90e anniversaire de la pose de la plaque Léon Deubel à Belfort
Cette année, on pourrait avoir une pensée pour le poète belfortain, Léon Deubel car il y a 110 ans, il décida de quitter la vie le 12 juin 1913; en se suicidant dans la Marne, au lieu-dit Les Sept Arbres, à Maisons-Alfort (Val de Marne). Triste destin pour celui dont la vie ne fut pas un long fleuve tranquille…
Léon Deubel, extrait programme 2013
Ayant écrit un article sur le poète maudit en 2014, j'ai décidé de le rappeler à la mémoire collective via un autre angle, à l'occasion du 90e anniversaire de la pose d'une plaque commémorative sur l'immeuble où il est né, le 11 juin 1933.
Plaque commémorative (photo BF)
Il m'a semblé utile de rappeler cette présence… peu visible.
Pour mémoire
Léon Deubel est né le 22 mars 1879, dans cet immeuble du 47 faubourg de France, où ses parents Louis Joseph Deubel et Marie Joséphine Mayer tenaient un petit commerce, l'Hôtel du Nord; on pouvait aussi y manger sans que ce soit un restaurant.
L'immeuble dans le faubourg de France où est né Léon Deubel (doc. JM)
Comme écrit précédemment, ayant rédigé un article en 2014 sur le déroulement de sa vie, je vous propose de vous y rendre, sur le blog, si vous souhaitez découvrir la vie du poète ou vous rafraîchir la mémoire; ce que j'ai fait en le reconfigurant dans une version plus actuelle, sur la forme, le fond étant inchangé ou presque.
NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder à l'article consacré au poète maudit.
Plaque commémorative
L'idée d'apposer une plaque commémorative en l'honneur du poète belfortain Léon Deubel sur la façade de la maison natale, vint lors d'un échange entre le maire, Edouard Lévy-Grunwald, et les délégués parisiens de la Société des Amis de Léon Deubel présents pour l'inauguration du théâtre restauré, le 6 janvier 1932.
Carte postale Le théâtre municipal restauré (coll. JM)
Ils étaient venus, profitant de l'occasion, pour rendre un hommage à la mémoire du poète dont une scène de sa vie est rappelée dans un tableau de Léon Delarbre.
Tableau de Léon Delarbre (photo. JM)
D'après le trésorier Eugène Chatot, du moins c'est ce qu'il écrit dans le bulletin n°12 de La Société des Amis de Léon Deubel, cette idée fut envisagée en interne puis abandonnée, donc reprise par le maire, avec la volonté de l'apposer sur la façade à l'occasion de l'anniversaire de la mort du poète, le 12 juin 1932.
Lors du conseil municipal du 2 avril 1932, le maire proposa au conseil municipal de voter un budget de 2500 francs pour couvrir les frais d'acquisition de la plaque et de la cérémonie, à laquelle des membres de la Société des Amis de Léon Deubel seraient invités.
Extrait de la délibération (doc. AMB)
La délibération fut approuvée par le préfet Hyacinthe Tomasini, le 8 avril 1932. Mais l'initiative ne vit pas le jour cette année-là… suite au suicide du maire Edouard Lévy-Grunwald, le 10 mai 1932, dans le square du Souvenir, par arme à feu.
Fin avril 1933, Émile Géhant, adjoint, prit contact avec Eugène Chatot trésorier de la Société des Amis de Léon Deubel et très grand ami du feu poète, pour solliciter la participation de membres de l'association et autres personnalités, à la cérémonie prévue pour la pose de la plaque commémorative, à l'occasion du 90e anniversaire du décès du poète.
Le nouveau maire Henry Baudin avait envoyé une lettre officielle au vice-président de la Société, Charles Vildrac; sachant que le président Georges Duhamel était malade.
La démarche reçut, bien entendu, un avis très favorable avec des propositions de noms de personnes à inviter.
Lors du conseil municipal du 27 mai 1933, le maire rappela la délibération du 2 avril 1932 pour la pose de la plaque commémorative et informa les conseillers que sa fabrication fut confiée au sculpteur belfortain Eugène Traut.
