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LE CARTOPHILION
23 mai 2021

Naissance du futur Territoire de Belfort

MAJ le 29 mai 2021

Il y a 150 ans…

Lors de la Guerre franco-prussienne de 1870-1871, si l'armistice fut signé le 26 janvier 1871 à Versailles, il ne concernait pas la Place de Belfort, tenant toujours tête aux armées prussiennes. Elle résista jusqu'au 18 février et encore, à la demande du gouvernement français qui lui intima de se rendre  !

L'armistice général fut signé le 15 février 1871. 

Belfort CPA Siège Série n°0017

Image La sortie de Denfert et des défenseurs (col. JM)

NA : A noter que l'artiste a pris des libertés avec le fait militaire car Denfert-Rochereau n'était pas sorti de Belfort avec les honneurs militaires car il les avait refusés; les soldats prussiens ne devraient pas être présents sur ce tableau.

La Place fortifiée sous le commandement du Colonel Denfert-Rochereau et de ses défenseurs, sans oublier son maire Edouard Mény et la population, subit un Siège de 103 jours, du 3 novembre 1870 au 18 février 1871.

Cette résistance va être le fondement du futur Territoire de Belfort.

Bitche, l'autre Place forte !

À noter, que la Place de Bitche ne se rendit que le 25 mars 1871 avec la sortie des troupes sous les ordres des lieutenants-colonels Louis-Casimir Teysier et Geniès-Hippolyte Bousquet.

Bitche CPA Forteresse 1870

Carte poste Bitche Sa forteresse en 1870 (coll. privée)

Son Siège débuta le 8 août 1870, si elle subit un bombardement au début, elle fut soumise plus à un blocus de la part des allemands.

Une partie de la population avait quitté la ville, le 13 septembre, dont le maire M. Lautenschlager et le curé.

Le Haut Rhin berceau du Territoire de Belfort

Dès le 23 mai 1871, le conseil municipal de Belfort sous la présidence du maire Edouard Mény, nommé par le décret impérial du 14 juin 1855, adressa une lettre à Adolphe Thiers, le Président du Conseil des ministres.

CPM Adolphe Thiers

Carte postale Adolphe Thiers (coll. privée)

Il le remerciait d’avoir obtenu de la Prusse, dès le Traité préliminaire de paix du 26 février 1871 signé à Versailles et amélioré lors du Traité de Francfort du 10 mai 1871, que le canton de Belfort et trois autres cantons Delle, Fontaine et Giromagny soient restés français ainsi que la création du canton de Rougemont-le-Château.

L'arrondissement de Belfort

Avant le conflit, ces cantons étaient intégrés à l’arrondissement de Belfort, qui lui-même composait avec les arrondissements de Colmar et de Mulhouse, le département du Haut-Rhin, depuis 1789.

Carte Haut-Rhin 1858 - 1872

Carte du Haut-Rhin avant février 1871 (doc. BF)

En bleu, l’ancien arrondissement de la sous-préfecture de Belfort qui s’étendait au nord jusqu’à l’arrondissement de Colmar en violet et Saint-Amarin, et à l’est avec l’arrondissement de Mulhouse en jaune.

Carte Arrondissement Belfort 1871

Carte de l'arrondissement de Belfort (doc. BF)

L’arrondissement de Belfort en 1871 comprenait 191 communes réparties sur 9 cantons avec comme chefs-lieux Belfort (32 communes), Cernay (11), Dannemarie (27), Delle (27), Fontaine (29), Giromagny (19), Masevaux (18), Saint-Amarin (16) et Thann (12).

Le Traité de Versailles

Si le Traité de Francfort fut le traité qui mit fin à la Guerre Franco-prussienne, avec l'ensemble des exigences allemandes, auparavant, un premier traité préliminaire fut signé le 26 février, le Traité de Versailles.

Les négociations se déroulèrent d'une part côté allemand* avec le Chancelier du Reich Otto von Bismarck, assistés des ministres des affaires étrangères de Bavière, du Wurtemberg et du Bade et d'autre part, du côté français, avec le Président du Conseil, Adolphe Thiers, et du ministre des Affaires étrangères, Jules Favre.

