Le Monument aux Morts de Belfort, l'épreuve du 2e degré (2e partie)
Dans la 1ère partie de cet article, nous avons découvert la genèse du projet de l’érection d’un Monument aux Morts dressé en l’honneur des Belfortains morts pour la France lors de la Première Guerre Mondiale, jusqu’à la sélection de 5 projets par le Jury ad hoc, le 24 octobre 1921.
Carte postale Le Monument aux morts de Belfort
Avec cette deuxième partie, je vous propose de poursuivre le déroulé du projet avec l’épreuve du 2e degré.
NA : En fin de texte, un article permet d’accéder à la 1ère partie de l’article.
9 avril 1922, sélection du projet gagnant
Pour les cinq projets, il fut demandé aux concurrents un engagement écrit sur la réalisation de leur projet, s’il était sélectionné par le jury.
Pour mémoire, les 5 projets retenus
Belfort, Glacis de la France
Gloire & Souvenir
Cercle bicolore traversé d’un sabre
Usque ad Victoriam
Croix de Guerre
Début mars 1922, les concurrents des cinq projets retenus avaient remis leur projet définitif conformément à l’article 8 du règlement du concours.
Article 8 du règlement du concours (doc. AMB)
Le 9 mars, le président du Comité demanda à l’architecte parisien Gustave Umbdenstock de voir avec ses collègues pour définir une date pour réunir le Jury. La réponse vint le 13 mars, par l’intermédiaire d’Emmanuel Hannaux, les trois architectes proposèrent la date du 26 mars puis, la reportèrent au 9 avril.
Carte postale Le Château et le Lion de Belfort (collection BF)
Des concurrents tentèrent d’imposer des dispositions particulières pour la présentation de leur projet, hauteur par rapport au sol, orientation par rapport à la lumière… ces demandes furent refusées par le Jury et les projets furent disposés de la même façon, sur un chevalet.
Donc le jury se réunit le 9 avril 1922 à l’Hôtel de ville pour sélectionner le projet final destiné potentiellement à l’érection du Monument aux Morts à Belfort.
Carte postale de l’Hôtel de ville à Belfort
Pour mémoire, le Jury
Le Maire, Noël Lapostolest
Le Président du Comité d’exécution, Paul Marx
Trois conseillers municipaux : Edouard Lévy-Grunwald, Edouard Deshaie et Emile Marlin
Quatre membres du Comité d’exécution : René Birckel, François-Xavier Houbre, Eugène Lux et Edmond Miellet
Trois architectes : les lurons Alfred Salamon et Ernest Bedon, et le Belfortain, Eugène Bédaton
Un entrepreneur : le belfortain Simon Simonet
Trois artistes nommés par les concurrents : Emmanuel Hannaux (Varangéville-sur-Mer), Gabriel Héraud (Paris) et Gustave Umbdenstock (Paris)
Précédemment à la réunion, un juré s’était excusé, l’architecte belfortain Bétadon car ce dernier avait appris le nom d’un des concurrents; il ne voulut pas mettre en porte-à-faux le Jury.
Extrait du PV du 9 avril 1922, l’en-tête (doc. AMB)
Analyse des devis et mémoires
Les trois architectes parisiens et l’entrepreneur, conformément à l’article 8 du règlement, eurent la charge d’analyser les devis des projets pour s’assurer de leur sincérité.
Le jury effectuera des remarques sur trois projets, devis pas assez détaillé pour "Gloire et souvenir", critique sur le choix des matériaux pour "Cercle bicolore traversé par une barre", robustesse mise en cause pour "Mort Glorieuse".
Seuls les deux autres projets, "Croix de guerre et Belfort", "Glacis de la France", furent considérés sans remarque avec des devis et dossiers détaillés.
Extrait du PV du 9 avril 1922, les signatures des jurés (doc. AMB)
Il en ressortit, tout de même, que les éléments fournis permettaient aux cinq projets de concourir dans le cadre de l’épreuve du 2e degré.
