Tour de France 1923, Belfort ville de passage (1ère partie)

Comme les trois années précédentes, le Tour de France 1923 ne fit que passer dans le nouveau Territoire de Belfort*, lors de la 12e étape, Genève-Strasbourg !

*Ce département fut créé officiellement par le décret du 18 février 1922. Il avait toutefois une existence officieuse que je positionne en 1873, après le départ des prussiens qui occupèrent la ville à partir de 1871, suite à la défaite de la France lors de la Guerre de 1870-1871.

Belfort qui fut ville étape de 1907 à 1914, avait perdu cette référence, après la 1^ère Guerre Mondiale, une conséquence indirecte ?

Illustration (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)

Cette 17^e édition du Tour de France, était toujours organisée par le journal L'Auto, sous la responsabilité d'Henri Desgrange.

Cet article étant très dense, j'ai préféré le proposer en deux parties en utilisant le passage des coureurs dans le Territoire de Belfort, pour les séparer.

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder au Sommaire des articles consacrés au Tour de France et aux articles liés à cette épreuve cycliste.

Première partie de l'article

Un petit re Tour sur le passé du Tour

À partir de 1905, les organisateurs du Tour de France, le journal L'Auto, décidèrent d'emprunter les routes du "Territoire de Belfort" et même choisir le Ballon d'Alsace comme premier col à gravir pour cette compétition créée en 1903 !

Suite à cette première expérience répondant à leurs attentes, il en fut de même l'année suivante.

Bien que Belfort ne soit que ville de passage, les coureurs s'arrêtèrent tout de même pour signer la feuille de présence à la table du contrôle fixe. Elle était installée au Grand Café Central situé, dans l'immeuble de l'Hôtel de l'Ancienne Poste, place Corbis.

Carte postale Belfort Grand Café Central (coll. JM)

1907, nouvelle étape de l'empreinte du Territoire de Belfort sur le Tour !

Belfort devint ville étape, la troisième, avec au programme l'arrivée d'une étape et le départ de la suivante, avec entre les deux, une journée de repos.

Il en fut ainsi jusqu'en 1914, mais avec un changement de sens du déroulement du Tour, l'année précédente.

La Première Guerre Mondiale va indirectement rabattre les cartes dont celles du parcours du Tour, car à partir de 1919, la Cité du Lion ne fut plus que ville de passage et le Ballon d'Alsace n'est plus escaladé !

Carte postale Alsace libérée (coll. NL)

L'Alsace redevenue française, le Tour de France ne fit plus que traverser le département pour rejoindre ceux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, l'arrivée étant à Strasbourg.

Le Tour de France 1923

Pour cette 17^e édition, les organisateurs firent preuve de créativité minimaliste car ils reconduisirent le même parcours que celui de 1922.

Le Tour de France 1923 se déroula du 24 juin au 22 juillet, avec au programme 5386 kilomètres à effectuer en 15 étapes, entre Paris… et Paris, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, d'Ouest en Est.

Carte du Tour de France 1923 (réal. BF)

Comme pour les éditions précédentes, un jour de repos était prévu entre chaque étape.

2 minutes de bonification étaient attribuées au vainqueur de l'étape.

Le Tour de France fut filmé

Les Établissements Charles Bancarel, ayant racheté le distributeur Union-Eclair en 1923, se chargèrent de filmer les étapes de cette édition du Tour de France et de les diffuser via les salles de cinéma de France et de l'étranger.

Action émise pour les Établissements Ch. Bancarel (coll. privée)

Les participants

Au 19 juin, à la fermeture des engagements, 159 coureurs s'étaient inscrits à cette édition. Ils ne furent que 145 à prendre le départ; ils étaient répartis dans trois groupes; 32 dans le groupe de la Première catégorie pour les coureurs dit d'expérience, 26 dans celui de la Deuxième catégorie et 87 dans celui des Touristes-routiers. Il n'y avait pas d'équipe constituée, la course devait se dérouler en individuel, imposée par le règlement.

Le départ était prévu le 26 juin, depuis la commune d'Argenteuil.

