29 février 2024, La Bougie du Sapeur

Depuis 2016, je propose la découverte d’un journal un peu particulier car il n’est diffusé que tous les quatre ans, tout comme le jour choisi, le 29 février ! Il s’agit de "La Bougie du Sapeur".

L’édition du 29 février 2024 (coll. JM)

En cette année 2024, le numéro 12 est venu s‘afficher dans les kiosques et bureaux de tabac.

Pour mémoire

La Bougie du Sapeur fut éditée pour la première fois le 29 février 1980, à l’initiative de Jacques Debuisson, décédé en 2020; il ne parait donc que lors des années bissextiles et fait une grande place au Sapeur Camember de l’illustre précurseur de la bande dessinée, Christophe.

NA : Pour mémoire, une année bissextile est une année divisible par quatre et non divisible par 100.

NA : En fin de texte, des liens permettent d’accéder aux articles consacrés sur l’historique de ce journal, sur Christophe, le père du Sapeur Camembert et sur ce facétieux militaire.

La Bougie du Sapeur s’enflamme en couleur !

Pour sa 12^e édition quadriennale, La Bougie du Sapeur fait une infidélité à ses prédécesseuses, elle concerne sa présentation, en choisissant de s’afficher avec une grande variété de couleurs, délaissant ainsi sa traditionnelle mise en page privilégiant le noir et le rouge, depuis la 4^e édition.

La Bougie du Sapeur n°4, 29 février 1992

Le tirage pour cette 12^e édition devrait être de 200 000 exemplaires, comme celle de l’édition précédente, en 2020. La vente s’éleva à 120 000 exemplaires; pour le premier numéro, le tirage initial fut de 8 000 exemplaires mais, nécessité fit, qu’un fort réassortiment fut effectué pour atteindre les 30 000 exemplaires, suite à la très forte demande des vendeurs de journaux.

L’édition du 29 février 2024 comporte 20 pages dont un nouveau supplément !

Que nous a concocté La Bougie du Sapeur ?

Pour cette 12e édition, le journal propose de très nombreux articles dans une démarche de faire fonctionner les zygomatiques des lecteurs, une volonté assumée. Il œuvre dans un créneau journalistique, on dirait aujourd’hui une niche, en proposant toujours sa ligne éditoriale d’être "Un journal satirique mais non méchant !"

Pas moins de 80 articles, courts ou longs, sont présents via à un panel de journalistes pertinents et caustiques, ainsi qu’à l’œil aiguisé d’illustrateurs, sous la direction de Jean d’INDY, cumulant les postes de directeur de la rédaction, rédacteur en chef et homme à tout faire; surement sous la surveillance céleste du fondateur Jacques Debuisson.

La rédaction de bénévoles au profit du journal

Jean d’Indy a rejoint l’équipe du journal en 1992, et en devint le rédacteur en chef et le directeur de la publication. Il poursuit l’œuvre journalistique de l'initiateur. 

Les bénéfices des ventes 2024 seront utilisés comme pour les éditions précédentes pour la fabrication du prochain numéro et le reste est versé à l’association "À tire d’ailes", qui gère La Maison des oiseaux, à La Chartre, commune dans l’Indre, au sud-est de Châteauroux.

Quelques titres d’articles

Comme ses confrères, le journal La Bougie du Sapeur est construit sous forme de rubriques : Vie politique, Notre vie, Économie / Écologie, Faits divers, Vie internationale, Culture, Art de vivre, La Bougie Madame, Littérature, Spectacles / Médias / Loisirs, Dernière minute.

Pour tenter de donner un aperçu du contenu du journal, en voici quelques titres piochés au hasard : Ce que les hommes doivent savoir avant de devenir des femmes, L’éloge de la paresse et le droit de glander, Supprimer le 14 juillet, Les consommateurs sont des abrutis, Pour une vraie réforme de l’école (enfin) ! Petit couillon est de venu grand, La Covid aurait pu sauver Jeanne d’Arc, L’Europe en boîte…

Un sujet parmi tant d’autres… "Le rythme endiablé des suisses"

"Nos voisins, les Suisses ont la réputation de vivre selon un rythme calme, posé, lent, c’est au nom de cette douceur de vivre que le journal genevois Météore est publié uniquement les lundi 13, soit, selon des années, deux à trois fois par an. Un rythme endiablé et, donc, dangereux pour la santé, vu sous l’angle des traditions de La Bougie du Sapeur."

