitre siffla un penalty. Contesté par les français, il fut transformé par Ronald Flowers.

Image Ronald Flowers (coll. privée)

Un but par mi-temps pour chaque équipe sanctionna ce match; un bon résultat pour la France à l'extérieur.

France-Angleterre, match retour

Le match retour de ce 16^e de finale, se joua le 27 février 1963 dans l'enceinte du Parc des Princes, devant 23986 spectateurs.

Carte postale Paris Parc des Princes (doc. Wikipédia)

La rencontre fut arbitrée par l'allemand Joseph Kandlbinder.

     Composition de l'Équipe de France

Pierre Bernard, Jean Wendling, Maryan Synakowski, André Lerond (cap), Bruno Rodzyk, Joseph Bonnel, Yvon Goujon, Robert Herbin, Maryan Wisnieski, Yvon Douis et Lucien Cossou

Équipe de France avant le match (coll. privée)

Même si les anglais firent une bonne entame de match, ils vont subir la force de frappe française encouragée par le gardien Pierre Bernard. Dès la 3^e minute, Ronald Springett dut aller chercher la balle au fond de ses filets; Maryan Wisnieski était passé par là !

Image France Football Maryan Wisnieski (coll. privée)

Si l'Équipe d'Angleterre tenait le ballon, faisant courir les tricolores, une interception permit à Louis Duis de marquer à la 31^e minute. De son côté, la défense française et Pierre Bernard faisaient toujours bonne garde.

Louis Duis (Livre 100ans de Football en France (coll. JM)

Une nouvelle fois, les Anglais vont être dépassés. Parti en contre, Lucien Cossou va mettre un 3^e but, à la 43^e minute.

Photo Lucien Cossou (coll. privée)

La mi-temps arriva avec ce score de 3-0; les Anglais avaient la tête sous l'eau malgré une météo clémente !

Au retour des vestiaires, les français laissèrent le ballon à leur adversaire, vu le capital engrangé et la volonté de l'Équipe d'Angleterre de réduire le score contraire subit, ce qui va se concrétiser par un but à la 57^e minute par Robert Smith et à la 75^e par Robert Tambling.

 

Robert Smith & Robert Tambling (coll. privée)

Ces deux buts vont réveiller les Tricolores et refroidir l'enthousiasme des Anglais dans la minute suivante, avec un but de Maryan Wisnieski son deuxième, suivit de Lucien Cossou à la 82^e minute, son second aussi.

Le score 5-2 fut sans appel, au total 6-3 sur les deux matches propulsaient les bleus en huitième de finale.

L'Équipe de France (Livre 100ans de Football en France (coll. JM)

En haut : Bruno Rodzyk
2^e rang (G -> D) : Maryan Wisnieski, Yvon Goujon, Yvon Douis, Lucien Cossou. Robert Herbin et Jean Wendling
1^er rang (G -> D) : Maryan Synakowski, Georges Verriest (sélectionneur), Pierre Bernard et André Lerond
Joseph Bonnel était absent sur la photo

Les autres qualifiés

Suède face à la Norvège (2-0, 1-1)
Danemark-Malte (6-1, 3-1)
Bulgarie-Portugal (3-1, 1-3)
Irlande-Islande (4-2, 1-1)
Irlande du Nord-Pologne (2-0, 2-0)
Espagne-Roumanie (6-0, 1-3)
Yougoslavie face à la Belgique (3-2, 1-0)
Hongrie-Pays de Galle (3-1, 1-1)
Pays-Bas-Suisse (3-1, 1-1)
Allemagne de l'Est- Tchécoslovaquie (2-1, 1-1)
Italie-Turquie (6-0, 1-0)

L'Albanie fut qualifiée sans jouer car la Grèce, son adversaire désigné au tirage au sort, avait déclaré forfait par refus de jouer contre elle. Ce cas s'était produit à l'édition précédente avec l'Espagne qui ne voulut pas se rendre à Moscou, du moins son président, Franco qui avait interdit ce déplacement !