1871 02 26 Gravure Traité de Versailles

Gravure Traité de Versailles, Bismarck, Favre et Thiers (coll. privée)

*Allemand : À Versailles, dans la galerie des glaces, le 18 janvier 1871, fut proclamée la création de l'Empire Allemand, réunissant les différents états du nord et du sud.

21 février 1871

Les négociations, en vue du Traité de Versailles, débutèrent le 21 février entre Adolphe Thiers et Otto von Bismarck.

En réalité, il y eut des négociations dès octobre, pour envisager un armistice. Un entretien eut lieu le 1er novembre entre les deux hommes à Versailles occupé par les allemands. À cette date, l'occupant considérait que l'Alsace et la Lorraine seraient annexées.

CPA Bismarck R

Carte postale Otto Bismarck (coll. privée)

Lors des entretiens des 21, 22 et 23 février, les deux points principaux abordés concernaient l'indemnité de guerre réclamée de 6 milliards et l'annexion de la ville de Metz, par contre Nancy ne le serait pas.

24 février 1871

Lors de cette journée, les négociations se firent en partie sur le devenir de la Place de Belfort !

Dès l'entame, Bismarck fut catégorique sur son annexion "Que cette place était en Alsace et qu'il était décidé que l'Alsace devait passer à l'Allemagne."

Pour Adolphe Thiers, il était inacceptable que Belfort soit annexé suite à la résistance héroïque de la Place forte avec à sa tête, le colonel Denfert-Rochereau, lors du Siège !

Adolphe Thiers essaya vainement de négocier ce diktat sans résultats !

CPA Versaills Palais des Glaces

Carte postale Versailles Le Palais des Glaces

Voyant l'intransigeance de Bismarck, il finit par s'écrier "Non, jamais je ne céderai à la fois Belfort et Metz. Vous ruinez la France, dans ses finances, la ruinez dans ses frontières ! Eh bien, qu'on la prenne, qu'on l'administre, qu'on y perçoive des impôts ! Nous nous retirons, et vous aurez à la gouverner, en présence de l'Europe, si elle le permet."

Voyant la tournure de la discussion, Bismarck devint moins fermé et proposa d'intervenir auprès du Roi Guillaume 1er et de demander l'appui au Comte Helmuth de Moltke, chef du Grand État-major, le seul pouvant faire pencher la balance.

Image Publicitaire Guillaume 1er R

Image publicitaire Guillaume 1er (coll. privée)

Il eut un entretien avec ce dernier et revint en proposant à Thiers "J'ai une alternative à vous proposer. Que préférez-vous; Belfort ou la renonciation à notre entrée dans Paris ?"

Il n'hésite pas et s'écria "Belfort, Belfort !".

Pour lui si l'entrée des Allemands dans Paris devait être une souffrance pour l'orgueil français, un danger… mais la patrie avant tout.

Suite à la réponse, Bismarck et de Moltke après concertation, confirmèrent la concession à la condition que quatre villages sur la limite de la Lorraine soient concédés car huit à dix milles prussiens y étaient enterrés.

Carte annexion Etape 1 Hors Belfort

Carte de l'annexion hormis Belfort (réal. BF)

À la fin de cette journée harassante psychologiquement, l'ancien arrondissement de Belfort donnait un contour beaucoup plus positif qu'à l'entame de la journée ! C'est un euphémisme...

Adolphe Thiers avait su manœuvrer face à Otto Bismarck pour obtenir gain de cause pour conforter la volonté du colonel Denfert et des défenseurs de la Place de Belfort, lors du Siège, à conserver ce territoire en terre de France, et verrouiller l'entrée du territoire de Belfort ! 

26 février 1871

La journée du 26 février était consacrée aux signatures du Traité préliminaire de Versailles qui devait être suivi d'un second traité final prévu à Bruxelles.

Extrait de l'article n°1

La démarcation… coïncide avec la frontière occidentale des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin jusqu'au canton de Belfort, dont elle quitte la frontière méridionale non loin de Vourvenans pour traverser le canton de Delle, aux limites méridionales des communes de Bourogne et Froidefontaine et atteindre la frontière suisse, en longeant les frontières orientales des communes de Joncherey et Delle.

