Tour de France 1923, Belfort ville de passage (2e partie)
À la fin de la première partie de l'article, le Tour de France 1923 arrivait dans le Territoire de Belfort pour simplement… le traverser comme lors des éditions précédentes, depuis 1919 !
Lors de cette 12e étape Genève-Strasbourg, du 16 juillet 1923, toutefois, les coureurs s'arrêtèrent quelques instants car ils devaient émarger la feuille de contrôle à Belfort.
Carte du parcours (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)
La Grande Boucle avait même snobé le Ballon d'Alsace, lui qui fut le premier sommet gravi en 1905 !
NA : En fin de texte des liens permettent d'accéder à la 1ère partie de l'article et au Sommaire recensant l'ensemble des articles sur le Tour de France.
Seconde partie de l'article
Belfort, au 217e kilomètre
Le passage à Belfort, du moins pas le passage mais la non arrivée de l'étape, frustrait un peu les amoureux de la Petite Reine du secteur. Il n'empêcha pas tout de même qu'ils soient déjà très nombreux dès 10 heures sur les trottoirs de la ville, avec la cohue dès le faubourg de Montbéliard.
Carte postale Faubourg de Montbéliard (coll. JM)
Ils durent les attendre près de deux heures, car les coureurs étaient très en retard sur l'horaire annoncé (10h47).
Côté organisation, l'expérience acquise au fil des années fit que cet exercice n'était pas un problème pour Charles Chaussin, le correspondant du journal L'Auto; il savait qu'il pouvait compter sur la mobilisation de nombreuses personnes volontaires dont les sociétaires du VCB (Vélo Club Belfortain), du président Albert Schneitter et de plusieurs de ses membres dont XXX XXX Prévot le vice-président, XXX Petitjean, XXX Forestier, XXX Laurin, XXX Vander, A. Fulleringer, Laslaz, Lentz père et fils, Karm, Eugène Calbe, XXX Lejeune, XXX Marion…
Carte de membre du VCB (coll. JM)
La sécurité était assurée par la police municipale.
La table de contrôle était installée au café des Halles, quai Vauban.
Carte photo Belfort Café des Halles (coll. JM)
Après le faubourg de Montbéliard, le parcours intra-muros empruntait le pont Carnot, puis le quai Vauban où était prévu le contrôle.
Parcours du Tour dans Belfort (réal. BF)
Mais l'attente fut enfin récompensée, dans un premier temps par l'arrivée de L'Auto ouvreuse où siégeaient le secrétaire général de l'épreuve, Robert Desmarets et le commissaire Cazalis; ce dernier corrigea la feuille de contrôle en barrant le nom du belge Léon Van Aken n'ayant pas pris le départ à Genève.
Quelques minutes plus tard, un rugissement se fit entendre pas celui du Lion, vexé de ne pas être le centre des attentions, de plus concurrencé par le lion Peugeot, mais celui de la foule car enfin, les coureurs tant attendus se pointèrent !
Illustration Journal L'Auto (coll. Gallica, BNF)
Si le Tour ne s'arrêtait pas dans la Cité du Lion, les coureurs s'arrêtèrent eux, du moins, quelques secondes pour émarger la feuille de contrôle.
À 12h38, le premier fut Joseph Muller, le strasbourgeois, avec quelques tours de roues d'avance sur un groupe d'une quinzaine d'unités comprenant l'italien Ottavio Bottecchia, Robert Jacquinot le vainqueur de la première étape, les frères Henri (maillot Jaune) et Francis Pélissier, Louis Mottiat, les belges Gaston Degy, Théophile Beeckmann, Marcel Huot, le suisse Collé…
Égrenés, d'autres groupes arrivèrent et le dernier coureur Daniel Masson signa à 13h30, donc avec peu de retard, en fin de compte, sur le strasbourgeois !
Pour cette édition, il n'y avait pas de représentant du département.
L'alsacien profita de la côte de l'avenue du Capitaine de la Laurencie pour s'échapper du peloton de tête; il poursuivit son effort dans la côte du faubourg de Brisach, à destination de Roppe.