Extrait de la délibération (doc. AMB)
Le choix s'était porté sur une plaque en comblanchien* de 25 millimètres d'épaisseur, de dimensions 700 x 450 millimètres; elle porterait l'inscription
DANS CETTE MAISON
NAQUIT LE 22 MARS 1879
LE POÈTE LEON DEUBEL
Avec les lettres réalisées au format de 50/55 mm, peintes en brun Van Dyck.
*Comblanchien : Pierre calcaire utilisée en décoration architecturale, a l'aspect du marbre, extraite de strates géologiques datant du Jurassique moyen. Extraite d'une carrière dans la commune de Comblanchien, située au sud de Nuits-Saint-Georges (Côte d'Or).
Carte postale Carrière de Comblanchien (coll. privée)
Le maire proposa de choisir la date du dimanche 11 juin 1933, date proche de l'anniversaire de la mort du poète, en accord avec la Société des Amis de Léon Deubel. Le conseil municipal entérina par délibération le choix de la date.
Inauguration de la plaque commémorative
Le dimanche comme prévu, à 11 heures, se déroula la cérémonie devant la maison natale de Léon Deubel où se tenait une très forte assemblée, environ 200 personnes, sous un ciel maussade, un ciel de poète maudit, et… la circulation.
NA : Le faubourg de France était décoré car le dimanche 11 juin se déroula la 3e course cycliste Paris-Belfort.
Une tribune était installée au bord du trottoir et un drapeau tricolore était présent au-dessus de la plaque commémorative.
En ce lieu, on pouvait y voir le nouveau maire de Belfort, Henry Baudin*, les adjoints Pierre Dreyfus-Schmitt et Albert Aubry, des conseillers municipaux, Émile Py, Dr Gustave Lang, Émile Blondé… le secrétaire général de la préfecture Jean-Baptiste Thoumas, des militaires dont le général Coulon commandant la 7e brigade d'artillerie, de nombreux membres de l'Enseignement, le romancier René Naegelen,, les peintres Léon Delarbre, Jean Bersier, Charles Altersitz, le sculpteur Émile Traut auteur de la plaque, et beaucoup d'autres personnalités de la ville.
Carte postale Belfort Faubourg de France (coll.JM)
Les invités, Charles Vildrac le vice-président de la Société des Amis de Léon Deubel, remplaçant Georges Duhamel, le président malade, le trésorier Eugène Chatot, le secrétaire Jean Réande, Armand Petit-Jean XXX, Jean Reymond journaliste de la Suisse Romande, Mademoiselle Suzanne Peuteuil représentant les écrivains francs-comtois, Henry Vermeil de la Comédie Française.
La famille du poète était représentée par la veuve Léon Deubel, l'épouse (Henriette Perrody, 1ère épouse ?) de l'oncle du poète qui paya ses études et Messieurs Mayer, oncle et cousin-germain, du côté de sa mère.
Le voile recouvrant la plaque commémorative fut levé, permettant de voir l'inscription portée sur la plaque.
Plaque commémorative (photo BF)
NA : Initialement, la plaque était fixée plus bas qu'actuellement; là, il faut vraiment lever la tête pour la voir; une information au sol serait judicieuse !
Discours du maire Henry Baudin au nom de la Ville
Il revint au maire, Henry Baudin de prononcer le premier discours; il monta sur la tribune et commença par rappeler la fin tragique du poète "Il y a tout juste vingt ans que des mariniers retiraient de la Marne, aux environs de Paris, le cadavre d'un homme jeune, pauvrement vêtu, son visage émacié révélait une lassitude infinie, son corps amaigri portait des stigmates d'usure prématurée et de misère physiologique; la mort n'avait pas réussi à donner à ses traits tourmentés la sérénité, sinon la majesté qu'elle communique aux figures même les plus banales et son sommeil éternel semblait peuplé de cauchemars."