Le jury décida d’effectuer le choix via un vote à scrutin secret et que le projet vainqueur devait obtenir la majorité absolue. Les votes se déroulèrent suivant ces conditions et les résultats donnèrent :
Attribution de la prime de 6000 francs (1er prix)
Gloire & Souvenir (1 voix)
Cercle bicolore traversé d’un sabre (2 voix)
Mort glorieuse (3 voix)
Croix de Guerre ou Usque ad Victoriam (1 voix)
Belfort, Glacis de la France (8 voix)
Le projet ‘’Belfort, Glacis de la France’’ étant élu à la majorité absolue, fut déclaré vainqueur du concours et remportait la prime de 6000 francs.
Illustration Allégorie pour Le Chant de la Victoire
Attribution de la prime de 5000 francs (2e prix)
Il fallut effectuer 2 tours de scrutins pour qu’un projet obtienne la majorité des voix.
Gloire & Souvenir (1 voix)
Cercle bicolore traversé d’un sabre (3 voix)
Mort glorieuse (7 voix)
Croix de Guerre ou Usque ad Victoriam (4 voix)
Le projet ‘‘Mort glorieuse’’ obtint la prime de 5000 francs.
Attribution de la prime de 4000 francs (3e prix)
Gloire & Souvenir (1 voix)
Cercle bicolore traversé d’un sabre (8 voix)
Croix de Guerre ou Usque ad Victoriam (6 voix)
Le projet ‘‘Cercle bicolore traversé d’un sabre’’ obtint la prime de 4000 francs.
Attribution des primes de 3000 francs (4e prix) et 2000 francs (5e prix)
Gloire & Souvenir (5 voix)
Croix de Guerre ou Usque ad Victoriam (10 voix)
Le projet ‘’Croix de Guerre’’ obtint la prime de 3000 francs et le projet ‘‘Gloire & Souvenir‘’ la prime de 2000 francs.
Carte postale La Croix de Guerre (collection particulière)
Conclusion finale du jury
Le jury devait se prononcer aussi sur la décision finale, celle d’attribuer la réalisation du monument au vainqueur mais Paul Marx fit remarquer que la totalité des fonds n’étant pas réunis, il fallait reporter la décision à une date ultérieure..
Pour respecter le règlement et prendre en compte la situation financière, le jury décida :
‘’Que le projet portant le devise ‘’Belfort, Glacis de la France’’ classé premier mérite d’être exécuté et que l’exécution de ce monument, retenu tel que présenté ou transformé, sera confié à son auteur. Sous réserve que le Comité d’exécution restera maître de l’époque de la construction, de la dépense à engager et des modifications à faire subir au dit projet. Toutes ces réserves et conditions nouvelles devront être acceptées par l’auteur du dit projet; en cas de refus de ce dernier, le Jury ou le Comité d’exécution reprendront toutes leur liberté d’action.’’
Identités des auteurs des projets
Le Jury procéda à l’ouverture des plis contenants les pièces d’identités des concurrents et permis de connaître les auteurs des projets.
Belfort, glacis de la France : Albert Le Monnier, architecte du gouvernement, 33 boulevard Lefèbvre, Paris XI associé à Georges Verez, statuaire, 11, impasse Ronsin, Paris.
Mort glorieuse : Adolphe Thiers, architecte diplômé par le Gouvernement, Paris associé à M. Silvestre, statuaire, Paris.
Cercle bicolore traversé d’une barre : Eugène Lux, architecte départemental, Belfort associé à Laurent Franceschini, statuaire, Belfort.
Croix de guerre : Adrien Labbé, architecte diplômé par le Gouvernement, Sèvres.
Gloire et souvenir : Robert Roy, architecte du gouvernement, Paris associé à Gaston Goupil, architecte diplômé par le Gouvernement, Paris et à Armand Martial, sculpteur.
Extrait du PV du 9 avril 1922, les signatures des jurés (doc. AMB)
Le Président du Comité informa les auteurs des projets des délibérés du jury effectués le 9 avril 1922 et demanda les éléments nécessaires pour effectuer le versement de la prime obtenue..
Elles furent versées courant mai aux auteurs.
