Tour de France 2001, à Faverois pour le ravitaillement

Pour finaliser les Tours de France dont le millésime finissant par "1" ayant passé dans le Territoire de Belfort depuis sa création en 1903, voici le dernier, le Tour de France 2001. Les précédents étant 1911, 1921, 1931 et 1961.

Extrait Journal Le Pays (doc. AMB)

Lors de cette édition, le Tour fit un passage éclair dans l'Est du département mais un passage tout de même ! Donc exit Belfort et le Ballon d'Alsace, les coureurs passèrent par les communes de Courtelevant, de Faverois où se déroula le ravitaillement, puis Delle, Fêche-l'Église et Beaucourt.

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder au Sommaire des Tours de France où sont récapitulés tous les articles sur cette compétition, dont ceux sités.

Préambule

Drôle de Tour de France car l'américain Lance Armstrong qui gagna cette édition, fut disqualifié par l'UCI (Union du Cyclisme International), le 26 octobre 2012, de sa victoire comme celles acquises lors d'étapes tout comme sa présence dans tous les classements, pour cause de dopage.

La une du journal L'Express (CH) 23 octobre 2012

Cette décision fut appliquée pour les Tours de France de 1999 à 2005.

L'UCI décida que les victoires ne seraient pas accordées à d'autres coureurs et les classements modifiés.

Historique du Tour de France sur les routes du Territoire de Belfort

Avec cette 88e édition, le Tour de France venait pour la 49e fois sur les routes du Territoire de Belfort :

 - 19e passage dans le Territoire de Belfort
 - 22 fois avec Belfort comme ville étape (arrivée et départ)
 - 1 fois Belfort ville d'arrivée
 - 7 fois Belfort ville de départ
 - 18 fois en passant par le Ballon d'Alsace
 - 4 fois avec l'arrivée au Ballon d'Alsace (départ de Belfort)

Carte postale Territoire de Belfort (coll. privée)

Belfort, ville de passage : 1905, 1906, 1919 à 1926, 1947 à 1949,  1957, 1964, 1977, 1982, 1997 et 2001
Belfort, ville étape (arrivée et départ) : 1907 à 1914, 1927 à 1938, 1961 et 1967
Belfort, ville d'arrivée : 1978
Belfort, ville départ : 1967, 1969, 1970, 1972, 1979, 1988 et 2000
Ballon d'Alsace, passage au sommet : 1905 à 1914, 1930, 1933 à 1937, 1952 et 1961
Ballon, arrivée au sommet : 1967, 1969, 1972 et 1979

Tour de France, le parcours 2001

Pour cette 88^e édition, le Tour de France se déroula du 7 au 29 juillet 2001 sur un parcours de 3454 kilomètres en 20 étapes dans le sens horaire.

Tracé du Tour de France 1961 (création BF)

Lors de cette nouvelle édition, pas moins de treize nouvelles villes recurent le Tour, Saint-Omer (D), Anvers (A), Bar-le-Duc (A), Commercy (D), Chamrousse (A), Ax-les-Thermes - Plateau de Bonascre (A), Foix (D), Lavaur (A), Castelsarrasin (A), Sarran (A), Saint-Amand-Montrond (A), Évry (A) et Corbeil-Essonnes (D).

Parmi ces villes ou lieux, trois cols ou ascensions inédits, Adelspach, Chamrousse (A) et Ax-les-Thermes - Plateau de Bonascre (A).

Le départ s'effectua de Dunkerque et l'arrivée finale à Paris, eut lieu sur Champs Élysées.

Particularités en 2001

Au programme du Tour de France 2001, 3 étapes en Belgique et 4 étapes avec course contre-la-montre.

Carte postale Carte Tour de France 2001 (coll. JM)

Trois individuelles :

  -Prologue à Dunkerque, 8,2 km,
  -Grenoble – Chamrousse, 32 km,
  -Montluçon - Saint-Amand-Montrond, 61 km.

Une par équipes entre Verdun et Bar-le-Duc, 67 km.

Les coureurs eurent 2 journées de repos à Perpignan et à Pau.

Les équipes engagées sur le Tour

Pour cette édition, 21 équipes de marques de 9 coureurs, furent présentes au départ de Dunkerque, dont 6 françaises.