Phase éliminatoire : 8e de finale

Les 16 équipes qualifiées dont les trois exemptées de premier tour, l'Autriche, le Luxembourg et l'Union Soviétique, s'affrontèrent en match aller-retour, à élimination directe, du 30 mai au 10 novembre 1963.

Au tirage au sort, la France tomba sur la Bulgarie. Cette même équipe qui l'avait éliminée en matches éliminatoires pour la Coupe du Monde au Chili en 1962. Ex aequo, à la sortie de leur poule, un match d'appui à Milan perdu 1-0, avait évité aux tricolores de faire les valises…

À noter que la France avait pourtant gagné 3-0 à Paris et perdu que 1-0 à Sofia, mais le goal average individuel n'était pas pris en compte.
 

Bulgarie-France, match aller

Le match aller eut lieu le 29 septembre 1963 à Sofia, sur le stade national Vassil-Levski, devant environ 50 000 spectateurs. La rencontre fut arbitrée par le turc Faruk Talu.

La France était revancharde !

     Composition de l'Équipe de France

Pierre Bernard, Marcel Adamczyk, Pierre Michelin, Marcel Artelesa, André Chorda, Joseph Bonnel, Yvon Douis (cap), Théodore Szkudlapski, Laurent Robuschi, Lucien Cossou et Jean-Louis Buron

Dés l'entame du match, les Bulgares mirent du rythme pour surprendre les français et Pierre Bernard dut s'opposer aux tirs bulgares. En contre-attaque, Marcel Adamczyk, fut fauché à l'entrée de la surface mais le coup franc de Lucien Cossou fut trop sur le gardien.

A la 24^e minute, les bulgares vont trouver l'ouverture via la tête de Todor Diev suite à un centre de Yvan Kolev Après ce but encaissé, si les Français redoublaient les attaques, elles furent stériles.

Image Todor Diev (coll. privée)

La 2^e mi-temps fut à l'image de la première, avec quelques actions de but de part et d'autre dont un tir sur le poteau par Lucien Cossou. Le score en resta là. Nouvelle défaite française mais pas irrémédiable avec le match retour prévu en France, dans un mois.

France-Bulgarie, match retour

Ce fut avec une équipe remaniée que la France accueillit la Bulgarie au Parc de Princes, le 26 octobre 1963, devant 32 223 spectateurs. Au sifflet, l'arbitre portugais José María Ortiz de Mendíbil.

L'équipe de France traumatisée par son échec lors des éliminatoires de la Coupe du Monde du Chili 1962, avait la volonté farouche de ne pas reproduire le même schéma !

     Composition de l'Équipe de France

Pierre Bernard, Bruno Rodzyk, Pierre Michelin, Marcel Artelesa, André Chorda, Robert Herbin, Yvon Douis (cap), René Ferrier, Georges Lech, Yves Goujon et Jean-Louis Buron.

La première mi-temps très équilibrée ne permit pas aux français de prendre l'ascendant sur les Bulgares maîtrisant bien le ballon, quant à la 44^e minute, une belle combinaison entre Robert Herbin, René Ferrier, va permettre à Yves Goujon de modifier le tableau d'affichage (1-0). Il allait falloir concrétiser l'avantage en seconde mi-temps…

Yves Goujon (Livre 100ans de Football en France (coll. JM)

Mais au retour des vestiaires, ce fut l'Équipe de Bulgarie qui prit la mainmise sur le match en jouant sur le physique, qui va se concrétiser à la 75^e minute, par un but de Dimitar Yakimov suite à une action de Yvan Kolev.