Henry Baudin, maire de Belfort (photo Livre des Maires)
Ensuite, il retraça sa vie et ses étapes poétiques "Né à Belfort, le 22 mars 1879, Léon Deubel nous apparait comme un enfant un peu timide, d'une intelligence très vive et d'une sensibilité particulière, aux traits fins, au regard vif. Après des études poussées jusqu'au baccalauréat, au collège de Baume-les-Dames, il devient maître répétiteur en divers postes… dès 1909, le voilà libéré, le voilà libre, libre de suivre l'inclination qui l'entraîne vers la poésie, la seule chose, je pense, qu'il ait aimée jusqu'à en mourir… Il trouve en elle la plus adorée, la plus passionnante, mais aussi la plus folle des maîtresses. Pour s'attacher à elle, ne respirer que par elle, il mène durant treize années, la vie la plus invraisemblable et la plus cruelle de privations. Dans ce voyage à travers le temps, dans ses voyages à travers l'espace (car il a visité la Suisse, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne), il poursuit une évolution poétique qui le fait passer par trois phases, d’après sa propre analyse :
- Sa première manière : celle de la ‘Chanson balbutiante’, est celle d’un adolescent de vingt ans qui se cherche, d’un timide qui traverse la vie en n’y voulant rien voir
- Il passe avec ‘Vers la vie’, à la phase de l’émotion sentimentale; puis c’est la phase de l’émotion verbale, qu’inspire ‘La lumière natale’ ; enfin la phase d’émotion de pensée, qui caractérise les Poésies, Les poèmes choisis, L’arbre et la rose et Ailleurs.
Ce qui domine, dans son œuvre, comme dans son caractère, c'est la sincérité. À propos de ses 'Sonnets intérieurs', il écrivait en 1903, "J'ai une véritable horreur des impassibles et des railleurs de Pentélique… "
Léon Deubel
Le maire poursuivit l'hommage adressé au poète en s'appuyant sur ses œuvres pour décrire son parcours et termina par ses paroles "Tel qu'il fut un grand poète; s'il ne fut pas apprécié, de son vivant, que par un petit nombre d'esprits distingués. Il sut grouper autour de lui des amis fidèles, qui nous ont apportés leur présence, dont je les remercie bien cordialement. Cette pierre commémorative aurait pu être placée plus tôt, peut-être; reconnaissons qu'il n'est pas trop tard pour que Belfort rende à l'un de ses enfants la justice qui lui est due. Et associons au nom de Léon Deubel, celui de son admirateur, mon prédécesseur, Edouard Lévy-Grunwald, à qui revient le mérite d'avoir voulu accomplir ce geste de réparation envers le poète trop longtemps méconnu que la ville de Belfort honore aujourd'hui dans une cérémonie toute de simplicité et sincérité, ainsi qu'il convient pour celui dont le génie honore sa cité natale."
Le maire fut longuement applaudi pour ce discours empreint de solennité.
Discours d'Eugène Chatot, au nom des amis du poète
Puis ce fut au tour d'Eugène Chatot, son grand ami et un peu son confident, de prendre la parole, aux noms des amis du poète. Il commença en témoignant d'un de ses premiers souvenirs "En 1897, le jeune Léon Deubel, élève au collège de Baume-les-Dames, apprenti-poète et tête de turc de son professeur de gymnastique, écrivait un conte humoristique dans lequel il imaginait que, vers l'an 2000, la bicyclette régnerait en despote… L'homme, ayant renoncé à l'usage naturel de ses membres inférieurs, utiliserait ce véhicule sans cesse perfectionné, non seulement comme aujourd'hui, pour son plaisir ou sa commodité, mais aussi pour sa satisfaction de tous ses besoins individuels et sociaux. Puis, las de cette tyrannie, il redécouvrirait après bien des années d'études, de recherches, d'expériences et de tâtonnements, que la marche est en somme le mode de locomotion le plus normal, le plus simple et le plus sain et il réapprendrait à se servir de ses jambes, à la manière de ses aïeux.
Eugène Chatot (photo journal L'Alsace)
Il y avait là plus qu'une simple boutade, Léon Deubel, homme d'un autre âge égaré dans notre Société moderne, arborait tous les exercices violents.