Carte postale Souvenir d'Argenteuil (coll. privée)

Les coureurs étaient majoritairement français et belges, il y avait aussi 12 italiens, un luxembourgeois, un monégasque et un suisse.

S'ils devaient courir en individuel et qu'ils n'étaient pas intégrés au sein d'équipes, des coureurs portaient tout de même les couleurs de marque !

Au départ de cette 17^e édition, parmi les favoris, il fallait compter encore sur les belges, le vainqueur des Tours 1919 et 1922, Firmin Lambot (Peugeot), du Tour 1921, Léon Scieur (La Sportif) et Philippe Thys (Peugeot), le triple vainqueur en 1913, 1914 et 1920.

Carte postale Firmin Lambot (coll. privée)

Sans oublier chez Automoto toujours, les frères Pélissier, Henri et Francis, le belge Lucien Buysse… chez Peugeot, Jean Alavoine, le belge Hector Tiberghien, Joseph Muller…

Le coureur le plus ancien au départ fut André Andresse, âgé de 51 ans.

Les marques

Les marques étaient donc bien présentes, pas en formation d'équipe mais en support de coureurs. On retrouvait

  - Alcyon-Dunlop : Maillot bleu ciel
  - Allelulia-Mouette : Maillot vert écossais
  - Armor-Dunlop : Maillot vert clair
  - Automoto-Hutchisson : Maillot violet
  - Christophe-Hutchisson : Maillot vert clair
  - Davy-Wolber : Maillot bleu et or
  - Delage-Russel (B) : Maillot bleu foncé
  - Griffon-Dunlop : Maillot vert
  - La Française-Dunlop : Maillot rouge
  - Lapize-Dunlop : Maillot rouge
  - Lygie-XXX (I) : Maillot vert clair
  - Peugeot-Wolber : Maillot bleu et or
  - Thomann-Dunlop : Maillot orange

La marque Peugeot avait engagé 10 routiers espérant remporter cette édition, grâce à son mix de coureurs belges et français

   - Belges : Léon Despontin, Firmin Lambot, Hector Tiberghien et Philippe Thys
   - Français : Jean Alavoine, Gaston Degy, Robert Jacquinot, Romain Bellenger, Joseph Muller et Robert Reboul

En-tête Cycle Peugeot

Quelques points du règlement

Pour participer à cette compétition, les coureurs devaient être majeurs (21 ans) et payer un droit d'inscription de

   - 1^ère catégorie : 500,00 francs
   - 2^e catégorie : 250,00 francs
   - Touriste-routier : 20,00 francs

Le montant donnant droit au ravitaillement durant toute la course.

Les touristes-routiers touchèrent 20,00 francs par jour de présence sur la course.

Les coureurs ne devaient utiliser qu’une seule bicyclette par ailleurs plombée aux raccords du cadre et aux moyeux des roues; le poinçonnage comme les années précédentes fut abandonné. Une plaque, marquée du numéro attribué aux dimensions définies, était fixée sur l'avant du cadre, peinte en blanc et chiffres en noir.

Format de la plaque réglementaire (doc L'Auto, Gallica BNF)

Les coureurs devaient courir en individuels, donc pas d’entre-aide…Le coureur était seul lors des courses, non accompagné donc sans soigneur, entraîneur, mécanicien… seulement autorisés aux étapes, mais qui devaient être agréés par l'organisation, avant le départ du Tour.

Le coureur ne pouvait pas être ravitaillé par un tiers, il devait prendre ses dispositions pour effectuer l'étape ou se ravitailler par ses soins sur le parcours comme par exemple, aller à une fontaine pour remplir sa gourde.

Illustration de Tristani (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)

Les coureurs devaient effectuer seuls les réparations. En cas de problème mécanique grave avec une bicyclette, le coureur peut en utiliser une autre, mais de marque différente. La voiture balai la ramassant pour la livrer à la ville d'arrivée pour permettre sa remise en état car elle devait être utilisée pour le prochain départ.

Le classement général était établi en comptabilisant les temps réalisés lors des 15 étapes.