… par contre, la ville et les fortifications de Belfort resteront à la France avec un rayon qui sera déterminé ultérieurement.

Les contours décris par l'Article 1 du traité, définissaient donc que la frontière serait fixée à l'ouest de l'arrondissement de Belfort (limites actuelles).

Carte annexion Etape 2 Frontière

Carte de départ de l'annexion de l'arrondissement de Belfort (réal. BF)

En rouge, la frontière imposée par les allemands.

Par contre au sud-ouest, une partie de l'arrondissement ne serait pas inclus, la partie sud en deçà d'une ligne excluant les treize communes suivantes : Beaucourt, Croix, Delle, Fêche l'Église, Grandvillars, Lebetain, Joncherey, Méziré, Montbouton, Morvillars, Saint-Dizier, Villars le sec et Thiancourt. 

Concernant la définition du périmètre de l'enclave de Belfort, elle était reportée au traité final !

Le traité fut ratifié par l'Assemblée Nationale, installée à Bordeaux, le 1er mars 1871, par 546 voix pour, 170 contre et 23 abstentions.

L'ancien préfet du Haut-Rhin devenu député, Jules Grosjean, et Émile Keller avec les députés d'Alsace et de Moselle s'étaient élevés contre cette ratification et avaient déposé une protestation solennelle…

Belfort Photo Préfet Grosjean  Keller Émile 1828-1909 Député Belfort IIIe république Gravure 1883

Photo Jules Grosjean et gravure Émile Keller (coll. JM)

Il faut se rappeler qu'au départ des négociations, l'Allemagne voulait annexer tout l'arrondissement de Belfort, hormis la partie sud-ouest en-dessous de Bourogne, donc excluaient les gros bourgs de Grandvillars, Delle, Beaucourt... 13 villages au total.

Le Traité de Francfort (partie principale)

Après ce traité préliminaire, les discussions se poursuivirent dans un premier temps à Bruxelles du 28 mars au 4 mai puis à Francfort, à l'hôtel Swan. L'essentiel étant défini, restaient à définir les dispositions juridiques et finaliser certains détails, dont le fameux rayon non défini pour Belfort.

Elles se déroulèrent d'une part côté allemand, toujours avec le Chancelier du Reich Otto von Bismarck, assisté du Comte Harry d'Armin ministre plénipotentiaire de Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne et d'autre part, du côté français, du ministre des Affaires étrangères, Jules Favre assisté d'Augustin-Thomas Pouyer-Quertier, ministre des Finances et Marc de Goulard, membre de l'Assemblée Nationale. 

240_001

Carte postale Négociateurs lors du Traité de Francfort (coll. privée)

De gauche à droite : Henkel von Dannersmark (assis), Marc de Goulard, Hermann von Arnim, Harry von Arnim, Pouyer Quartier, Otto von Bismarck, Jules Favre, Bucher (assis), Le Clerque (assis), Wartensenbien et Hatzfeld

Les négociations

Au début des négociations, les allemands avaient la prétention de n'accorder comme périmètre, qu'une servitude militaire, c’est-à-dire 360 mètres à partir des fortifications !

Cette proposition fut naturellement rejetée, prise comme une plaisanterie…

Il fut ensuite alloué un rayon de 5 kilomètres, puis 7,5 kilomètres mais qui mettait toujours Belfort dans une enclave, toujours inacceptable.

Dans la commission, à l'initiative du député Émile Zeller, se trouvait Gustave Renault, l'ancien ingénieur des Ponts et Chaussées de l'Arrondissement de Belfort, qui avait une très bonne connaissance de la géographie de celui-ci. Il fit remarquer aux autres membres, la présence d'une limite naturelle, la ligne de partage des eaux qui, de plus, correspondait en gros à la limite linguistique !

Carte annexion Etape 3a

Carte Peu à peu Belfort se désenclave (réal. BF)

A droite en bleu, la limite du partage des eaux.

L'état-major allemand vu réceptif à cette information sur cette configuration géographique naturelle "marquée" sur le terrain ! En contrepartie, il obtenait des villages lorrains supplémentaires.