Aussi l'eût-on bien surpris si on lui avait prédit que le jour de sa glorification par son pays natal coïnciderait avec la plus populaire des manifestations sportives. Comme il avait un sens aigu de l'ironie, cette rencontre inattendue n'eut pas manqué de lui inspirer un de ces mots à l'emporte pièce dont il avait le secret."
Ensuite, il revint sur la relation distendue entre le poète et sa ville, mais avança aussi que "Il n'eut jamais supposé que ses compatriotes communieraient dans son souvenir avec une aussi touchante unanimité…"
Il remercia un certain nombre de personnes présentes dans l'assemblée, puis continua son discours en présentant son enfance, ses grands traits de caractères, dont ses forces et ses faiblesses, sa timidité et ses rages, tous ses contrastes… en citant quelques vers ponctuant son hommage, dont ceux-ci.
"Accorde-moi de vivre enfin
Dans l'espoir de mourir ta proie
Et d'aimer ma souffrance afin
Qu'elle devienne un jour ma joie."
Discours de Charles Vildrac, au nom de la Société
Le vice-président de la Société des Amis de Léon Deubel, Charles Vildrac, remercia la ville de Belfort pour avoir perpétué le souvenir du poète, par cette plaque fixée sur la façade de sa maison natale et eut une penséepour l'ancien maire Edouard Levy-Grunwald décédé, lui qui avait initié ce projet.
Charles Vildrac (photo coll. privée)
Lui aussi fit un hommage marqué d'une certaine gravité, au poète et au rôle de la poésie, des livres dans la société. Il déclama aussi de ses vers, ceux quand il quitta la caserne
Si libre, dresse enfin ton fauve orgueil de vivre !
Toute entrave à tes pieds git comme un lien de gerbe
Debout ! Voici les jours de force et de superbe
Loin de la geôle humaine et du conseil des livres.
Discours de Suzanne Peuteuil, au nom des écrivains francs-comtois
Grande défenderesse des écrivains et poètes francs-comtois, la femme de lettres Suzanne Peuteuil rendit hommage à Léon Deubel, lui fier de ses origines, qui contribua à la mise en valeur de la Franche-Comté par son grand apport dans la poésie nationale, ouvrant la voie à d'autres. Elle souligna aussi ses douleurs et souffrances vécues, se considérant incompris, vivant souvent à la limite de la misère, n'ayant que pour seules richesses, ses vers.
Suzanne Peuteuil (photo Le Jura Français)
Elle termina son discours par un quatrain, non pas tiré d'une poésie de Léon Deubel, mais d'une de Charles Baudelaire
Je sais que vous gardez une place au poète
Dans les rangs bienheureux des saintes légions
Et que vous l'invitez à l'éternelle fête
Des trônes, des Vertus, des Dominations…
Discours de Jean Reymond, au nom des Lettres romandes
À la demande d'Eugène Chatot, Jean Raymond intervint au titre des Lettres romandes, car la poésie deubélienne est très appréciée de l'autre côté de la frontière.
Carte postale Souvenir de Neuchâtel (coll. privée)
Il rappela ses visites effectuées dans son pays, dont celle à Neuchâtel, et ses écrits sur ces voyages en Suisse, grâce aux lettres retrouvées, adressées à Louis Pergaud.
Intervention de Jean Réande, journaliste et écrivain
L'écrivain-journaliste Jean Réande (Charles Blockhuysen) récita le poème qu'il avait écrit en son honneur
Charles Blockhuysen dit Jean Réande (photo ABF)
Tu dressas ton flambeau sur les plus hautes cimes
O Deubel ! Et ton nom s'est inscrit au fronton
De la gloire. Ton chant a brisé le plafond
Qui pesait sur ton âme aux nuances sublimes !
Tout ému d'un beau vers, le riant de l'abime
Que la vie entr'ouvait sous tes pas, vagabond,
Superbe, tu marchais, vers quelque Panthéon.