Image Dimitar Yakimov (coll. privée)

Avec ce but d'avance, les Bulgares prenaient un avantage important car il fallait deux buts aux Français pour se qualifier; allaient-ils pouvoir se débarrasser du "syndrome bulgare", sans faire appel à Sylvie…

Vexés, les tricolores partirent à l'abordage du but adverse et 3 minutes plus tard, Robert Herbin va fusiller Yvan Naydenov, impuissant face au tir. La moitié du chemin était fait, il fallait en marquer un troisième et surtout ne pas en prendre un !

Carte publicitaire Caltex Robert Herbin (coll. privée)

Ce deuxième but réveilla le public qui porta les tricolores à se surpasser. Initialement, ils avaient sifflé le sélectionneur Georges Verriest et les joueurs, lors de l'égalisation.

Le 12^e homme fit son effet et à la 81^e minute, Yves Goujon de la tête marqua son second but synonyme de qualification potentielle, il restait dix minutes à tenir ou à marquer.

Photo Yves Goujon (coll. privée)

Malgré la débauche d'énergie Bulgare, le score ne changea pas, 3-1.

Les Français prirent leur revanche sur les Bulgares et partaient pour les quarts de finale. Le jeune lensois âgé de 18 ans qui avait la lourde tâche de suppléer l'absence de Raymond Kopa, fit un excellent match pour sa première sélection.

Les bulgares se vengeront à nouveau !

Ils nous refirent le coup, le 13 novembre 1993, au Parc des Princes avec un but marqué contre le cours du jeu, par Emil Kostadinov (0-1), à la 90^e minute, suite à une bévue de David Ginola…

Image Panini Emil Kostadinov (coll. privée)

Un match nul était pourtant suffisant pour les français; adieu les États-Unis ! Cette défaite fut un mini scandale et entraîna la démission de Gérard Houllier, le sélectionneur des bleus.

Les autres qualifiés

Suède face à la Yougoslavie (0-0, 2-3)
Espagne-Irlande du Nord (1-1, 1-0)
Danemark-Albanie (4-0, 0-1)
Irlande-Autriche (0-0, 3-2)
Union Soviétique-Italie (2-0, 1-1)
Hongrie-Allemagne de l'Est (2-1, 3-3)

La surprise venait de l'élimination du vice-champion d'Europe, la Yougoslavie par la Suède.

Phase éliminatoire : quart de finale

Les 8 équipes qualifiées s'affrontèrent en match aller-retour toujours à élimination directe, du 4 décembre 1963 au 21 mai 1964.

Le tirage au sort donna à la France comme adversaire la Hongrie.

France-Hongrie, match aller

Pour ce quart de final aller du 25 avril 1964, la France reçut la Hongrie au stade Olympique de Colombes devant 35 274 spectateurs.

Carte postale Paris Stade Olympique de Colombes (coll. privée)

L'arbitre de la partie fut l'italien Cesare Jonni.

     Composition de l'Équipe de France

Pierre Bernard (cap), Georges Casolari, Pierre Michelin, Marcel Artelesa, André Chorda, Joseph Bonnel, Robert Herbin, Lucien Muller, Georges Lech, Nestor Combin* et Lucien Cossou.

*Nestor Combin : Argentin, venait d'obtenir la nationalité française.

La France ne tint que 14 minutes contre les assauts hongrois car à la 15^e, le capitaine Pierre Bernard devait aller chercher le ballon au fond de ses filets, battu par Florian Albert !

Image Florian Albert (coll. privée)

A peine le ballon remis au centre, que bis repetita pour le pauvre gardien français, Lajos Tichy avait doublé la mise.

Photo Lajos Tichy (coll. privée)

L'Équipe de France venait de recevoir un double coup sur la tête. Malgré la présence de Nestor Combin à l'attaque, les français n'arrivèrent pas à forcer le verrou hongrois, sa défense fut intraitable.

La 2^e mi-temps n'arrangea pas les affaires des tricolores car à la 70^e minute, Lajos Tichy remit le couvert avec un second but.

