Belflorissimo 2019, le Tour en fleurs et aussi… le Tour de France
Du 10 au 12 mai 2019, Belflorissimo fêtait son 36e anniversaire.
Fière de ses 4 fleurs, Belfort, après l’appel du grand large lors de l’édition 2018 de Belflorissimo, proposait cette année le thème ‘’Le Tour en fleurs’’ en ligne avec le départ du Tour de France le 12 juillet de la Cité du Lion; en quelque sorte, le mariage de la Reine-marguerite avec la Petite reine !
Avant-propos
Si le marché aux fleurs, son marché gastronomique et artisanal sont toujours d’ampleur, il en est tout autre du nombre de massifs implantés entre la gare et la mairie !
Encore plus que l’année dernière, le nombre de massifs présents se réduit de plus en plus, ils ne sont plus que 16, quand ils étaient encore 22 en 2018 et 32 en 2017 !
On aurait pu espérer que pour coller au thème, il y en aurait eu au moins 21 comme les 21 étapes du Tour de France 2019 !
Apparemment, plusieurs participants des années précédentes ont eu peur de ne pas avoir la résistance pour participer… à cette épreuve !
Et en plus, hormis pour quelques uns, le thème choisi n’a pas été très fédérateur, plusieurs se sont perdus en cours de route !
Toutefois, pour poursuivre cette série entamée en 2013 et coller à cette thématique, j’ai décidé de perfuser la présentation des massifs non pas avec du glyphosate mais avec des piqûres de rappel sur les coureurs ayant décroché une victoire sur les routes du département !
Je vous propose de partir à la découverte des massifs réalisés par les mains vertes de plusieurs entités (jardiniers de villes et jardiniers d’en ville, écoles, fleuristes, horticulteurs, paysagistes, pépiniéristes…), en partant de la gare pour rejoindre place d’Armes, et en citant les 16 derniers vainqueurs d’une étape du Tour de France à Belfort ou au Ballon d’Alsace, en partant du plus éloigné au plus récent !
Faubourg de France
Massif de l’Amicale des jardiniers municipaux
Le premier massif qu’on découvre en entrant dans le faubourg de France, est celui de l’Amicale des jardiniers municipaux.
Comme quoi un thème peut être décliné de différentes façons… les jardiniers, qui ont plusieurs roues à leurs vélos, ont choisi de faire appel à la prestidigitation !
Plusieurs questions peuvent nous interpeller !
La magie va-t-elle fonctionner ? Qu’elle est le champion qui se cache derrière l’As ?
Ou cherche-t-on à nous faire prendre des cartes à jouer pour des images Panini de cyclisme à collectionner ?
Comme annoncé précédemment, je vais associer un massif à une victoire d’un As ou champion d’un jour d’une étape terrifortaine du Tour de France.
Nous remontons au 22 juillet 1929, où le vainqueur de l’étape Evian-Belfort fut le français Charles Pélissier qui devança sur le stade du Champ de Mars ses adversaires, devant plus de 4000 personnes pour La Frontière et 6000 personnes pour L’Alsace !.
Carte postale Charles Pélissier (coll. privée)
Charles Pélissier arriva avec 25 minutes d’avance sur ses poursuivants dont André Leducq (2e) et Antonin Magne (3e) ! Il les avait lâchés au ravitaillement de Morez.
Massif du Cours Notre-Dame des Anges
Pour le massif suivant, quelle était la volonté du Cours Notre-Dame des Anges, en présentant 16 carrés de plantes, pour s’intégrer au thème ?
Car il reprend explicitement le thème suggéré, avec l’élaboration de son titre ‘’TDF 2019’’, composé à partir de morceaux de bois !
L’année suivante, en 1930, l’étape se déroulait entre Evian et Belfort, le vainqueur, en ce 23 juillet, fut le belge Frans Bonduel qui régla au sprint la dizaine de coureurs échappés.
Carte postale Frans Bonduel (coll. privée)
Charles Pélissier pris le 2e place, ne pouvant renouveler sa victoire de l’année précédente dans la Cité du Lion.
Massif du LEP de Valdoie
Toujours dans le faubourg de France, le 3e massif est une réalisation du LEP de Valdoie, mais là aussi, j’ai du mal de trouver le lien avec le thème de Belflorissimo 2019 !
Qu’ont voulu représenter les élèves du Lycée d’Enseignement Professionnel Agricole ? Mystère !
Le 21 juillet 1931, le vainqueur à Belfort fut l’italien Raffaele Di Paco qui remporta l’étape, elle aussi partie d’Evian, devant l’allemand Ludwig Geyer.
Carte postale Raffaele Di Paco (coll. privée)
Le lendemain les coureurs partaient pour Colmar mais pas par la route la plus directe car ils effectuèrent un détour… par Gérardmer !