Poursuivant d'un œil bleu de l'éclat pur d'une rime !
Poète, fils des Dieux. L'Espoir illuminait
Ta route, mais déjà le Doute en toi régnait.
Dis-moi, quelle pensée en ton âme blessée
T'assaillit quand la main de l'onde caressa
Ton front chaud, l'étreignit, quand la mort t'embrassa ?
Ton œuvre appareillait, par le vent balancé !
Intervention d'Henry Vermeil
Pour terminer cet hommage à Léon Deubel, il revint au sociétaire de la Comédie Française, Henry Vermeil, de prononcer plusieurs poésies du poète avec ferveur, Seigneur, Le tombeau du poète, Le navire et pour terminer, Le prolongement.
Rien ne s'efface. Tout survit.
Hier à demain vient se coudre.
Le chemin garde dans sa poudre
Le pas de ceux qui l'ont suivi.
Un parfum veille dans l'armoire
La rose morte en ses atours ;
Le monde vit dans la mémoire
De la rosée et des beaux jours.
Les livres mettent à la voile
Pour porter aux temps qui viendront
Tout ce qui s'élève des fronts
Vers les balsamiques étoiles.
Au chevet du lit où s'endort
Une enfance blonde et ravie.
Le Père voit, comme un blé d'or
Son fils dans le champ de sa vie.
Et le poète qui s'éveille
Fiévreux d'entendre ses chansons
Se prolonger dans les buissons
Sur le point d'orgue d'une abeille,
Comme un vainqueur de sa victoire.
Comme un héros de sa cité.
Fait de la chose transitoire
Une sonore éternité.
Une profonde émotion était perspective dans l'assemblée suite à tous ces hommages; les orateurs furent très applaudis par le public.
Avant l'hommage
Les délégués parisiens de la Société des Amis de Léon Deubel, Charles Vildrac, Jean Réande, Eugène Chatot et Henry Vermeil qui étaient arrivés la veille en fin de soirée à Belfort, bénéficièrent d'une visite avant la cérémonie, sur les traces de Léon Deubel, sous la conduite d'Armand Petit-Jean.
Carte postale Belfort Place de la Grande Fontaine (coll. JM)
Il les emmena dans la Vieille Ville, rue de la Grande Fontaine et Grande Rue, lieux de son enfance, signala la maison des grands-parents, l'épicerie où travaillait son oncle bienfaiteur, l'école, la rue Léon Deubel, le jardin du Souvenir où se suicida Lévy-Grunwald, la villa Deubel, et enfin le théâtre municipal où se trouve la toile peinte par Léon Delarbre.
Moment de convivialité
La municipalité offrit un déjeuner au restaurant de la Comète, 12 rue Lecourbe (Vieille ville), aux membres de la Société des Amis de Léon Deubel sous la présidence de l'adjoint au maire, Pierre Dreyfus-Schmidt, où étaient conviés Charles Vildrac, Jean-Hubert Bloc, René Naegelen, Léon Delarbre, Henry Vermeil, Mlle Suzanne Peuteuil, Mme Raymond Mathis, Eugène Chatot, Armand Petit-Jean, Léon Renaud, Jean Réande, Dr Charles Thevenin, maire de Charenton et Jean Reymond.
*Restaurant de la Comète : Probabilité qu'Eugène Chapot s'est trompé de nom pour le restaurant, lors de la rédaction de son article dans le bulletin ! Ce nom est inconnu.
Lors de ce moment de convivialité, point de discours mais Henry Vermeil récita quelques vers du poète dont Le Souvenir, Ballade d'extrême automne et Invocation. Il en fit de même avec des poésies de Charles Vildrac.
JM
Liens pour accéder aux articles cités
Léon Deubel, le poète maudit : Cliquer ici
Références : Journaux L'Alsace, article de Jean-Charles Dreyfus & La Frontière (doc. Archives départementales du 90), Bulletin de la Société des Amis de Léon Deubel (doc. Archives municipales de Belfort, AMB et Bibliothèque Deubel), Dossier AMB sur la plaque
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