Henri Pélissier passant la Porte du Vallon
(journal L'Excelsior, doc.Rétronews)
*Apparemment d'après mon spécialiste belfortain, Bernard, le cliché serait inversé gauche-droite !
Les coureurs quittèrent le Territoire de Belfort après le passage à Lachapelle-sous-Rougemont; Joseph Muller entra détaché en Alsace, tout un symbole.
Carte postale Lachapelle-sous-Rougemont (coll. privée)
Ils n'utilisèrent pas le tramway, celui-ci étant au terminus !
En direction de Strasbourg
Depuis 1919, le Tour de France venait chaque année sur les terres alsaciennes reconquises et revenues au sein de la Patrie française; L'Alsace fut annexée en 1871 par les allemands lors du Traité de Francfort. La roue avait tournée dans le bon sens…
Annonce Journal L'Auto (coll. Gallica, BNF)
Comme les années précédentes, les alsaciens et alsaciennes étaient nombreux au bord des routes, voire plus. La foule des grands jours, à Mulhouse (258e km), attendait avec impatience les forçats de la route, pour les applaudir chaleureusement. Ils vont être récompensés car le premier était le strasbourgeois, l'Alsacien Joseph Muller; ce fut une folie.
Carte postale Un bonjour de Mulhouse (coll. privée)
Lui qui était le deuxième en 1922, avait 5 minutes d'avance sur un groupe de dix coureurs emmenés par l'italien Ottavio Bottecchia, Robert Jacquinot le vainqueur de la première étape, les frères Henri et Francis Pélissier…
Joseph Muller (journal Miroir des Sports, doc. Gallica, BNF)
Joseph Muller poursuivit sa course en tête et arriva sous les acclamations à Colmar (274e km), devançant de 26 minutes, à peu près le même groupe de poursuivants.
L’arrivée à Strasbourg
Pour la 5e année consécutive, Strasbourg était ville étape (arrivée et départ), avec le final sur le vélodrome du Parc des Sports de Schiltigheim.
Carte postale Souvenir de Strasbourg (coll. privée)
Avec une confortable avance, le strasbourgeois Joseph Muller put profiter pleinement de sa victoire pour la plus grande joie des spectateurs qui s'étaient déplacé en nombre tant dans la ville qu'au stade archi plein.
Joseph Muller, illustration (journal Le Petit Journal, doc. Gallica, BNF)
Après sa 2e place l'année précédente, il obtenait la consécration sur les terres qui l'ont vu naître.
Joseph Muller avec son épouse et son fils
(journal L'Excelsior, Rétronews)
Près de 25 minutes plus tard, 24 mn 34 s exactement, arrivèrent Marcel Huot et le belge Lucien Buysse, ce dernier gagna le sprint. Il fallut attendre 10 minutes, pour voir arriver un groupe de 12 coureurs, réglé par les belges Benjamin Mortier et Louis Mottiat; Henri Pélissier, le maillot Jaune termina avec les autres dans le même temps.
Classement général
Cette étape n'eut pas d'impact sur le classement général, seul le belge Hector Tiberghien perdit une bonne dizaine de minutes
1. Henri Pélissier
2. Ottavio Bottecchia (I) à 29 mn 12 s
3. Romain Bellenger à 1 h 5 mn 14 s
4. Hector Tiberghien (B) à 1 h 33 mn 14 s
5. Henri Collé (S) à 2 h 3 mn 37 s
Carte postale Henri Pélissier (coll. privée)
N'ayant pas eu de saut de chaîne… sautons à la dernière étape !
Dernière étape : Dunkerque - Paris
Le 22 juillet, plus que 48 rescapés au départ de Dunkerque, sur les 139 coureurs présents au Vésinet, pour effectuer les 340 derniers kilomètres pour rejoindre la capitale; 15 Première catégorie, 9 Deuxième catégorie et 24 Touristes-routiers.
Carte postale Un souvenir de Dunkerque (coll. privée)
Cette dernière étape ne devait pas avoir d'incidence sur le classement général dominé par le Maillot jaune Henri Pélissier qui possédait une demi-heure (30 mn 39 s) sur l'italien Ottavio Bottecchia et plus d'une heure trente sur Romain Bellenger !