Pour ne pas oublier… "N’oubliez pas Liz Truss"

Les invités de La Bougie du Sapeur

Pour cette édition, trois invités Nicolas d’Estienne d’Orves, Guy Savoy et Michel Galabru

Avec une interview du philosophe Nicolas d’Estienne d’Orves concernant son livre "Dictionnaire amoureux de mauvais goût"; la France a-t-elle la médaille d’or du mauvais goût ? Le mauvais goût serait celui des autres…

Le chef Guy Savoy propose une recette "Les huitres géantes"

La liste des ingrédients pour donner l’eau des huitres à la bouche…

Quant à Michel Galabru, décédé en 2016, une interview posthume avec ses mots.

Un donneur de leçons… de rire

La Bougie Féminine

Le supplément créé en 1988, "La Bougie Madame" est devenu une rubrique à part entière du journal dès l’édition suivante, le "La Bougie Féminine".

J’ai choisi deux articles

"La Covid aurait pu sauver Jeanne d’Arc"

"Le féminisme par l’absurde"

Le supplément : Le Sapeur sportif

Comme annoncé, la 12^e édition comprend un nouveau supplément, "Le Sapeur sportif". Une sorte de tradition pour ce journal qui dès, la 3^e édition en 1988, proposa le supplément "La Bougie Madame", en 2004, pour sa 7^e édition, "La Bougie du Sapeur-Dimanche", vu que le 29 février 2004 était… un dimanche, en 2012 (9^e), "La Bougie coquine", en 2016 (10^e), "La Bougie du Sapeur Collector" et en 2020 (11^e), "La Bougie verte".

NA : En fin de texte, un lien permet d’accéder à l’article de 2020, permettant d’en savoir un peu plus sur ces différentes éditions avec leur supplément.

Revenons sur le supplément de cette 12^e édition comprenant quatre pages incluses dans La Bougie du Sapeur.

En-tête du supplément Le Sapeur sportif

Ce supplément colle parfaitement à l’actualité avec les Jeux Olympiques; certains me rétorqueront les Jeux, c’est tous les quatre ans donc ce n’est pas une info ! Oui, peut-être, mais ce n’est pas tous les quatre ans que les Jeux Olympiques se déroulent à Paris (et autres lieux)… cette compétition mondiale est attachée à une ville et non à un pays, même si de nombreuses épreuves sont déportées dans d’autres lieux en France.

Pour donner un petit aperçu d’articles présent en ce supplément, celui de la "Langueur"

"Le virus de la Covid n’épargne aucune catégorie de personnes, et même des sportifs, dont on pourrait croire que la vie saine offre des protections particulières. Que nenni ! Ils sont nombreux à mal se remettre des conséquences de la Covid et à être las, voire épuisés. Afin de répondre à une demande croissante, le Comité Olympique français réfléchit à la création de la nouvelle discipline : le saut… en langueur."

Concernant le lancer du poids, nous avons des spécialistes… "Poids lourd"

Un autre fumeux… "Ça fume"

"De nombreux joueurs de tennis ont exprimés leurs inquiétudes, dont Gaël Monfils, à la suite de la prolifération d’odeurs de cannabis sur les cours de l’US Open de tennis ! C’est légal à New York mais interdit de fumer dans l’enceinte de Flushing Meadows. Qu’aurait dit Arthur Ashe ? Les organisateurs britanniques de Wimbledon s‘inquiètent pour leur gazon…"

Épilogue

Voici une présentation très partielle d’un journal un peu particulier, La Bougie du Sapeur ne consommant que très peu de papier et d’encre, car ne paraissant que tous les quatre ans !

Mais elle ne laisse pas son encre dans sa poche… préférant mettre en lumière certaines dérives ou crétineries dépassant l'entendement.

JM

Liens pour accéder aux articles cités

Christophe, le père du Sapeur Camember : Cliquer ici

29 février 2016, La Bougie du Sapeur (historique n°1) : Cliquer ici

29 février 2020, La Bougie du Sapeur (historique n°2) : Cliquer ici

29 février, année bissextile : Cliquer ici

Infos pratiques

Vous pouvez laisser des commentaires sur cette présentation via le lien "Commentaires" en fin de l'article après la liste des tags.

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