15 avril 1922, exposition des maquettes
Les cinq maquettes finalistes furent présentées au public dans la salle d’honneur de l’Hôtel de ville à partir du 15 avril 1922, pour un mois. Le public devait s’acquitter de la somme d’un francs au profit de la souscription.
Carte postale de la Salle d’honneur de l’Hôtel de ville à Belfort (coll. JM)
Le journal L’Alsace dans son édition du 20 avril, tout en montrant une photo de la maquette ‘’Belfort, glacis de la France", y fait ses commentaires sur les différents projets dont le gagnant.
En tête du journal L’Alsace du 20 avril 1922
Un des principaux griefs fait au monument était la partie supérieure du monument car l’allegorie trop massive fait penser à une Germania* !
*Germania personnifiait la nation allemande, la Germanie depuis le 19e siècle.
Je laise le journaliste en effectuer la description, lui ayant pu l’approcher !
Tel qu’il est présenté, le monument consiste en un puissant soubassement, de lignes harmonieuses, portant des bas-reliefs dépassant la grandeur naturelle, et servant de piédestal à une colossale statue de la France Victorieuse.
Cette France de la victoire, au regard fier, mais nullement provocateur, casquée, drapée dans un lourd manteau de cavelerie, a remis son épée au fourreau. Sa main droite tient abaissé un bouclier au faisceau de licteurs, tandis que dans sa main gauche elle a, avec une couronne de laurier, son redoutable glaive qui a assuré le triomphe de la cause du Droit.
Le cliché de la maquette fut pris par Alphonse Drouin
Il en fait une description très détaillé du socle :
‘’Autour du socle, le statuaire a groupé plusieurs personnifications du héros immortel que la vénération et l’admiration des siècles futurs appelleront du mot simple et sublime : <<le Poilu>>. Ils sont là, dans leur humbles capotes raidies par la boue, tous les obscurs artisans de l’œuvre surhumaine, tous les douloureux martyrs de la longue épopée; ils ont été figés dans l’humble attitudede leur emploi, de leur spécialité : mitrailleur accablé par le poids des caisses de cartouches, terrassier penché sur sa pioche, brancardier partant relever un blessé, fusilier prêt à l’assaut, artilleur de quart près de sa pièce, aviateur casqué de cuir, etc. Tous forment au pied de la victoire française une couronne merveilleuse que noue un faisceau de drapeaux et qui entoure l’autel de la Patrie.’’
‘’L’impression de cette œuvre est puissante assurement, bien que certaines critiques puissent lui être faites, notamment l’absence d’une idée reliant à l’allégorie supérieure les personnages du bas-reliefs.’’
Toutefois, le journaliste reconnait que le choix du Jury est le meilleur.
Carte postale Honneur aux poilus (collection particulière)
Il écrit quelques mots sur les autres projets.
‘’Le projet classé n°2 a pour symbole la Mort glorieuse étendant, au sommet d’un mausolée, la couronne de la victoire, sur un soldat mourant qu’un camarade porte dans ses bras. Plus originale, peut-être, cette œuvre n’émeut pas au même degré que la précédente’’.
Concernant le projet classé n°3, réalisé par deux artistes belfortains, Eugène Lux et Laurent Franceschini, avait marqués les jurés…
‘’Une colonne grecque, élevant une Victoire à 20 mètres de haut et qui rappelle celle de la Place Vendôme, est d’une belle inspiration architecturale. Deux bas-reliefs représentent l’un le coup du canon du 1er août 1914 annonçant du haut du château la mobilisation générale de la population belfortaine, l’autre l’entrée triomphante des troupes françaises à Strasbourg, ne pouvaient manquer de faire hériter ceux qui désiraient pour Belfort une œuvre alsacienne et belfortaine’’.
Carte postale Souvenir de Belfort (collection BF)
Pour les deux derniers projets, il résume ainsi :
‘’L’une est une énorme croix de guerre gardée par un poilu en faction surplombant un massif épaulé par des tubes de canon. L’autre est une pyramide accompagnant un symbole des heures profondes vécues depuis le départ jusqu’au retour par les glorieux enfants de Belfort’’.