Les favoris

En 2001, l'américain Lance Armstrong était le favori suite à ses victoires en 1999 et 2000.

Ses concurrents étaient en premier l'allemand Jan Ullrich, 2^e en 2000 et l'espagnol Joseba Beloki, 3^e en 2000. D'un degré moindre, l'italien Francesco Casagrande et Christophe Moreau.

Tour de France 2001, départ de Dunkerque

À partir de 1967, le Tour démarra avec un prologue sous forme de contre-la-montre qui fut institué et considéré comme une pré-étape. En 2001, il fut couru à Dunkerque, le 7 juillet, sur 8,2 kilomètres.

Extrait FDC Dunkerque 7 juillet 2001 (coll. privée)

Il fut remporté par le belfortain Christophe Moreau à plus de 52 kilomètres heure (52,714) devant l'Espagnol Igor Gonzalès de Galdeano à 3 secondes, l'Américain Lance Armstrong à 4s, l'Allemand Jan Ullrich à 7s ex aequo avec Florent Brard, le Champion de France du contre-la-montre.

Carte postale Christophe Moreau (coll. privée)

NA : Lance Armstrong fut disqualifié de sa 4^e place par décision de l'UCI du 26 octobre 2012.

Cette victoire permit à Christophe Moreau d'endosser le Maillot jaune, son premier. Il le porta sur la 1^ère étape entre Saint-Omer et Boulogne-sur-Mer.

Carte postale Christophe Moreau Maillot jaune (coll. JM)

Mais à la fin de la 2^e étape, la tunique passa sur les épaules du Belge Marc Wauters, vainqueur de l'étape à Anvers.

Carte postale Marc Wauters (coll. Privée)

Christophe Moreau dans le peloton perdit 22 secondes sur le vainqueur et passa à la 4^e place à 27 secondes

15 juillet 1961, départ de Colmar pour Pontarlier

L'étape précédente entre Strasbourg et Colmar en passant par les Vosges et ses cols sauf celui du Ballon d'Alsace, a vu la victoire de Laurent Jalabert de l'équipe CSC-Tiscali, arrivé détaché; fêtant ainsi, de la plus belle manière, la Fête Nationale !

Carte postale Laurent Jalabert (coll. privée)

Il récidivait après sa victoire du 14 juillet 1995, à Mendes.

Parti avec 4 autres coureurs dès le 90^e kilomètre, il avait profité de la chute de l'talien Yvan Basso dans la descente du Linge (138^e km, 976 m), pour prendre un peu d'avance sur ses adversaires du jour.

Départ de Colmar

La 8^e étape emmenait les coureurs entre Colmar et Pontarlier sur un parcours de 222,5 kilomètres.

Cette étape avait la particularité de suivre les frontières Allemande et Suisse.

Le porteur du Maillot jaune était l'Allemand Jan Voigt.

L'étape du jour (L'Est Républicain, doc. AMB)

Le parcours de l'étape passait par Balgau, Sierentz, Altkirch, le Territoire de Belfort, Pont-de-Roide, Saint-Hyppolite, Morteau pour rejoindre Pontarlier.

L'espagnol Txema Del Olmo ne prit pas le départ, il fut exclu par son équipe Euskatel suite à la présence d'EPO dans une analyse d'urine, lors d'un contrôle anti-dopage effectué trois jours avant.

Au départ de Colmar et le reste de la journée, le temps fut des plus maussade, avec beaucoup de pluie. Le départ fut donné à 13h10, aux 176 coureurs encore qualifiés.

Extrait Enveloppe Colmar (coll. privée)

Elle n'a pas pourtant refroidi les ardeurs des coureurs, tout au moins, les quinze qui dès le 5^e kilomètre, quittèrent le peloton pour effectuer une échappée au long cours jusqu'à Pontarlier !

Ils partirent en deux temps, Nicola Loda (Fassa), les belges Marc Wauters (Rabobank) et Ludo Dierckxens (Lampre), et l'espagnol Aïtor Gonzalez (Kelme) furent les premiers à lancer l'offensive.