Article 1 du traité final de Francfort du 10 mai 1871

La distance de la ville de Belfort à la ligne de la frontière, telle qu'elle a été d'abord proposée lors des négociations de Versailles et telle qu'elle se trouve marquée sur la carte annexée à l'instrument ratifié du traité des préliminaires du 26 février, est considérée comme indiquant la mesure du rayon qui, en vertu de la clause y relative du premier article des préliminaires, doit rester à la France avec la ville et les fortifications de Belfort.

Le gouvernement allemand est disposé à élargir ce rayon de manière qu'il comprenne les cantons de Belfort, de Delle et de Giromagny, ainsi que la partie occidentale du canton de Fontaine, à l'ouest d'une ligne à tracer du point où le canal du Rhône au Rhin sort du canton de Delle, au sud de Montreux-le-Château, jusqu'à la limite nord du canton entre Bourg et Félon, où cette ligne joindrait la limite est du canton de Giromagny.

Cette deuxième partie était soumise à condition "que la République française, consentira à une rectification de frontière le long des limites occidentales des cantons de Cattenom et de Thionville…"

Donc la frontière définie pouvait encore évoluer favorablement pour le secteur est de Belfort !

La nouvelle frontière à cette étape

Même si l'arrondissement de Belfort était significativement rogné par ce traité, la situation avait toutefois évolué favorablement au regard des exigences initiales imposées par les allemands qui avaient décidé d'annexer cette place forte qui leur avait tant résistée.

Carte annexion Etape 4

Carte à une étape intermédiaire lors de la négociation (réal. BF)

À cette étape, ils étaient ouverts à placer la nouvelle frontière en partant du Ballon d'Alsace jusqu'à Réchésy.

Carte annexion Etape 3

Carte de la configuration suite à l'article 1 (réal. BF)

Sur ce même plan, le nouveau contour potentiel de l’arrondissement de Belfort que les allemands seraient enclin à ne pas annexer !

Le Traité de Francfort avec les articles additionnels

Au traité principal fut ajouté des articles additionnels dont un concernait plus particulièrement l'arrondissement de Belfort, l'Article 3.

Les négociations se déroulèrent entre les mêmes protagonistes que pour le traité principal pour aboutir à l'ajout d'articles additionnels au traité dont ce dernier concernant le territoire de Belfort.

Photo Jules Favre R

Photo Jules Favre (coll. privée)

Article 3

La cession de territoire auprès de Belfort offerte par le gouvernement allemand dans l'article 1er du présent Traité, en échange de la rectification de frontière demandée à l'ouest de Thionville, sera augmentée des territoires des villages suivants : Rougemont, Leval, la Petite-Fontaine, Romagny, Félon, la Chapelle-sous-Rougemont, Angeot, Vauthiermont, la Rivière, la Grange, Reppe, Fontaine, Frais, Foussemagne, Cunelières, Montreux-le-Château, Bretagne, Chavannes-les-Grandes, Chavanatte et Suarce.

La route de Giromagny à Remiremont passant au ballon d'Alsace restera à la France dans tout son parcours et servira de limite en tant qu'elle est située en dehors du canton de Giromagny.

Le traité fut signé le 10 mai 1871 à Francfort, finalisant définitivement les négociations qui accordaient pour le territoire de Belfort une frontière encore plus à l'est que le laissait envisager l'article 1 principal !

La suggestion de Gustave Renault de prendre comme référence la limite naturelle du partage des eaux, avait porté ces fruits et permis de sauver une grosse partie des communes de l'arrondissement de Belfort. Un total de 106 communes sur 191.

Le traité fut ratifié par l'Assemblée Nationale le 18 mai 1871, par 440 voix pour, 98 contre et X abstentions.

La nouvelle frontière franco-allemande

La Commission de délimitation, installée à Metz débuta ses travaux le 25 mai, dans un premier temps sur plans. Puis à partir du 1er juillet, sur le terrain avec la pose des bornes, du nord vers le sud; le dernier tronçon concernant la limite avec le territoire de Belfort, prit fin le 28 septembre 1871 à Réchésy !