Il va sans dire mais il était écrit que tout non-respect du règlement entraînait des pénalités (temps, argent…) voire l'exclusion.

Les commissaires de la course

Pour cette édition, les commissaires furent

   - Lucien Cazalis, ancien coureur
   - André Trialoux, ancien coureur et directeur sportif
   - XXX Dyvrande avocat à la Cour de Caen

Les voitures des officiels

Pour cette nouvelle édition du Tour, les officiels en charge de gérer et contrôler la course étaient toujours répartis dans plusieurs voitures

Le directeur du journal L'Auto et du Tour, Henri Desgranges, utilisa une conduite intérieure 15 HP Peugeot, il était accompagné par un membre du comité, H. Ducoin.

Le secrétaire général de l'épreuve, Robert Desmarets, fut dans une 15 CV F. De Bazelaire carrossée par le maître carrossier Paul Audineau pour la société La Carrosserie Française, installée à Levallois, route de la Révolte.

Auto 15 CV F. De Bazelaire (journal L'Auto, Gallica, BNF)

Une voiture Peugeot avec Alphonse Baugé le directeur du service des courses professionnelles et un commissaire de course.

Une voiture Claude Delage avec son propriétaire et un commissaire de course

Une voiture XXX avec un commissaire de course et XXX Ménard de La Rochelle.

D'autres voitures transportaient des invités, des journalistes…

Prix officiels distribués par L'Auto

Bien entendu, ce Tour de France comme les précédents était doté de nombreux prix attribués par l'organisateur, suivant les résultats des coureurs pour un montant total de 100 050,00 francs.

   Les primes pour les Touristes-routiers

Pour chaque étape, 17 primes : 200, 100 et 60 (15)
Pour le classement général, 6 primes : 2000, 1000, 600, 400, 100 (2)

   Les primes pour les coureurs de la 2^e catégorie

Pour chaque étape, 18 primes : 300, 200, 150 et 100 (15)
Pour le classement général, 6 primes : 3000, 1500, 800, 600, 500, 400 et 200

   Les primes pour les coureurs de la 1ère catégorie

Pour chaque étape, 22 primes : 1200, 600, 550, 450, 250, 150 et 100 (16)
Pour le classement général, 7 primes : 10000, 5000, 3000, 2000, 1000, 500 et 250

Illustration (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)

   Sommes complémentaires (article 80)

Cette catégorie bénéficiait en plus, article 80 du règlement, de 50% des sommes gagnées par les coureurs ayant abandonné. La décision revenait au directeur de la course en fonction de la situation de l'abandon. Le montant redistribué était réparti ainsi

   - 40% au premier
   - 20% au deuxième
   - 12% au troisième
   - 8% au quatrième
   - 5% au cinquième

Les 15% restant étant distribué, à part égales, entre tous les autres franchissant la dernière ligne d'arrivée.

Illustration (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)

Prix Gurtner

La maison Jules Gurtner, créée en 1907 et spécialisée dans le décolletage,  implantée à Pontarlier (Doubs), offrit 15 bicyclettes de la marque Sutter, réservées aux Touristes-routiers.

Extrait facture Cycle Sutter (coll. privée)

Une bicyclette était attribuée au vainqueur de chaque étape; réversible au deuxième si déjà précédemment vainqueur, et ainsi de suite.

Challenge La Vie au Grand Air

Le vainqueur final recevait le Challenge offert par le magazine illustré La Vie au Grand Air.

Autres prix

A ces prix, d'autres étaient liés à des dons (sociétés, commerçants, villes, individus…); ils étaient fort nombreux et certains de belles valeurs.

Par contre, une règlementation était en place pour les encadrer (que numéraire, conditions d'attribution faciles à déterminer…).

Belfort, ville de passage du Tour 1923

Comme écrit plus haut, Belfort après avoir été ville étape de 1907 à 1914, devint ville de passage après la fin de la Première Guerre Mondiale, à partir de 1919.

Le lundi 16 juillet 1923, Belfort et le Territoire étaient donc, à nouveau sur le parcours du Tour de France, lors de la 12e étape.