Massif de l'Ecole élémentaire Aragon, classe de CP
Le massif suivant, toujours élaboré par des élèves, celui-ci par ceux du cours préparatoire de l’Ecole élémentaire Louis Aragon, met en scène non pas un tour de France mais un Tour du Monde !
Ce Tour du Monde des plantes, tel est le titre donné à ce massif, s’articule sous la forme d’un jeu de l’Oie, qui parcourt différents pays de la planète, avec un départ d’Haïti pour une arrivée en Moldavie.
Vu le contexte, ici point de cycliste, seulement quelques véhicules…
Toujours au départ d’Evian, l’étape du Tour de France du 25 juillet 1932 fut remportée par le français André Leducq, il devançait le vainqueur de l’année précédente, Raffaele Di Paco !
Carte postale André Leducq (coll. privée)
Le lendemain pour la 16e étape, le Tour partait sur les routes d’Alsace pour rejoindre Strasbourg avec dans le peloton le vainqueur à Belfort et maillot jaune, André Leducq qui avait pris la tunique dès la 3e étape et l’amena à Paris.
Massif de l'Ecole élémentaire Jean Moulin, classe de CM
Restons avec des élèves, ceux du cours moyen de l’Ecole élémentaire Jean Moulin qui ont imaginé un Tour des bonnes pratiques !
La caravane des coureurs au lieu de vanter les publicités pour les marques, elle est chargée de rappeler des pratiques saines comme ''Plus de pesticides" (la suppression), ''Plus d’herbicides" (la suppression), "Protégeons les polinisateurs'', ''Sauvez les abeilles'' qui sont des leitmotivs sortis tout droit du BSP* !
*BSP : Bon Sens Paysan
En 1933, le départ de l’étape fut donné à Metz avec passage par le Ballon d’Alsace où l’espagnol Vicente Trueba dit La Puce passa en tête. Un groupe de 10 coureurs arriva sur la piste en terre du Champ de Mars où le belge Jean Aerts remporta la victoire à Belfort, en ce vendredi 30 juin.
Carte postale Jean Aerts (coll. privée)
Cette édition vit la création du Grand Prix de la montagne, qui fut remporté par ce même espagnol, Vicente Trueba.
Rue Pierre Proudhon
Massif Centre culturel & social des Barres et du Mont
Al'entrée de la rue Pierre Prudhon, la massif réalisé par le Centre culturel & social des Barres et du Mont est un Tour des saisons... le Tour de France est passé à la trappe !
Cette présentation montre que le fil vert des saisons est plus que perturbé !
Avec un printemps où les cultures ne se développent pas ou peu, où l’été subit un manque d’eau notable,
où l’automne ressemble à l’été et où l’hiver semble succéder au printemps !
Comme l’année précédente, l’étape rejoignant Belfort, partait de Metz le 6 juillet 1934. La victoire revint au français Roger Lapébie qui gagna le sprint effectué par huit coureurs ayant une petite marge d’une bonne minute sur les suivants.
Carte postale Roger Lapébie (coll. privée)
Le départ du lendemain fut à partir du faubourg de Montbéliard, devant le restaurant Danjean pour rejoindre Evian lors de la 5e étape.
Faubourg de France (suite)
Massif Commune de Phaffans
Là, à nouveau, on est très loin du Tour de France, les jardiniers de la Commune de Phaffans sont partis sur une autre planète ! Préférant le grand Tour du Monde à la petite boucle…
Car avec la présence de cette sphère et des formes représentées par les plants, on est face à un planisphère végétal.
En 1935, Metz est toujours la ville de départ. Le belge Jean Aerts remporta au sprint sa 2e victoire à Belfort après 7 heures de course, le dimanche le 7 juillet sur la piste du Champ de Mars, devant ses quatre adversaires.
Carte postale Jean Aerts (coll. privée)
Ces deux victoires (1933 & 1935) à Belfort, fut une première pour cette ville lors des Tour de France après la Première Guerre Mondiale. Avant Guerre, François Faber avait franchi en premier la ligne d’arrivée dans la Cité du Lion par trois fois (1908, 1909 et 1911).
8 Massif Maison de quartier des Forges
Avec le massif de la Maison de quartier des Forges, on retrouve le Tour de France via, entre-autre avec cette roue lenticulaire !
Par contre, une question est posée ‘’A qui le Tour ?’’
Qui a la réponse ?
Pour la 4e étape du Tour de France du 10 juillet 1936, le départ s’effectua à nouveau de Metz pour rejoindre Belfort par le Ballon d’Alsace. La victoire revint au français Maurice Archambaud, qui au passage revêtait le maillot jaune.
Carte postale Maurice Archambaud (coll. privée)
Le premier au passage au sommet du Ballon d’Alsace était le deuxième de l’étape, l’espagnol Federico Ezquerra.