Après les enregistrements effectués à la table de contrôle installée au Café des Arcades, place Jean-Bart, sous la responsabilité du correspondant de L'Auto, Yvon Capelle, les coureurs rejoignirent le lieu de départ, sur le quai de Saint-Omer, le long du canal de Bourbourg.
Un nombreux public était venu soutenir les coureurs pour cette étape finale du Tour de France 1923 dont le top du départ fut donné à 2 heures du matin, par Robert Desmarets, le secrétaire général de l'épreuve.
Carte postale Dunkerque Place des Arcades (coll. privée)
Les 48 coureurs avaient décidé de rester ensemble, implicitement ou d'une façon coordonnée, une grande partie du trajet, en musardant un peu; ils traversèrent groupés Calais (42e km), Boulogne-sur-Mer (82e km) et Abbeville (163e km).
Il fallut attendre Beauvais (249e km) pour voir un 1er peloton qui avait perdu un tiers de son effectif, sans perdre les leaders.
Carte postale Souvenir de Beauvais (coll. privée)
La course s'était quand même décantée à Poissy (314e km), car un groupe de 10 coureurs menait la danse… avec dans l'orchestre, les frères Pélissier, Francis et Henri (maillot Jaune), Georges Cuvelier, Arsène Alancourt, Romain Bellanger (3e), Léon Despontin, Gaston Degy… Au passage de Ville-d'Avray (339e km), toujours la même configuration.
Peu avant Paris, un regroupement se fit grossissant le peloton à 25 unités pour entrer dans la capitale dans un ordre pas trop dispersé mais très en retard, pour le rendez-vous sur la ligne d'arrivée; il fallait profiter des derniers kilomètres ensemble après avoir effectué plus de 5300 kilomètres sur les mêmes routes, appréhender les mêmes difficultés !
Le Parc des Princes
Comme pour chaque arrivée, le Parc des Princes et les alentours furent envahis très tôt dans la journée, il est vrai que les places étaient chères à obtenir pour être bien placées même hors du stade; où là, les places étaient chères et payantes.
Carte postale Boulogne Vélodrome Parc des Princes (coll. privée)
Un beau programme fut concocté et proposé aux spectateurs en attendant l'arrivée des coureurs, avec le Championnat de France junior sur 700 mètres remporté par Lucien Michard, le Match des jeunes sur 700 mètres avec la victoire de XXX Marcot, le Prix du Galibier sur 2 manches de 10 kilomètres avec XXX Devoissoux en vainqueur, mais aussi le Prix des indemnités sur 2 kilomètres et la course de Primes.
Carte postale Boulogne Vélodrome Parc des Princes
Départ d'une course (coll. privée)
Sans oublier le clou de la journée, un match entre Victor Linard et Georges Sérés en trois manches (10 km en ligne, 10 km en poursuite et 10 km en ligne), remporté par le belge Linard sur le Champion de France.
Carte postale Georges Sérés (coll. privée)
Bien entendu… la musique fut de la partie avec l’orchestre du Vélodrome auquel s’associa la musique du 5e régiment d’infanterie, les fanfares de l’Avant-garde de Choisy, de Diane du Grand-Montrouge, des Turcos de Villejuif et la Saint-Cyrienne, pour délivrer leurs partitions favorites.
Pour cette édition, les organisateurs avaient invité Jean Alavoine, 2e du classement général, qui avait dû abandonner lors de 11e étape, entre Briançon et Genève, suite à une chute dans la descente du col de l'Isoard, se fracturant le bras, mais terminant tout de même l'étape.
Carte postale Jean Alavoine Illustration Jack Plunkett (coll. privée)
Il fut chargé de remettre les différentes gerbes à l'arrivée.
Retour… sur le Tour pour les derniers tours de roues
Les coureurs devaient entrer dans le vélodrome par la nouvelle Porte de Bordeaux-Paris, avec la ligne droite à effectuer et un tour complet.
Voulant récidiver, le vainqueur à Dunkerque décida d’entrer en premier et seul sur le vélodrome en prenant une quinzaine de mètres au peloton, qui ne l’avait pas vu venir ! Pourtant il était avec eux… un roublard ce calaisien ! Avec cette petite avance, les autres coureurs ne purent le rejoindre malgré le tour de piste à effectuer.