Carte postale Souvenir de Belfort (coll. privée)

Les coureurs rejoignaient Strasbourg depuis Genève, en passant par le col de la Faucille, Morez, Pontarlier, Morteau, Montbéliard, Belfort, Mulhouse et Colmar.

Paris, départ le 24 juin de la 17e édition

Comme l'année précédente, le Tour de France 1923 avait délaissé la place de la Concorde, pour s'expatrier à Luna-Park, porte Maillot, pour mieux maîtriser les débordements du public.

Carte postale Paris Luna Park (coll. privée)

Le rendez-vous pour le départ fut donné le samedi 24 juin à partir de 22h30 en ce lieu, où tous les concurrents devaient émarger la feuille de contrôle et recevoir leur dossard. Ces opérations furent effectuées sous la direction de Charles Ravaud de L'Auto. Il était assisté d'André Ravaud et des trois commissaires de course.

Si les coureurs entraient par la grande porte, le public avait accès au skating par la porte principale, en réglant un droit d'entrée de 2,00 francs.

Une foule considérable, malgré l'heure tardive, était venue pour voir et applaudir les coureurs, tant à l'intérieur du Luna Park qu'à l'extérieur, la maréchaussée sous le commandement du commissaire de police de Neuilly, avait bien du mal de contenir les excitations d'un public enthousiaste.

Illustration (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)

L'appel fut effectué à 0h45 et le départ fictif pour Argenteuil, fut donné à une heure aux 139 coureurs qualifiés précédés par la voiture officielle, une Voisin, dans laquelle se trouvait Charles Ravaud guidant le peloton pour rejoindre Argenteuil, en empruntant le boulevard Victor Hugo, les quais, le pont Bineau, Courbevoie et Colombes.

Tout le long du parcours, une double haie de spectateurs fit que les coureurs avaient du mal d'avancer… et que dire au pont d'Argenteuil !

Charles Ravaud, dès que les coureurs furent regroupés, tira le coup de révolver qui libéra les forçats de la route pour un parcours de 5386 kilomètres pour rejoindre… Paris, le 22 juillet, il était 2 h 15.

Carte postale Le pont d'Argenteuil (coll. privée)

Traversant Clermont (79^e km), le peloton était toujours aussi important, n'ayant perdu qu'une petite vingtaine d'unités. Il faut attendre, Montdidier (114^e km) atteint à 5h30, pour que l'étape se décante légèrement avec une échappée comprenant une soixantaine de coureurs dont tous les favoris.

À Abbeville (204e km), le peloton a maigri un peu, mais il comprenait encore une cinquantaine d'unités.  Quand il passa à Dieppe (259^e km) à 11 h 10, une trentaine de coureurs s'était détaché mais il fallut arriver à Fécamp (335^e km) pour qu'enfin la course se débride vraiment, après le ravitaillement par l'attaque de Robert Jacquinot suivi par le belge Hector Heusghem et Romain Bellenger qui vont malheureusement lâcher sur crevaison.

Carte postale Un bonjour de Dieppe (coll. privée)

Fort acclamé, Robert Jacquinot arriva seul au Havre et remporta une belle victoire sur cette première étape, avec  le temps de 13 h 51 mn 56 s, récidivant ainsi après celle remportée l'année précédente !

Il termina avec près de deux minutes (1 mn 55 s) d'avance sur un groupe de quatre coureurs groupés se départageant ainsi

  2^e : Ottavio Bottecchia (I)
  3^e : Romain Bellenger
  4^e : Hector Tiberghien (B)
  5^e : Léon Scieur (B)

Carte postale Robert Jacquinot (coll. privée)

Seuls 129 coureurs franchirent la ligne d'arrivée de cette 1ère étape.

Passons quelques étapes…

12^e étape, départ de Genève

Au départ de Genève, le 16 juillet, pour la 12e étape, le peloton ne comprenait plus que 49 unités, composé de 15 coureurs de la Première Catégorie, 10 de la Deuxième et 24 Touristes-routiers.

