Centenaire des 24 Heures du Mans, au-travers de la collection

En cette année 2023, on fêtait le Centenaire de la course automobile d'endurance des 24 heures du Mans qui s'était déroulé la première fois, les 26 & 27 mai 1923.

Carte postale 24 Heures du Mans (coll. privée)

Je ne vais pas traiter l'historique de cette course, d'autres l'on fait, la littérature ne manque pas sur ce évènement international.

Mais souhaitant, tout de même, écrire un article sur ce sujet, j'ai choisi l'angle d'attaque du virage via la collection des cartes postales de cette compétition automobile, mais pas que....

Un petit historique des 24 Heures du Mans

Je ne peux pas tout de même aborder ce sujet sans dire quelques mots sur son histoire, du moins le tout début de son histoire… qui a débuté indirectement par la volonté de Georges Durand, le secrétaire de l'Automobile Club de l'Ouest*, qui voulait promouvoir l'évolution de l'automobile via une compétition.

Georges Durand (photo coll. privée)

*L'Automobile Club de l'Ouest : Fondée en 1906, l'association organisa dès sa création, la première compétition nationale, le Grand Prix de France. Il se déroula le 26 juin, sur le circuit de la Sarthe créé à cette occasion.

Georges Durand fut épaulé dans son projet par l'industriel de la société de roues Rudge-Whitworth, Émile Coquille et, le journaliste de l'automobile et ingénieur Charles Faroux; ce dernier fut l'auteur du règlement de la nouvelle course.

La première édition des 24 Heures du Mans, ou plutôt le Grand Prix d'Endurance des 24 Heures - Coupe Rudge-Whitworth, titre porté de nombreuses années, se déroula sur un circuit de la Sarthe, long de 17,262 kilomètres, près de la ville du Mans (Sarthe), les 26 et 27 mai 1923.

Affiche des premiers 24 Heures du Mans, 1923 (coll. privée)

Cette nouvelle compétition regroupa 33 équipages qui concoururent sur 17 marques d'automobiles différentes dont une Amilcar, une Bentley, des Brasier, des Bugatti, une Delage, une Excelsior, des Lorraine-Dietrich, des Rolland-Pilain, des Salmson… représentant trois nations, Belgique (2 voitures), France (30) et Grande-Bretagne (1). Pour les pilotes, cinq nationalités étaient représentées, les mêmes plus un suisse et un canadien.

La 1^ère édition fut arrosée dès le départ du 26 mai 1923, la pluie s'étant invitée avec la grêle ! 

Départ de la course des premiers 24 Heures du Mans, 1923
(doc. Wikipédia)

Malgré les conditions atmosphériques exécrables, tout de même 30 voitures franchirent la ligne d'arrivée et la victoire revint à l'équipage réunissant, le pilote André Lagache et son coéquipier René Léonard sur une torpédo Chenard & Walcker type U3, portant le numéro 9. Ils avaient effectué 128 tours du circuit, totalisant 2209,536 kilomètres, pendant les 24 heures de cette course. Leur moyenne fut de 92,064 kilomètres par heure.

Avant le départ, André Lagache et René Léonard (photo coll. privée)

La marque avait engagé 3 voitures, numérotées de 9 à 11, qui finirent 1^ère, 2^e et 7^e place. Par contre, les vainqueurs furent moins heureux lors de leurs deux éditions suivantes.

Le record du tour revint à la Bentley pilotée par John Duff et Frank Clément, à la vitesse de 107,328 kilomètres/heure

Les premiers 24 Heures !

Le Mans ne fut pas la première compétition automobile se déroulant pendant 24 heures car dès le 3 juillet 1905, aux Etats-Unis, se déroula une course sur la piste du Colombus Driving Park (Ohio), organisée par le Colombus Auto Club.

Carte postale Une Pope Toledo (coll. privée)

Quatre voitures furent engagées, une Frayer-Miller, une Peerless, une Pope-Toledo et une White Steamer; cette dernière ne prit pas le départ, le pilote tant malade. Les frères George et Charles Soules furent les vainqueurs sur une Pope-Toledo qui couvrit 825,5 miles (1328,5 kilomètres); ils remportèrent un trophée en argent de 500 dollars offert par la brasserie Hoster-Colombus.

Le Mans se collectionne

Le Mans, la ville, se collectionne en cartes postales comme tout ce qui touche au régionalisme, mais ce n'est pas de la Cité de Vindunum que je veux aborder dans cet article, mais de la thématique des 24 Heures du Mans.