CPA Réchésy Les 3 frontières

Carte postale Réchésy Les 3 frontières (coll. privée)

La situation après ces dernières négociations

Donc suite à cet ajout de l'article 3 additionnel, la frontière était reculée vers l'est permettant à 57 000 alsaciens de rester français et de conserver 60 836 hectares du Haut Rhin.

Par contre la Moselle française perdit 7 000 habitants et 10 000 hectares.

Carte annexion Etape 4

Carte de la configuration finale du territoire conservé (réal. BF)

Cette modification favorable côté français fit que le canton de Delle s’agrandit avec les communes de Chavanatte, Chavannes-les-Grands et Suarce initialement appartenant au canton de Dannemarie.

Par contre, le canton de Fontaine perdit huit communes dont Bellemagny, Bréchaumont, Bretten, Chavannes-sur-l'Étang, Eteimbes, Montreux-Jeune, Montreux-Vieux et Saint-Cosme.

Les communes de Leval, Petitefontaine, Romagny et Rougemont-le-Château quittèrent le canton de Masevaux pour former le nouveau canton de Rougemont-le-Château.

Les cantons de Belfort et Giromagny conservèrent leur périmètre.

Carte Haut-Rhin 1858-1872 TdeB modifiée R

Nouvelle frontière du territoire de Belfort (doc. BF)

Ainsi le nouvel "Arrondissement subsistant du Haut-Rhin" fut composé de 5 cantons avec Belfort, Delle, Fontaine, Giromagny et Rougemont le Château.

Carte annexion Etape 5 cantons

 Carte de la configuration finale des cinq cantons (réal. BF)

Lors du courrier de remerciements adressé à Adolphe Thiers, le 23 mai 1871, le conseil municipal de Belfort lui demandait qu’il soit encore leur avocat pour que ces 5 cantons deviennent un département.

Carte Territoire de Belfort

Carte La configuration du futur Territoire de Belfort (coll. JM)

Le 14 mai 1871, Charles Lebleu fut nommé Administrateur de Belfort pour exercer les fonctions de préfet de "l’Arrondissement subsistant du Haut-Rhin", couvrant l’ancien chef-lieu d’un des arrondissements du Haut-Rhin. L’usage fit que cette zone prit le nom de ‘’Territoire de Belfort’’.

Le retour de l’Alsace à la France à la fin de la Première Guerre Mondiale ne changea pas dans un premier temps ce statut particulier. 

Carte postale du Territoire de Belfort avec ses 5 cantons (coll. JM).

Il faut attendre le 18 février 1922 pour que soit créé le département du Territoire de Belfort et lui soit attribué le numéro 90. Il fut envisagé en 1918 et 1919 comme en 1945 d’étendre l’emprise du Territoire vers l’ouest et vers le sud. Mais ces évolutions expansionnistes ne restèrent qu’en état d’avant-projet !

Épilogue

Cet article permet de voir les différentes étapes qui ont construit le Territoire de Belfort né, sans ce nom, en 1871 résultant de la résistance opposée au nouvel empire allemand et d'une négociation serrée aux différentes étapes des traités de Versailles et Francfort.

Ce résultat permettait stratégiquement de verrouiller le passage entre les Vosges et le Jura !

On peut considérer, du moins je le fais, que la date du 10 mai 1871, donc il y a 150 ans, est la date de naissance du futur Territoire de Belfort.

La libération de l'Alsace lors de la Première Guerre Mondiale n'eut pas d'impact sur les limites du département; mais il n'était plus une frontière.

JM

Mes remerciements à Bernard pour la création des cartes et Philippe pour ses recherches sur la toile, ainsi que Jean-Christophe Tamborini des Archives départementales du Territoire de Belfort.

Références presse : Magazine Horizon (Chambre de Commerce du 90), Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse,

Références Web : Wikipédia, Site des traités Digithèque MJP, Gallica (Revue des deux mondes, Traité de Francfort Etude d'histoire diplomatique, Annuaire de la Société d'histoire sundgovienne...)

Infos pratiques  

Vous pouvez laisser des commentaires sur cette présentation via le lien "Commentaires" en fin de l'article après la liste des tags.

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