Illustration (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)

Parmi ceux-ci, les régionaux de l'étape avec le suisse Henri Collé (1^ère C.) de Genève pointé à la 5^e place du classement général, Jean Kienlen (T-R) et Charles Loew (T-R) de Colmar, et Joseph Muller (1^ère C.) de Strasbourg.

Carte postale Une pensée de Genève (coll. privée)

Vainqueur de l'étape Briançon-Genève, le leader du classement général était Henri Pélissier, devant

   2e Ottavio Bottecchia (I) à 29 mn 12 s
   3e Romain Bellenger à 1 h5 mn 14 s
   4e Hector Tiberghien (B) à 1 h 20 mn 46 s
   5e Henri Collé (S) à 2 h 3 mn 37 s

Carte postale Henri Pélissier (coll. privée)

Le départ, le 16 juillet

Après une journée de repos, les coureurs devaient donc remonter sur leur monture pour une nouvelle étape, la 12^e, entre Genève et Strasbourg, 371 kilomètres avec le franchissement du col de la Faucille (1322 mètres), placé au 27^e kilomètre.

Après avoir satisfait à l'enregistrement à la table de contrôle installée au Grand Café Lyrique, boulevard du Théâtre, les 48 coureurs rescapés des Alpes, car le belge Léon Van Aken avait abandonné, se rendirent rue de Montbrillant devant la brasserie où fut donné le départ, comme d'habitude, dès potron-minet, à 2 heures du matin. Ils partirent sous la pluie.

Carte postale Genève Boulevard du Théâtre (coll. privée)

Dans le col de la Faucille (27^e km), sous un épais brouillard et de crachin, 4 coureurs devançaient d'une minute, un peloton d'une vingtaine de coureurs dont le maillot Jaune; les italiens Giovanni Rossignoli et Giuseppe Ruffoni, les belges Hector Tiberghiem et Marcel Buysse, qui voulaient certainement se dégourdir les jambes !

Carte postale Col de la Faucille (coll. privée)

Au passage de Pontarlier (88e km), à 7 h 27, le peloton était constitué d'une trentaine d'unités acclamé par une forte assistance. Un peu avant 10 heures, ce ne fut pas moins d'une quarantaine de coureurs qui passa à Maiche (157e km); la course n'était pas décantée !

Comme souvent à Montbéliard (200^e km), la foule s'était agglutinée sur le passage du Tour, pour applaudir les forçats de la route; à 11 h40, une quarantaine de coureurs était toujours ensemble…

Carte postale Montbéliard Multivue (coll. privée)

L'entrée dans le Territoire de Belfort se fit par Châtenois, avec pas mal de retard sur l'horaire prévu et toujours sous la forme d'un peloton.

Carte postale Châtenois les Forges Grande Rue (coll. privée)

Il poursuivit sa route par Trétudans, puis Danjoutin pour aborder la Cité du Lion, par le faubourg de Montbéliard.

Fin de la première partie de l'article.

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder à la seconde partie de l'article.

Épilogue

Après les années reines de 1907 à 1914, où Belfort fut ville étape, vint après la fin de la Première Guerre Mondiale, des années un peu moins royales, car le Territoire de Belfort n'était plus que traversé par les coureurs du Tour de France ! L'Alsace libérée du joug allemand et Strasbourg avaient déclassé cet ancien arrondissement du Haut-Rhin !

Dans cette première partie de l'article, on découvre l'organisation de cette édition, les tenants et aboutissants, la 1^ère étape et le début de l'étape entre Genève et Strasbourg avec un français en tête du classement général, Henri Pélissier.

JM

Liens pour accéder aux articles cités

Sommaire des Tours de France : Cliquer ici

Tour de France 1923 Belfort ville de passage (2e partie) : Cliquer ici

Références presse : Journal L'Auto (Gallica, BNF), Journaux L’Alsace et La Frontière (Coll. Archives départementales du Territoire de Belfort), Livre Tour de France Histoire extraordinaire des géants de la route

Référence Web : Wikipédia, Site La Grande Boucle, Divers autres Sites…

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