Carte postale Souvenir Le tracé du circuit (coll. privée)

Elle offrent plusieurs alternatives aux cartophiles et aux autres collectionneurs, parcourons quelques pistes… à petite vitesse pour prendre le temps de la découverte de cette thématique déclinée ainsi.

1ère piste : le circuit

La première piste est la collection des cartes postales dont les clichés représentent le circuit qui peuvent se classer en plusieurs sous-thèmes, dont

Les multivues

Le circuit du Mans est appelé aussi "Circuit de la Sarthe".

Cartes postales Multivues du circuit des années 1980 (coll. privée)

Les structures

Le circuit actuel possède une longueur de 13,626 kilomètres; il est l'un des plus longs au monde, avec la particularité d'utiliser des portions de route publiques, fermées pour les compétitions et préparations.

Carte postale Tribunes du circuit, années 1970 (coll. privée)

Sa longueur a évolué au fil du temps.

Parmi les structures du circuit, une des plus ancienne est la passerelle Dunlop qui fut installée en 1923.

Carte postale Passerelle Dunlop du circuit, années 1970 (coll. privée)

D'autres circuits vont s'approprier cette structure, en l'installant comme à Suzuka (Japon) et à Queensland (Australie), dans les années 1960 et en les supprimant, en 1987 !

Les stands

Ces lieux sont devenus une vraie fourmilière au fil des années, pour optimiser les interventions des mécaniciens aux ordres d'ingénieurs scrutant les performances des voitures, comme le lait sur le feu, sans le faire tourner...

Carte postale Stand Alpine du circuit, année 1969 (coll. privée)

Le circuit lui-même avec ses virages

Une des composantes du circuit, sont les virages où les attaques sont légions pour doubler son adversaire; il en possède huit

  - virage du Tertre Rouge
  - virage de Mulsanne
  - virage d'Indianapolis
  - virage d'Arnage

Carte postale Virage en S d'Arnage du circuit, années 1960 (coll. privée)

  - virage Porsche
  - virage du Pont
  - virage Ford
  - virage du raccordement

Carte postale Virage de Mulsanne du circuit, 1970 (coll. privée)

Lors de cette 38^e édition, le cliché du photographe immortalisa, dans ce virage de Mulsanne, la Ferrari 312P n°57 (Tony Adamowicz & Chuck Parsons) talonnant la Porche 911S n°64 (Jean Sage & Pierre Greub).

Les départs

La formule des départs a évolué au cours des années, en 1923, il fut en ligne et reconduit l'année suivante.

 Carte postale Départ de la course en 1923 (coll. privée)

En 1925, le départ évolua au format type Le Mans, les voitures étaient alignées, moteurs arrêtés, en épi avec les pilotes en face; il en fut ainsi jusqu'en 1969.

Carte postale Départ du circuit, années 1950 (coll. privée)

Cette année-là, Jacky Ickx va refuser de courir, jugeant ce départ dangereux, il partit le dernier et… gagna cette 37^e édition ! Comme quoi Jean de La Fontaine avait raison, "Rien ne sert de courir, il faut partir à point !".

En 1970, une petite évolution, le pilote est dans sa voiture pour se lancer pour ces 24 Heures. À partir de l'année suivante, le départ est donné en ligne et lancé.

Carte postale Départ du circuit, années 1970 (coll. privée)

Les arrivées

Le vainqueur est celui qui a effectué le plus de tours du circuit, il est validé avec le passage sur la ligne d'arrivée sous l'agitation du drapeau à damier noir et blanc.

Carte postale Arrivée de la course, années 1960 (coll. privée)

Par curiosité, j'ai cherché à déterminer la date de ce cliché, non précisé au verso de la carte postale, ce fut le 26 juin 1960 ! Le photographe m'a un peu piégé car le vainqueur ne fut pas la voiture n°17 qui arrive devant le préposé au drapeau, le directeur de la course, mais celle qui vient de passer devant lui, la Ferrari TR n°11 des belges Paul Frère et Olivier Gendebien, après 314 tours du circuit.

Quelques années plus tard…

Carte postale Arrivée de la course, années 1960 (coll. privée)

Même démarche, pour cet autre cliché, fut photographié le 20 juin 1965, avec la victoire de l'américain Masten Gregory et de l'autrichien Jochen Rindt, avec une Ferrari 250 LM; ils ont effectué 348 tours pour cette 33^e édition.