Il conclue son article au titre du journal
‘’Nous avons la certitude qu’entre ces cinq œuvres, toutes de haute inspiration et de grande valeur artistique, l’opinion publique ratifiera le choix du Jury. Il ne reste plus qu’au comité qu’à modifier certains détails du projet choisi et de prendre en compte les indications du sentiment du public…’’
30 mai 1923, le budget enfin bouclé !
Un an plus tard, le 30 mai 1923, le Président du Comité informa l’architecte Le Monnier que le montant de la souscription atteignait la somme prévue, 200000 francs. Il lui demandait de venir à Belfort rapidement pour une réunion avec les membres du Comité et du Jury pour statuer sur les conditions d’exécution du projet, les modifications à apporter à la maquette…
L’urgence avait changé de camp ! Il est vrai que l’année précédente, à deux reprises, le 27 mai et le 10 novembre, l’architecte avait proposé de venir à Belfort avec le statuaire Georges Verez pour aborder le projet dans sa phase de finalisation. Il eu pour réponse que la somme récoltée ne couvrant que 50% du budget, il était inopportun de travailler sur le projet.
Le lendemain, Paul Marx écrivait à nouvreau à l’architecte, pour préciser les informations sur les modifications à envisager. Un reproche fréquemment cité était sa largeur trop prédomininante ! Certains la surnomment ‘’Germania’’ ce qui pour les belfortains n’est pas positif, loin s'en faut !
Pourquoi pas la présence d’un poilu comme dans la statue Quand-Même ?
NA : Cette suggestion venait d’Edouard Levy-Grunwald qui proposait à l’image du monument de Mercié :
‘’… la représentation d’un soldat annonçant la victoire. Le bas-relief représentant d’un côté, un groupe de poilus allant dans la tranchée et de l’autre côté, un groupe de soldat en pleine bataille, le tout donnant l’impression de la vie, de l’action mais sans drapeau’’
Carte postale du Monument Quand-Même (collection JM)
Le Comité se doit d'entendre les remarques du public car la souscription a été abondée par eux.
La réunion se déroula le 15 juin, en présence de l’architecte Albert Le Monnier accompagné de Georges Verez qui suite aux remarques, modifia la statue pour la rendre plus légère.
Dans son compte-rendu, le président du Comité devint lyrique :
‘’Plus de France casquée, ceinturonnée, équipée ! Plus de guerrière au garde à vous ! Maintenant, c’est la Victoire qui, terminant son vol magnifique au-dessus du monde rendu à la Paix et à la Civilisation, touche le sol de France, libre et glorieux. Le vol a été long, pénible, périlleux… Les ailes ont connu les attaques et les atteintes de tous les engins des Puissances centrales… La fatigue et l’épuisement ont failli avoir raison de l’aviatrice du Droit et de la Liberté… qu’importe, l’Allemand est vaincu… Et fière des efforts accomplis, tout anoblie par l’héroïsme de nos grands morts qui l’ont tant désirée, tête en avant, genou tremblant, au contact de la Terre sacrée, voilà la Victoire… Et on l’entend : Français, Belfortains me voici… Soyez heureux. La grande guerre est finie… Gloire à ceux qui sont tombés au champ d’honneur… Ce sont mes enfants… les enfants de la Victoire !’’
Tout autour du piedestal, les artisans de la Victoire, territoriaux, aviateurs, fantassins, artilleurs etc forment la garde éternelle des Drapeaux… sur le trophée de drapeaux, un Poilu, un vrai Poilu, succombant en pleine lutte, criera de joie de mourir pour la Patrie, enfin victorieuse.
Les artistes s’étaient engagés à fournir une maquette définitive au 1/5e dans lequel apparaîtrait le Poilu combattant, fin septembre 1923.
Carte postale Honneur aux Poilus Vive la Paix (collection particulière)
L’exécution du Monument pourrait débuter au printemps 1924. Albert Le Monnier et Georges Verez approuvèrent l’emplacement choisi pour ériger le Monument qui s’élèvera sur une hauteur de 11 mètres. Seul ce site, futur square, pouvait accueillir un monument d’aussi grandes proportions !