Le but de Lucien Cossou de la tête suite à un corner à la 73^e minute ne donnait qu'un infime espoir à l'Équipe de France qui devrait gagner 2-0 à Budapest, le 23 mai; pas évident vu la maitrise technique des hongrois démontrée lors de ce match, un jeu lent mais rudement efficace.

Image publicitaire REM Lucien Cossou (coll. privée)

Les athlétiques hongrois avaient quelques crampons en phase finale. Les français devront élever leur niveau de jeu pour déstabiliser la défense magyare solide et bien en place. Mais rien n'était irréversible…

Hongrie-France, match retour

    Just Fontaine

Après la défaite au stade de Colombes, l'UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels), via son délégué, Jacques Bertrand, proposa au président de la fédération française de football, Antoine Chiarisoli, de nommé l'ancien international Just Fontaine comme sélectionneur de l'Équipe de France pour provoquer un choc psychologique salvateur !

Just Fontaine à la une de Paris-Match (coll. privée)

La suggestion ne fut pas retenue.

    Le match

Le 23 mai 1964, le stade Ferenc-Puskás de Budapest fut le théâtre du match retour, de ce quart de finale, entre les Équipes de Hongrie et de France, où 70 120 spectateurs avaient pris place.

     Composition de l'Équipe de France

Pierre Bernard (cap), Georges Casolari, Marcel Artelesa, Daniel Charles-Alfred, André Chorda, Joseph Bonnel, Edouard Stako, Angel Rambert, Georges Lech, Nestor Combin et Fleury Di Nallo.

Dès le début du match, l'attaque française va surprendre la défense hongroise. A la 2^e minute, Fleury Di Nallo servit Georges Lech qui prolongea sur Nestor Combin qui d'un beau tir des 20 mètres crucifia le portier Antal Szentmihalyi.

Carte publicitaire Caltex Nestor Combin (coll. privée)

Après cette surprise totale qui virent fondre leur avance, les Hongrois se ressaisirent et profitèrent d'une faute d'Edouard Stako, sanctionné par un coup franc, pour égaliser à la 24^e minute par Ferenc Sipos.

Image Ferenc Sipos (coll. privée)

Les français essayèrent de renouveler leur début de match mais les portes et fenêtre avaient été refermées… laissant peu d'ouvertures. La mi-temps arriva avec ce score de parité, 1-1.

La 2^e mi-temps vit les Hongrois marqué un nouveau but peu après le démarrage, à la 55^e minutes par Ferenc Bene plus prompt à chiper sur une balle convoitée à Pierre Bernard.

Image Panini Ferenc Bene (coll. privée)

La France dominée, le trio offensif français tenta de mener des contre-attaques mais la défense adverse veillait au grain. La victoire hongroise était assurée (2-1). Si la porte de l'Espagne était ouverte pour les demi-finales pour les Magyars, elle était fermée pour les Français.

Les autres qualifiés

Espagne face à l'Irlande du Nord (5-1, 2-0)
Union Soviétique face à la Suède (1-1, 3-1)
Danemark face au Luxembourg (3-3, 2-2, 1-0*)

Pour départager le Danemark et le Luxembourg, il fallut un match d'appui gagné par les Danois.

Fin de la 1ère partie (Phase éliminatoire)

NA : Un lien en fin de texte permet d’accéder à la 2^e partie, la Phase finale.

Épilogue

Pour cette 2e édition de la Coupe d’Europe des Nations en 1964, la France ne c’était pas qualifiée lors de cette phase éliminatoire, vaincue par la Hongrie.

Elle fut accompagnée par le Danemark, l’Espagne et l’Union Soviétique.

JM

Lien pour accéder aux articles cités

Championnat d'Europe de Football Sommaire : Cliquer ici

2e Coupe d’Europe des Nations 1964 Phase finale : Cliquer ici

Références livres : Les coups du sport, 100 ans de football en France

Référence Web : Wikipédia, Divers sites Web.

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