2e piste : Les automobiles

Une deuxième piste est la collection des cartes postales sur les voitures de course qui ont participé à cette compétition; on peut cibler plus finement avec les automobiles qui ont gagné les 24 heures du Mans, le must !

Les voitures de courses

Carte postale La Porsche 956 n°33 en 1985 (coll. privée)

Cette Porsche 956 n°33 termina 4^e avec une équipe composée de l'autrichien Jo Gartner et les britanniques David Hobbs & Guy Edwards.

Cette même année, en 1985, lors des essais qualificatifs, le pilote allemand Hans-Joachim Stuck sur une Porsche 962, établit le record de 251,815 kilomètres/heure. Il ne sera dépassé qu'en 2017 de 67 mètres, par le japonais Kamui Kobayashi au volant d’une Toyota TS050 Hybrid, toujours lors des essais qualificatifs.

En 2000, une 4^e place aussi pour un équipage français avec la voiture Pescarolo Sport n°16, une Courage C52 avec un moteur Peugeot Turbo V6.

Carte postale La Pescarolo Sport n°16 V en 2000 (coll. privée)

Elle fut pilotée par le trio français Olivier Grouillard, Sébastien Bourdauis et Emmanuel Clérico. Quant à Henri Pescarolo, il participa à 33 éditions.

Les voitures vainqueures

Quelques exemples de voitures de course ayant franchi la ligne d'arrivée en tête de la course mythique des 24 Heures du Mans.

  1939 : Bugatti, 2^e victoire après celle de 1937

Carte postale La Bugatti Type 57C n°1 Vainqueur en 1939 (coll. privée)

La Bugatti Type 57C n°1 remporta la victoire avec au volant Jean-Pierre Vimille et Pierre Veyron, le 18 juin lors de la 16^e édition; ils effectuèrent 248 tours du circuit. Deuxième victoire pour le premier nommé, après celle en 1937 sur une Bugatti type 57G, avec Robert Benoist.

  1967 : Ford, 2^e victoire après celle de 1966

Carte postale La Ford GT 40 Mark IV n°1 Vainqueur en 1967
(coll. privée)

Le 11 juin, la victoire de cette 35^e édition revint à la Ford GT 40 Mark IV n°1, avec les pilotes américains Dan Gurney et Anthony Joseph Foyt pour avoir effectué 388 tours du circuit; le numéro 1 fut attribué avant le départ, belle prédiction !

  1981 : Porsche, 6^e victoire après celles de 1970, 1971, 1976, 1977 et 1979

Carte La Porsche 936 n°11 Vainqueur en 1981 (coll. privée)

Pour cette 49^e édition, la Porsche 936 n°11 remporta le 14 juin, une 6^e victoire quand son pilote n°1, le belge Jacky Icks inscrivait son nom pour la 5^e fois, secondé par le britannique Derek Bell; avec 354 tours.

3^e piste : Les pilotes

Une troisième piste est la collections des pilotes ayant participé à cette compétition et on peut, également, cibler plus finement avec les pilotes qui ont gagné les 24 heures du Mans, le champagne coule à flot !

A l'origine de cette compétition, l'équipage comprenait deux pilotes se relayant, en 1977, ils furent trois ainsi qu'en 1979 et définitivement à partir de 1985.

Pilote ayant participé

Le champion français Jean-Pierre Beltoise (1937-2015) a participé 14 fois aux 24 Heures du Mans, entre 1963 et 1979; sa meilleur place, quatrième en 1969.

Carte Jean-Pierre Beltoise (coll. privée)

Pilote ayant remporté la compétition

Le titulaire du plus grand nombre de victoire aux 24 Heures du Mans est le danois Tom Kristensen avec 9 victoires entre 1997 et 2013; avec une victoire dès sa première participation. Il fut présent sur ce circuit jusqu'en 2014 où il termina à la 2^e place.

Carte COM Tom Kristensen 24 Heures du Mans 2012 (coll. privée)

Son palmarès comprend une trentaine de victoires.

4^e piste : Les cartes postales illustrées

Cette thématique des 24 Heures du Mans a suscité la création et l'édition de nombreuses cartes postales illustrées, dans tous les sous-thèmes présentés précédemment.

Une première illustration ou plutôt peinture (inconnue) sur un virage du circuit, celui du Tertre Rouge.