Ils furent rejoints par Pascal Chanteur et l'allemand Sven Teutenberg (Festina), les néerlandais Bram De Groot et Erik Dekker (Rabobank), Kivilef (COF), l'australien Stuart O'Grady (Crédit Agricole), François Simon (Bonjour), Jacky Durand (FDJ), le néerlandais Servais Knaven (Domo), Ludovic Turpin (AG2R), les Kazakhs Andrei Kivilev (Cofidis) et Vinokourov (Deutsche Telecom).

Ce dernier suite à une crevaison dut se résigner à attendre le peloton et laisser partir les 14 coureurs.

Au village d'Heidwiller (70^e km), peu avant Altkirch, le sprint intermédiaire fut remporté par Durand devant Stuart O'Grady et Sven Teutenberg. L'Australien s'empara du Maillot vert, et même le Maillot jaune virtuel car le peloton possédait un retard de 15mn 10s.

Les coureurs de l'échappée (photo L'Est Républicain, doc AMB)

Si la pluie, et le froid indu, avait boosté l'échappée, inversement, elle avait tétanisé le peloton qui va continuer à cumuler du retard, 20 minutes au 82^e kilomètre.

15 juillet 2001, de Courtelevant à Beaucourt

Donc en 2001, le Tour de France bouda Belfort comme en 1977.

Par ailleurs, sur la carte présente dans le journal L'Est Républicain, montrant le profil de l'étape, le Territoire de Belfort n'était même pas présent !

Seuls le Haut-Rhin et le Doubs furent représentés.

Pourtant le Territoire de Belfort fut bien traversé, les coureurs venant du Haut-Rhin par Seppois-le-Bas, empruntèrent la D463, passèrent par Courtelevant, Faverois, puis la D26 pour rejoindre Delle, Fêche-l'Église et Beaucourt puis entra dans le Doubs par Badevel en direction d'Audincourt…

Le passage dans le Territoire de Belfort (réal. BF & JM)

A noter que les coureurs entrèrent et sortirent, en réalité par deux fois dans le département 90, car après Fêche-l'Église, ils passèrent par la commune du Doubs, Badevel, avant de rejoindre Beaucourt !

Malgré la pluie et le froid, de nombreux spectateurs avaient affronter cette météo exécrable pour attendre et voir passer le Tour de France. Une éclaircie fut le passage de la caravane publicitaire qui récompensa ces courageux. Mais les conditions météorologiques en avaient résigné beaucoup plus, tenter à regarder le tour depuis leur fauteuil devant la télévision !

Leur nombre aurait été plus conséquent avec une météo moins maussade, du moins, avec moins de pluie !

Comme quoi la météo fut contraire, l'hélicoptère de la télévision dut se résoudre à rester au sol.

Courtelevant

Les coureurs quittèrent le Haut-Rhin et entrèrent dans le département du Territoire de Belfort par le village de Courtelevant.

Les coureurs à Courtelevant (photo Le Pays – AFP, doc. AMB)

Faverois

L'organisation du Tour avait choisi la commune de Faverois pour permettre le ravitaillement des coureurs.

Le ravitaillement à Faverois (photo Le Pays, doc AMB)

Au ravitaillement, les coureurs ne voulaient plus d'eau… on peut les comprendre !

Le local, Christophe Moreau, avec l'accord de peloton, prit un peu d'avance pour effectuer une partie des quelques 21 kilomètres sur le Territoire de Belfort, détaché, pour profiter de l'accueil du public et de ses fans.

Delle

La maison de retraite des Quatre-saisons à Delle, accueillit une exposition sur le cycle, plusieurs machines anciennes dont un grand bi datant de 1870.

L'expo, et non l'EPO donna du peps (photo Le Pays, doc. AMB)

La pluie fit qu'elle fut un lieu où vint un nombreux public.

Fêche-l'Église

Une partie du fan-club de Christophe Moreau, avec son président Gille Dirand, avait pris position à Fêche-l'Église. Une banderole était installée à l'entrée du village.

Fan-club & banderole (Photo L'Est Républicain, doc. AMB)

Le parasol de pluie était un équipement d'actualité, en ce 15 juillet.

Beaucourt

Au sommet de la côte à Beaucourt (111,5 km), Ludo Dierckxens passa devant Andrei Kivilev, Marc Wauters…

Carte postale Ludo Dierckxens (coll. privée)

Dans la côte, Christophe Moreau s'arrêta pour saluer des fans et des amis, ainsi que son frère Eric. Il réintégra le peloton lors de son passage, pointé maintenant à 30 minutes.