Massif Comité des Fêtes de la ville de Belfort
Le massif du Comité des Fêtes de la ville de Belfort ne pouvait pas se permettre d’être hors sujet, il devait être dans le thème ! Je dirai même plus, il devait en faire la promotion !
Belle réussite et clin d’œil sympathique pour la Planche-des-Belles-Filles où l’arrivée de la 6e étape sera prononcée le 11 juillet, pour la 4e fois après 2012, 2014 et 2017.
Cette étape précédant le départ à Belfort, le lendemain, le vendredi 12 juillet, à destination de Chalon-sur-Saône.
En 1937, pour rejoindre Belfort, les coureurs partirent de… Metz pour la 5e fois consécutive. En ce 3 juillet, ce fut l’allemand Erich Bautz qui franchit seul, détaché, la ligne d’arrivée sur le stade du Champ de Mars, après avoir passé en tête au Ballon d’Alsace.
Carte postale Erich Bautz (coll. privée)
Cette victoire à Belfort, comme pour son prédécesseur, était aussi synonyme de Maillot jaune, la tunique qu’il va revêtir pour partir le lendemain en direction de Genève. Cette étape se déroula en trois tronçons; Belfort-Lons-le-Saunier, Lons-le-Saunier-Champagnole et Champagnole-Genève !
Massif Association des jardins ouvriers
Avec ce massif, on a quitté les routes du Tour de France… l’Association des jardins ouvriers semble nous emmener sur une plage !
On peut le penser en voyant les quatre pin-up sur le sable au grain de copeaux de bois et leurs sunglasses top fun !
Après des étapes nord-sud, revinrent des étapes sud-nord. Le 28 juillet 1938, l’étape reliant Belfort, partait de Besançon, une première. La victoire revint au belge Emile Masson qui remporta le sprint face à l’allemand Otto Weckerling.
Carte postale Emile Masson (coll. privée)
Mais la journée n’était pas terminée pour les forçats de la route car la ligne d’arrivée fut aussi ligne de départ, une petite heure plus tard, pour la 2e demi-étape en direction de Strasbourg.
Massif Le Savoir vert
L’entreprise paysagiste de Bavilliers, Le Savoir vert, a démontré tout son savoir faire avec la réalisation de son massif.
Son motif représente la ligne de départ du Tour de France avec en son centre le coureur porteur du Maillot jaune. Si les inscriptions ‘’Départ’’ et ‘’Belfort’’ sont bien présentes, par contre, pas de trace du nom du maillot jaune, un oubli ?
Après 11 années consécutives, de 1927 à 1938, la Grande Boucle ne va plus s’arrêter à Belfort pendant 22 ans; il est vrai que le Tour de France fit une pause de 1940 à 1946 suite à la Seconde Guerre Mondiale.
Il revint dans la Cité du Lion, comme ligne d’arrivée et de départ en 1961.
Parti de Strasbourg, les coureurs virent la victoire revenir au belge Joseph Planckaert qui arriva avec plus de 4 minutes sur son poursuivant l’italien Graziano Battistini.
Carte postale Joseph Planckaert (coll. privée)
Ce 30 juin, il était parti seul dans le col de la Schlucht pour effectuer les 85 derniers kilomètres avec au passage, l’ascension du Ballon d’Alsace.
Place Corbis
Avant de poursuivre ce Tour, je vous propose une journée de repos pour se plonger le temps de quelques clichés dans le marché…
En 2017, les plots de sécurité étaient décorés avec des fleurs !
Pour cette édition 2019, les deux couleurs auraient pu représenter les couleurs des maillots distinctifs, hormis qu’il faudrait que le plot soit blanc avec les petits pois rouges et surtout il manque le plot jaune…
Quelques clichés de Bernard pris dans ce jardin éphémère…
Comme depuis plusieurs années, quelques voitures nous replongent dans le passé, mais aussi des invités de marque avec quelques vélos anciens.
Reprenons notre parcours par étape.
Massif Ville de Belfort
Le massif de la Ville de Belfort, à n’en pas douter, obtiendrait le Maillot jaune si un classement était effectué !
Avec sa carte de France végétale et minérale où est dessiné, via des plantations, le parcours de la 106e édition, l’oeuvre plante le décor !
Que dire des demi-roues en fond de décor dont l’une liste les 21 étapes ? Simplement que les jardiniers en connaissait un rayon…
Le seul petit grief que l’on pourrait faire à la réalisation de ce massif est, la présence de cet arc de triomphe un peu trop artificiel dans cet environnement naturel…
A nouveau, le Tour de France évite le Territoire de Belfort, hormis un passage en 1964, lors de l’étape Fribourg-Besançon.
Il faut attendre 1967 pour que Belfort reçoive à nouveau la Grande Boucle. Le 7 juillet, le français Lucien Aimar remporta la victoire au Ballon d’Alsace, une première pour cette arrivée au sommet !