Carte postale Virage du Tertre Rouge Le Mans (coll. privée)

Concernant les voitures de course, une illustration par François Bruère avec la Jaguar XK 120C n°18 qui gagna en 1953, une très bonne année…

Carte postale Jaguar XK 120C n°18 Vainqueur en 1953 (coll. privée)

Concernant les pilotes, cette illustration de Kris Adzel Haërdé sur Jean Rondeau et Jean-Pierre Jaussaud vainqueurs en 1980, avec la Rondeau M379 n°18

Carte postale Rondeau & Jaussaud Vainqueur en 1980 (coll. privée)

Il est le seul pilote ayant gagné cette compétition avec un voiture portant son nom étant constructeur à Champagné, commune près du Mans.

5^e piste : Les autres objets

Il n'y a pas que les cartes postales qui peuvent être collectionnées… on peut citer d'autres objets. Mais avant de partir à la découverte d'une brochette d'entre-eux, il faut signaler que des collectionneurs se focalisent sur les magazines et les livres ayant attraits aux 24 Heures du Mans; je ne développerai pas ces deux catégories.

Livre La légende des 24 Heures du Mans (doc. Bibliothèque Deubel)

Il y aussi, bien sûr, les bandes dessinées dont celles mettant en scène Michel Vaillant qui passa par Le Mans, en trois mots car s'il y a des gradins, il n'y a pas de piste !

Les miniatures

Parmi les collections majeures sur la thématique des 24 Heures du Mans, il y a bien entendu les miniatures qui se déclinent en plusieurs échelles, même si le 1/43^e à la faveur majoritaire des aficionados.

Miniature 1/43^e Alpine Renault A2010 n°57 Le Mans 1968 (coll. privée)

Cette Alpine A2010 n°57 termina à la 9^e place, pilotée par Alain Le Guellec et Alain Serpaggi, lors de la 36^e édition un peu particulière car elle se déroula non pas les 15 & 16 juin comme prévu, mais les 28 & 29 septembre 1968, suite aux grèves du mois de mai.

Trois autres sœurs furent engagées et terminèrent aux 10^e, 11^e et 14^e place; un beau tir groupé pour la marque avec son moteur Gordini.

Dans cette catégorie, il y a le circuit miniature et ses voitures électriques sans borne de recharge, mais avec transformateur et manettes de commande.

Les télécartes

Lors de la période "folle" de la télécarte, une voiture française va être à l'honneur, la Peugeot 905 !

Télécarte 1993 Peugeot 905 Le Mans (coll. JM)

Après l'abandon des deux voitures en 1991 pour panne d'allumage (n°5) et boîte de vitesse (n°6), la Peugeot 905 n°1 remporta la victoire en 1992 quand la n°2 pris la 3^e place; la n°31 avait dû aussi abandonner suite à la casse du moteur.

En 1993, les trois voitures engagées vont faire le triplé… dans le désordre mais gagnant tout de même, 1^ère (n°3) avec Christophe Bouchut, Eric Hélary et Geoff Brabham (australien), devant les n°1 et 2.

Les pin's

Les Peugeot 905 firent, de même, des heureux chez les collectionneurs de pin's et surtout chez les producteurs…

Pin's Juan Manuel Fangio, Peugeot 905 et Didier Pironi (coll. privée)

Je ne reviens pas sur la saga de la Peugeot 905.

L'argentin Juan Manuel Fangio participa à quatre éditions des 24 Heures du Mans, en 1950, 1951, 1953 et 1955; il abandonna quatre fois avec quatre marques différentes, Simca Gordini, Talbot Lago, Alfa Romeo et Mercedes Benz.

Quant à Didier Pironi, même quantité de participations, quatre, 1976, 1977, 1978 et 1980; un seul abandon la deuxième année. Il termina 19^e lors de sa première présence sur le circuit mythique sur une Porsche 934. Victoire en 1978, sur Alpine Renault A442B avec Jean-Pierre Jaussaud et enfin, 14^e pour sa dernière participation avec une BMW M1.

À l'occasion du Centenaire des 24 Heures du Mans, l'édition de pin's fait le bonheur de collectionneurs de ces épinglettes, et entretien l'alimentation de la passion.

Pin's 100 ans 24 Heures du Mans (coll. privée)

Les pièces / les jetons

Objets plus rares, les pièces et les jetons de collections !

Les Monnaies de Paris émettent chaque année une ou plusieurs pièces et/ou jetons pour l'évènement annuel.

Jeton 24 Heures du Mans 2017 (coll. privée)

En 2017, pour la 85^e édition, la victoire revint à la Porsche 919 Hybride n°2 avec les pilotes, l'allemand Timo Bernhard, les néo-zélandais Brendon Hartley et Earl Bamber.