Carte postale Christophe Moreau (coll. privée)

Même sur le peu de kilomètres à effectuer dans le département, le peloton prit du retard; la pluie le freinait plus que l'échappée, pour le moins… en regardant le chronomètre. Il aurait augmenté de 5 minutes d'après la presse…

Les coureurs quittèrent le Territoire de Belfort pour entrer dans le Doubs.

15 juillet, arrivée à Pontarlier

Au passage à Sainte-Hyppolite, un public plus nombreux avait pris position dans la côte, lieu stratégique permettant de mieux voir les coureurs quand un rideau de pluie n'obstruait pas la vue.

Carte postale Pontarlier (coll. privée)

Dans les derniers 50 kilomètres, l'entente dans l'échappée ne fut plus au beau fixe… plusieurs attaques successives la firent éclater. Elle arriva en 3 groupes à Pontarlier, avec en premier 4 coureurs qui pouvaient chacun prétendre au gain de l'étape.

Le plus rapide au sprint fut le néerlandais Erik Dekker, devançant l'espagnol Aitor Gonzalez et son consitoyen Servais Knaven; le belge Marc Wauters finissant à 4 secondes, il avait travaillé pour que son coéquipier soit vainqueur, avec réussite.

Photo Erik Dekker (coll. privée)

Pour la petite histoire, il n'y avait pas de ligne au sol car la peinture (à l'eau) utilisée à cet effet ne tenait pas au sol, lavée par la pluie.

Le 2^e groupe arriva avec un débours de 2mn 32s emmené par l'australien Stuart O'Grady, devant l'allemand Sven Teutenberg, Jacky Durand et les autres coureurs de l'échappée du matin sauf Pascal Chanteur qui avait lâché le groupe et termina à 9mn 23s du vainqueur.

Quant au peloton, il se pointa avec plus de 30 minutes de retard ce qui aurait dû éliminer les 161 coureurs en faisant parti ! Que prirent comme décision les commissaires… appliquer le règlement ou trouver une solution pour tordre les aiguilles du chronomètre ? La réponse à ce difficile dilemme fut d'augmenter le délai de retard "accepté" pour que le peloton resta un peloton…

Le classement général fut profondément modifié… le Maillot jaune fut endossé par l'australien Stuart O'Grady, devant François Simon à 4mn 22s et le néerlandais Bram De Groot à 21mn 16s.

Carte postale Stuart O'Grady (coll. privée)

Les favoris potentiels étaient donc rejetés à plus de 30 minutes.

Gérard Jugnot

A Morteau, un saisonnier un peu particulier était présent sur le bord de la route, Gérard Jugnot. Le comédien tournait un film au village Les Gras, commune située entre Morteau et la Suisse, où il jouait le rôle d'un charcutier pendant l'occupation en 1942, qui fit passer un enfant juif en Suisse.

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder à la vidéo de l'INA sur YouTube de cette étape.

Le film qui n'avait pas encore de titre, fut un succès, Monsieur Batignole réalisé par le comédien.

Affiche Film Monsieur Batignole (coll. privée)

En 2003, le film eut un césar, attribué à Jean-Paul Rouve, celui du meilleur espoir masculin.

Si le film eut un succès d'estime, ses passages répétés à la télévision font de belles audiences.

Classement général final à Paris

La 20^e et dernière étape, se déroula entre la ville de Corbeil-Essonnes, nouveauté sur le Tour, et Paris. Cette dernière étape était cruciale pour la dernière ligne droite du Classement par points, car tout pouvait se jouer ce dernier jour, l'australien Stuart O'Grady ne possédait que 2 points d'avance sur l'allemand Erik Zabel !

Même avant d'arriver sur les Champs Élysées, deux sprints intermédiaires rapportant des points étaient au programme pouvant modifier le classement, ce qui fut le cas. Car l'Allemand gagna le premier et finit 2^e au second, passant devant l'australien (2^e et 3^e), il récupérait virtuellement le Maillot vert. Mais, il restait encore un dernier juge de paix, le classement de l'étape à venir…

La victoire revint au Tchèque Jan Svorada qui passa la ligne d'arrivée devant les deux rivaux, l'allemand Erik Zabel et l'australien Stuart O'Grady.