Il fut prévu que le photographe Alphonse Drouin proposerait la vente de la photographie de la maquette au 1/20e au public.
Verso d’une photo collée sur carton publicitaire d’Alphonse Drouin
NA : Cette carte photo m’est inconnu à ce jour ! Donc si un lecteur a ce document, je ne peux qu’être interessé… il doit reprendre la photographie parue dans le journal L’Alsace du 20 avril 1922.
Un communiqué fut adressé à la presse au sujet de l’évolution du Monument pour informer le public.
Le président du Comité transmis à l’architecte parisien une copie de l’article diffusé dans la presse.
14 décembre 1923, maquette finale disponible
Fin septembre arrivait sans nouvelles de l’architecte sur la mise à disposition de la maquette au 1/10e promis le 15 juin. Après relance, Le Monnier informa que le statuaire avait à l’origine prévu de la réaliser en terre et avait préferé l’exécuter en plâtre d'où ce retard, il s'engageait pour une mise à disposition courant octobre.
Carte postale La Salle des Fêtes de Belfort (collection JM)
Début novembre toujours sans nouvelles… le président du Comité demanda l’avancement de la maquette. Il reçut réponse qu’elle devrait être disponible mi-novembre; George Verez ayant dut prendre en compte que la silhouette amincie devait être réalisée en pierre donc impliquant quelques difficultés.
La maquette enfin livrée, fut installée à la Salle des Fêtes le 14 décembre 1923 en présence du Jury.
Carte postale La Salle des Fêtes de Belfort (collection JM)
28 janvier 1924, le marché est contractualisé
Dès le 16, Albert Le Monnier demanda le retour de la maquette à Paris au plus tard le 25 afin de déterminer la position des joints des blocs de pierre* nécessaires à l’édification du monument.
*Blocs de pierre : La pierre choisie était la pierre d’Euville. Elle était extraite des côtes de Meuse, situées à l’ouest de la Lorraine. Cette pierre de calcaire a été utilisée pour la construction de nombreux bâtiments. Euville et ses carrières se situent au sud de Commercy, dans le département de la Meuse.
Carte postale d’un carrière à Euville (collection particulière)
Par retour de courrier, Paul Marx refusa de retouner la maquette, argumentant qu’elle devait être examinée par le Jury en sa présence ou de son représentant*, pour finaliser le devis et définir les délais d’exécution.
*Représentant : Le 3 juillet, le président du Comité fut informé que l’architecte belfortain Paul Giroud avait été choisi par Albert Le Monnier pour le représenter à Belfort conformément au règlement en cas de non résidence de l’architecte choisi dans le département.
Paul Giroud (photo : doc. Dictionnaire bibliophile du 90)
Le Jury se réunit le 28 janvier 1924 pour valider la maquette. Le statuaire George Verez était présent ainsi que Paul Giroud représentant l’architecte Le Monnier. Il en ressorti que :
- la maquette au 1/10e fut validée,
- l’engagement était de remettre le monument avant le 11 novembre,
- la société belfortaine Tournesac était choisie pour les travaux et devait fournir la pierre posée au sculteur au plus tard le 31 mai,
- le devis final était de 245000 francs.
Extrait du PV de la réunion du 28 janvier (doc. AMB)
Le marché fut donc passé ce 28 janvier 1924 à l’architecte Albert Le Monnier et au statuaire Georges Verez.
Ainsi se termine la deuxième partie de cet article consacré à ce Monument.
Epilogue
Ce projet décidé le 27 novembre 1920 par le Conseil municipal, d’ériger un Monument aux morts, pouvait passer à la phase de construction suite aux décisions actées lors du procès verbal du 28 janvier 1924, avec des conditions associées.
JM
Lien pour accéder aux articles cités
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Références textes : Dossier des archives municipales de Belfort (AMB), les journaux La Frontière et L’alsace (collections AMB), le livre Art dans la ville, le Dictionnaire biographique du Territoire de Belfort
Références Web : Wikipédia
Infos pratiques
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