Les publicités

Une collection potentielle des 24 Heures du Mans se focalise sur les publicités qui sont nombreuses via les marques automobiles et les équipementiers qui se prévalent de la présence de leurs pièces dans ses stars de l'automobile.

Entre aussi dans cette catégorie, des publicités pour des miniatures de collection; leur avantage, elles prennent moins de place que les miniatures elle-même !

Publicité Marque Corgi Toys pour deux voitures miniatures (coll. privée)

Les autocollants

Les 24 Heures du Mans font l'objet de l'édition d'autocollants qui sont collectionnés, pas obligatoirement limité à cet évènement.

Autocollant Matra Simca Shell 24 Heures du Mans 1973 (coll. privée)

Cet autocollant consacre la victoire de la Matra Simca MS670B n°11 qui fut victorieuse le 10 juin 1973, lors de la 41^e édition. Au volant, Henri Pescarolo et Gérard Larousse.

Les timbres

La philatélie a aussi participé à la notoriété des 24 Heures du Mans, du moins en France; en 1973, pour le cinquantenaire de cette compétition, les PTT avaient émis un timbre.

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Timbre France 1973 Cinquantenaire des 24 Heures du Mans (coll. JM)

Il représente la Matra Simca 670 n°15, non pas aux 24 Heures du Mans de l'année 1973, mais ceux de l'année précédente; elle fut pilotée par Henri Pescarolo associé au britannique Graham Hill qui furent vainqueurs de la 40e édition.

Il n'eut pas d'éditions de cette compétition en 1936 et de 1940 à 1948.

En 2023, La Poste a de nouveau marqué l'évènement pour ce Centenaire en émettant un bloc feuillet de 4 timbres.

Bloc feuillet 1923-2023 La course du siècle (coll. JM)

En complément de ce bloc feuillet, La Poste a émis aussi deux collectors à tirage réduit, un comprenant 4 autres timbres et un second avec 8 timbres.

Collector 1923-2023 La course du siècle 4 timbres (coll. privée)

Collector 1923-2023 La course du siècle 8 timbres (coll. privée)

Collectionneurs de mécaniques

Si des collectionneurs argentés peuvent acquérir une voiture ayant participé à une édition des 24 Heures du Mans, certains se limitent à récupérer des pièces sur les voitures, lors de l'envahissement pour le podium… de plus en plus difficilement.

Les 24 heures du Mans au cinéma

Dès 1935, cette compétition fut présente dans la comédie "300 à l'heure" de Willy Rozier qui eut comme actrice mécanique, l'Alfa Roméo 8C2300 n°9, vainqueur de l'édition 1934 qui fut repeinte en bleu !

 "Blonde Comet", film de William Beaudine sorti en 1945, tourné en 1941, se déroule dans l'univers des courses, où se rivalisent deux pilotes, une femme et un homme.

Carte postale Affiche du film Blonde Comet (coll. privée)

Palme d'Or à Cannes, le film de Claude Lelouch "Un homme et une femme" de 1966, où Jean-Louis Trintignant est un pilote de course.

Steve McQueen, pilote de course dans le film "Le Mans" de 1971, se prépare à participer aux 24 Heures du Mans; pourtant pilote, il fut doublé, imposition des assurances.

Carte postale Affiche du film Le Mans (coll. privée)

En 2003, Louis-Pascal Couvelaire réalisa le film "Michel Vaillant" inspiré de la bande dessinée, où la rivalité animée par la vengeance est au cœur du scénario.

En 2019, sort le film américain "Le Mans 66" de James Mangold, qui évoque non pas la rivalité de deux pilotes quoi que, mais plus la rivalité entre deux marques, Ferrari et Ford.

Carte postale Affiche du film Le Mans 66 (coll. privée)

Épilogue

Sans être un historique, cet article permet de mieux connaître cette compétions et ses acteurs tant voitures que pilotes.

Comme on peut le constater, il y a différentes possibilités de collectionner cette thématique des 24 Heures du Mans, avec plus ou moins de potentiels suivant les supports. Il est aussi possible de les combiner via un axe transversal de la collection. Des exemples pour imager mon propos, la publicité aux 24 Heures du Mans ou une marque de voiture de course… via différents supports.

JM

Référence : Wikipédia, Divers Sites, Livre La légende des 24 Heures du Mans (doc. Bibliothèque Deubel)

Infos pratiques  

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