Carte postale Jan Svorada (coll. privée)

Il termina 8^e à ce classement final; le 3^e étant l'italien Alessandro Petacchi.

Lors de ce Tour de France 2001, les Français remportèrent 3 étapes individuelles :

 - le prologue : Christophe Moreau
 - la 4e étape, Huy (Bel) – Verdun : Laurent Jalabert
 - la 7^e étape, Strasbourg – Colmar : Laurent Jalabert

L'équipe française Cofidis s'adjugea le contre-la-montre de la 5^e étape entre Verdun et Bar-le-Duc.

L'allemand Erik Zabel en décrocha trois, les 1^ère, 3^e et 17^e étapes.

Carte postale Erik Zabel (coll. privée)

Lance Armstrong en récolta quatre qui furent annulées en 2012 par le CIO.

Classement général

En 2001, la victoire au Classement général revint à Lance Armstrong devant l'allemand Jan Ullrich à 6mn 44s et l'espagnol Joseba Beloki. En 2012, la victoire de l'américain lui fut retirée comme les autres.

Le 1^er français fut François Simon à la 6^e place, le 2^e Didier Rous à la 11^e place et le 3^e Laurent Jalabert à la 19^e place.

François Simon porta le Maillot Jaune de la 10^e à la 12^e étape.

Carte postale François Simon Maillot jaune (coll. privée)

Le classement du Meilleur grimpeur revint à Laurent Jalabert (258 points), devant Jan Ullrich (211 pts), Laurent Roux (200 pts), Lance Armstrong et l'Italien Stefano Garzelli (164 pts).

Carte postale Laurent Jalabert (coll. privée)

Par ailleurs, il gagna le Classement de la combativité devant Laurent Roux et l'allemand Jens Voigt.

Lui aussi, le classement de l'américain (4e place) fut annulé en 2012.

144 coureurs franchirent la ligne d'arrivée aux Champs Élysées, ils étaient 189 au départ de Dunkerque.

Christophe Moreau

Le belfortain ne fut pas présent à l'étape finale sur les Champ Élysées car il avait dû abandonner dès la 12e étape suite à un coup de froid attrapé lors de la 7^e étape (Colmar – Pontarlier), un comble !

Carte postale Christophe Moreau (coll. JM)

Son bilan sur ses 15 participations sur le Tour :

 - 1996 : 75^e
 - 1997 : 19e
 - 1998 : L'équipe Festina fut exclue à la 7^e étape pour cause de dopage
 - 1999 : 27^e
 - 2000 : 4^e
 - 2001 : Vainqueur du prologue, maillot jaune sur les 1ère et 2^e étapes, abandon à la 12^e
 - 2002 : Abandon à la 15^e étape
 - 2003 : 8^e
 - 2004 : 12^e étape
 - 2005 : 11^e étape
 - 2006 : 7^e
 - 2007 : 37^e étape
 - 2008 : Abandon à la 7^e étape
 - 2009 : 29^e
 - 2010 : 22e

Donc sa meilleure place fut en celle obtenue en 2000 avec sa 4^e place au classement général.

Épilogue

Le Tour de France 2001 a cette particularité comme ceux de 1999, 2000, de 2002 à 2005 de ne pas avoir de vainqueur pour cause de dopage de l'américain Lance Armstrong; l'UCI n'ayant pas voulu ré attribuer les titres et modifier les classements en 2012.

Le Tour de France de passage dans l'est du département du Territoire de Belfort permis aux spectateurs de ce secteur de voir les coureurs mais ils furent contrariés par un temps très maussade, avec une pluie incessante enlevant une part de magie. Les fans du local Christophe Moreau furent nombreux sur le parcours.

JM

Liens pour accéder aux articles cités

Sommaire des Tours de France : Cliquer ici

Vidéo de l'étape Colmar – Pontarlier (INA) sur YouTube : Cliquer ici

Références presse : Journaux L'Est Républicain et Le Pays (collection Archives Municipales de Belfort, AMB),

Référence Web : Wikipédia, Site La Grande Boucle, Site Le Tour, Divers autres Sites…

Infos pratiques  

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