Carte postale Lucien Aimar (coll. privée)
Le lendemain, les coureurs effectuaient une étape… de repos dans la Cité du Lion.
Boulevard Carnot
Massif Association Belflorissimo
Le massif de l’Association Belflorissimo est en ligne avec le thème.
Pour éviter le constat du dépouillement, le massif a été habillé de plusieurs maillots jaunes avec les noms des villes concernées par l’étape; Belfort, Héricourt, Arbois et Chalon-sur-Saône.
En 1969, à nouveau le sommet du Ballon d’Alsace était ligne d’arrivée d’une étape du Tour de France, avec un départ de Mulhouse. La victoire revint au belge Eddy Merckx qui inscrivait le 20 juillet son nom sur ce massif vosgien.
Carte postale Eddy Merckx (coll. privée)
Ce fut lors de cette étape qu’il va reprendre le Maillot Jaune, s’assurer d’une bonne marge sur ses adversaires au classement général et conserver ce maillot jusqu’à Paris !
14 Massif Jonathan Nature
Le paysagiste Jonathan Nature propose un massif ordonné mixant le végétal avec le minéral.
A défaut des pavés du nord, une allée piégeuse a pourtant fait des dégâts chez les coureurs comme on peut le constater en voyant ces roues emberlificotées !
Pour la 3e fois, le Tour de France arrivait au Ballon d’Alsace. Après 1967 et 1969, ce sommet était au programme de la 17e étape, le 20 juillet 1972. Cette difficulté en fin d’étape, fut enlevée par le français Bernard Thévenet après 213 kilomètres depuis Pontarlier.
Carte postale Bernard Thévenet (coll. privée)
Cette victoire fut acquise dans le dernier kilomètre, surprenant les deux hommes forts à qui la victoire semblait revenir…
Massif Au coquelicot
Comme à chaque contribution du fleuriste Au Coquelicot, le massif réalisé est toujours assez volumineux et en hauteur.
Par contre, le thème à traiter a été oublié… pour mettre à l’honneur le coquelicot.
Après 17 années d’absence d’arrivée du Tour de France à Belfort, en 1978, la Grande Boucle revint dans la Cité du Lion, dans le cadre de la 19e étape. Venant de Lausanne, en ce 20 juillet, vit la victoire du belge Marc Demeyer qui régla au sprint ses 10 adversaires échappés avec lui à 25 kilomètres de l’arrivée.
Carte postale Marc Demeyer (coll. privée)
1978 vit le premier Tour de France gagné par Bernard Hinault.
Place d’Armes, le parvis de la mairie
Massif Ville de Leonberg
Nous arrivons au dernier massif, la seizième étape de notre Tour. La réalisation est due à la Ville de Leonberg
Là aussi, un massif qui a loupé son Tour pourtant avec un peu d’imagination, il aurait été aisé de tracer une route sinueuse se rendant sur les pentes de cette montagne, en y adjoignant quelques coureurs.
Avec cette dernière étape, le dernier Tour de France qui vit une arrivée dans le Territoire de Belfort. Elle date du 10 juillet 1979, lors de la 13e étape parti de Metz.
Elle va consacrer le français Pierre-Raymond Villemiane qui franchit le 1er la ligne d’arrivée au sommet du Ballon d’Alsace.
Carte postale Pierre-Raymond Villemiane (coll. privée)
Il faisait parti d’une échappée formée de 14 coureurs dès le 17e kilomètre. Bien qu’arrivé en 2e position derrière Giovanni Battaglin, il fut déclaré vainqueur suite au contrôle anti-dopage positif de l’italien.
NA : Si la dernière arrivée date de 1979, le dernier départ, lui, date de 2012 où l'on vit Thibaut Pinot gagner à Porrentruy (Suisse).
Epilogue
Les organisateurs en choisissant le thème Le Tour en fleurs avait derrière la tête, je pense, une forte suscitation pour que celui débouche sur des massifs à connotation Tour de France, Belfort étant ville de départ le 12 juillet !
Mais la majorité des massifs ont fait l'école buissonnière, ayant raté le bon braquet !
JM
Reportage photographique : BF & JM
Liens pour accéder aux articles cités
Pour revoir les éditions précédentes de Belflorissimo : Cliquer ici
Pour découvrir les articles sur le Tour de France : Cliquer ici
Référentiel presse : Les journaux L’Alsace et La Frontière (collections Archives départementales du 90)
Référentiel Web : Wikipédia, La Grande Boucle
Infos pratiques
Vous pouvez laisser des commentaires sur cette présentation via le lien "Commentaires" en fin de l'article après la liste des tags.
Les textes en gras et soulignés sont des liens vers d'autres articles... En cliquant dessus vous êtes dirigés vers ceux-ci.
En cliquant sur une photo ou un document, vous pouvez l’agrandir.
---o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o-----o---