Comme en 1911, Félix Goethals remporta la dernière étape à Paris, en 15 h 19 mn 36 s, succédant au belge Philippe Thys qui remporta l'édition de 1922.
Carte postale Félix Goethals (coll. privée)
Il devançait d'une vingtaine de mètres, le leader du classement Henri Pélissier, le belge Louis Mottiat, Robert Jacquinot et Arsène Alancourt.
Une belle victoire française, la 12e sur ce Tour de France 1923, avec celles de Robert Jacquinot (1ère et 5e), Henri Pélissier (3e, 10e et 11e), Jean Alavoine (6e, 7e et 9e), Joseph Muller (12e), Romain Bellenger (13e) et Félix Goethals (14 et 15e).
Les trois autres victoires revinrent à l'italien Ottavio Bottecchia (2e) et aux belges Albert Dejonghe (4e) et Lucien Buysse (8e).
Classement général du Tour de France 1923
La victoire finale revint à Henri Pélissier qui avait pris la tête du classement général lors de la 10e étape, entre Nice et Briançon, reprenant plus de 46 minutes à l'italien Ottavio Bottecchia, le leader au départ de Nice.
Il la conserva jusqu'à Paris.
Illustration Henri Pélissier (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)
Enfin, un français remportait une édition du Tour de France, il succédait à Gustave Garrigou vainqueur… en 1911, une éternité ! La 10e victoire sur les 17 éditions, les 7 autres consécutifs étant dans l'escarcelle des belges.
La suite du classement
2e : Ottavio Bottecchia (I), à 30 mn 41 s
3e : Romain Bellenger, à 1 h 4 mn 43 s
4e : Hector Tiberghien (B), 1 h 29 mn 16 s
5e : Arsène Alancourt, à 2 h 6 mn 40 s
La 2e révélation de cette édition fut l'italien Ottavio Bottecchia, un futur crack.
Carte postale Ottavio Bottecchia (coll. privée)
Il gagna la 2e étape et porta le maillot jaune sur les 3e et 4e étape; il fut le premier italien à porter cette tunique.
Un classement général aux points, comme l'année précédente, aurait donné les mêmes résultats pour les quatre premiers !
Publicité Hutchinson (journal L'Auto, doc. Gallica, BNF)
La moyenne du Tour s'élevait à 24,468 kilomètres/heure.
Classement Deuxième catégorie
Le suisse Henri Collé termina 1er de la Deuxième catégorie en 225 h 44 mn 13s, en prenant une très belle 6e place au classement général
Carte postale Henri Collé (coll. privée)
Il devançait deux français, Eugène Dhers (Armor-Dunlop) et Joseph Normand (Davy-Wolber) dans cette catégorie, classés 9e et 15e respectivement du classement général.
Classement Touristes-routiers
L'italien Ottavio Pratesi remporta la 1ère place des Touristes-routiers en 225 50 mn 36 s, en se classant à la 12e place; il précédait Camille Botte (19e) et Henri Touzard (24e).
Image Ottavio Pratesi sur cycle Baggi et pneus Samyn (coll. privée)
Classement des marques
Au palmarès des marques, Peugeot, associé à Wolber pour les pneus, pouvait être fier des résultats de ses routiers avec le gain du classement général et 11 victoires d'étape.
Les récompenses
Les primes de L'Auto pour les professionnels
Pour cette édition, Henri Pélissier toucha le montant de 17638,25 francs dont 10000,00 pour la victoire finale.
Quant aux suivants
Ottavio Bottecchia : 10579,25 francs
Romain Bellenger : 6135,25 francs
Hector Tiberghien (B) : 5380,25 francs
Marcel Buysse (B) : 2696,50 francs
…
Billet de 10 francs 1920 (coll. privée)
Ce ne furent pas les seuls prix, d'autres primes furent offertes par de généreux et nombreux donateurs… tout au long du parcours de cette 17e édition du Tour de France.
Anecdote
À 34 ans, Henri Pélissier était le plus ancien vainqueur du Tour de France en ayant 34 ans et 6 mois.
Il était le frère aîné de Francis qui gagna 4 étapes en 1927, de la 2e à la 5e et de Charles vainqueur en 1930, de la 2e étape
Le vainqueur du Tour de France 1923
Henri Pélissier est né le 22 janvier 1889, à Paris, dans une famille forte de cinq enfants; il est le deuxième de la fratrie.
Carte postale Souvenir de Paris (coll. privée)
Il eut sa première bicyclette à l'âge de 11 ans, un vélo d'occasion de femme, un des premiers du quartier, rue de Mesnil (16e).
Très rapidement, il va aider son père aux travaux de la ferme; il quitta l'école à 13 ans. Il économisa sous après sous pour acquérir un vélo de course en 1904 qu'il cacha chez un ami…
Il effectua sa première vrai course… au Parc des Princes, mais fut éliminé dès la première série. Mais cet échec fut une vraie source de motivation car l'année suivante, il gagna la course aller-retour Ville-d'Avray – Coignières.
Carte postale Henri Pélissier (coll. privée)
Il intégra son premier club en 1906. Il fallut attendre 1908, pour qu'il remporte une course interclubs, le Grand Prix de Clichy avec le gain d'un vélo de course.
Henri quitta le domicile familial, le courant ne passait plus avec son père et il devint apprenti électricien, tout en continuant à courir mais sans vraiment de résultats probants dans un premier temps. Mais en 1910, la roue tourna dans le bon sens car il va engranger les succès, Paris-Le Havre, Paris-Paris-Plage, Villers-Meaux-Villers, 9e étape du Tour des Indépendants et il finit à la 3e place du classement général.
Les principales victoires ou places marquantes des années suivantes
1911 : Tour de Lombardie, Milan-Turin, Course des Trois Capitales
1912 : Milan-San Remo, 1ère et 2e étapes du Tour de Belgique…
1913 : Tour de Lombardie, 3e étape du Tour de France
1914 : Tour de France 10e, 12e et 15e étapes, et 2e place du classement
1917 : Trouville-Paris, 2e au Tour de Lombardie
1919 : Champion de France sur route, Paris-Roubaix, Bordeaux-Paris…
Carte postale Henri Pélissier Vainqueur Paris-Bordeaux 1919
(coll. privée)
1920 : Paris-Bruxelles, Tour de Lombardie, 3e et 4e étapes du TdeF…
1921 : Paris-Roubaix, 2e championnat de France sur route…
1922 : Paris-Tours, Paris-Nancy, Circuit de Paris…
1923 : Voir ci-dessus, 2e Grand Prix Wolber, 3e championnat de France…
1924 : 2e championnat de France, 2e GP Wolber, 2e Tour Pays Basque…
1925 : 7e Paris-Roubaix
1926 : 6e Paris-Roubaix
Carte postale Henri Pélissier Illustration Jack Plunkett (coll. privée)
Henri Pélissier (nommé La Ficelle) décéda le 1er mai 1935 à Dampierre (Yvelines).
Épilogue
Le Territoire de Belfort ne voyait plus que passer le Tour de France depuis 1919, la Cité du Lion était déçue de ne plus être ville étape comme de 1907 à 1914 ! Strasbourg avait pris sa place depuis que l'Alsace était libérée du joug allemand.
Mais ce passage rassemblait toujours de très nombreux spectateurs venant voir les forçats de la route et les applaudir.
Après des années dominées par les belges, Henri Pélissier rétablissait enfin l'alternance en apportant la 17e édition du Tour de France, à son pays sevré d'une victoire depuis 1911.
JM
Liens pour accéder aux articles cités
Sommaire des Tours de France : Cliquer ici
Tour de France 1923, Belfort ville de passage (1ère partie) : Cliquer ici
Références presse : Journal L'Auto (Gallica, BNF), Journaux L’Alsace et La Frontière (Coll. Archives départementales du Territoire de Belfort), Livre Tour de France Histoire extraordinaire des géants de la route
Référence Web : Wikipédia, Site La Grande Boucle, Divers autres Sites…
Infos pratiques
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