Le TGV-PSE inauguré le 22 septembre 1981

MAJ le 11 octobre 2021

Après une campagne d'essais poussée, le temps vint aux Rames TGV-PSE (Train à Grande Vitesse Paris Sud Est) d'assurer leur service commercial, sur la toute nouvelle ligne LGV SE (Ligne Grande Vitesse Sud Est) construite spécifiquement pour ce nouveau matériel, entre Paris et Lyon.

Mais avant de débuter le service commercial le 27 septembre 1981, une rame fut inaugurée le 22 septembre 1981, par le Président de la République.

François Mitterrand lors de l'inauguration  (extrait photo LVR, coll. JM)

Cette inauguration débuta à la gare Brotteaux à Lyon, en voici le film à petite vitesse…

NA : En fin de texte, un lien permet d'accéder au Sommaire des articles sur le TGV-PSE.

Le TGV-PSE

En juillet 1978, la première rame TGV-PSE, dite de présérie, sortit du site Alsthom de Belfort, où furent fabriquées les deux motrices et réalisée la mise en rame avec le tronçon venant d'Aytré (La Rochelle) de la Rame n°01. Elle effectua une longue campagne d'essais pour éprouver en dynamique ce nouveau matériel.

Photo Rame TGV-PSE en Alsace (coll. JM)

La rame composée de 2 motrices et de 8 remorques portait une robe orange définie par le designer Jacques Cooper.

Une autre particularité de ce matériel, c'est qu'il circule sur une ligne spécifique, une ligne à Grande Vitesse, construite à cette fin.

Inauguration présidentielle

Le 22 septembre 1981, il y a 40 ans, le 1^er TGV-PSE commercial fut inauguré par le Président de la République, François Mitterrand.

Extrait FDC François Mitterrand (coll. privée)

Gare Brotteaux à Lyon

À 17h30, le chef de l'état fut accueilli devant la façade de la gare Brotteaux à Lyon, par quatre de ses ministres, Charles Fiterman pour lesTransports, Jean-Pierre Chevènement pour la Recherche et de la Technologie, ex maire de Belfort, Michel Jobert du Commerce extérieur, et le villeurbannais Charles Hernu pour la Défense, venu en voisin. Il y avait aussi Louis Mermaz, président de l'Assemblée nationale et maire de Vienne, André Chadeau le président de la SNCF…

 

André Chadeau, directeur SNCF (extrait photo AFP)

Ce dernier s'adressant au Président de la République lui dit "Par votre présence à cette inauguration, vous voulez bien souligner l'intérêt que l'État, en la personne de son premier magistrat, porte à l'œuvre nationale que constitue la ligne nouvelle Paris-Sud-Est et le train à grande vitesse. La SNCF vous en est d'autant plus reconnaissante que c'est la première fois, depuis sa création, que le chef de l'État assiste personnellement à une manifestation ferroviaire d'une telle ampleur."

Après quelques échanges sur le clou de la journée, où le président rappela qu'il était fils de cheminot, il déposa une gerbe au Monument aux morts de la gare, puis se rendit sur les quais de la gare car un timing serré était prévu pour ce programme.

Voyage inaugural

François Mitterrand monta dans la rame à la gare de Lyon-Brotteaux pour un départ un peu avant 18 heures, 17h56 pour être précis. Il était accompagné des premiers ministres sis-nommés, du président de la SNCF, et d'autres, invités à partager le voyage présidentiel, dont des journalistes.

Carte postale TGV-PSE en gare de Lyon-Brotteaux (col. Privée)

NA : À partir de 1983, les TGV quittèrent cette gare qui fut fermée, pour celle de La Part-Dieu, nouvellement construite et opérationnelle dès le 13 juin.

Nombreux restèrent à quai dont des personnalités et beaucoup de journalistes qui pilonnèrent de questions, Jean Dupuis, le directeur adjoint de la SNCF et Jean-Marie Metzler, l'ingénieur en chef à la direction du matériel. Le premier fut un promoteur actif du projet TGV dès 1967, quand il était à la tête de la Direction du matériel.

Pour ce voyage inaugural, la SNCF avait proposé un voyage entre la ville des Gones, à destination de la nouvelle gare de "Le Creusot", implantée à Montceau-Montchanin*.

*Montceau-Montchanin : Une nouveauté avec l'exploitation du TGV, la création de gares spécifiques, hors des villes. Elle se situe au sud-est de la ville Le Creusot.

Carte postale Gare Le Creusot Montceau-Montchanin (coll. JM)

La rame utilisée pour l'inauguration, ne fut pas n'importe laquelle puisque c'était la Rame n°16, la détentrice du Record du Monde, établit le 26 février 1981 ! Elle avait pour nom de baptême "Lyon".

La rame était conduite par Jacques Ruiz, un des deux conducteurs au pupitre de conduite lors de cette performance mondiale.

Nez de la motrice de la Rame n°16 (extrait vidéo SNCF)

Au cours du parcours, un arrêt à la gare de Mâcon-Loché-TGV permit au Président de s'entretenir avec dix cheminots* ainsi que du personnel des entreprises ayant participé à la construction de la nouvelle ligne.

Liste des cheminots présentés au Président (extrait LVR)

Cet arrêt permis au Président de monter dans la motrice de tête pour la suite du parcours, accompagné du président de la SNCF.

François Mitterrand à sa descente à Mâcon (photo LVR)

Pendant la suite du parcours, il eut le privilège de pouvoir prendre, quelques minutes, la place du conducteur de la SNCF et vivre cette sensation de "conduire" la rame TGV… à 260 km/h.

Le Président dans la cabine de la motrice (photo LVR)

Clin d'œil du parcours car le TGV traversa une région chère à François Mitterrand, en passant derrière la falaise de Solutré que la famille gravit chaque année à la Pentecôte.

Carte postale Roche de Solutré et village de Pouilly (coll. privée)

La suite du trajet se déroula dans les monts du Charolais.

Arrivée à Montceau-Montchanin

Les rames 16 et 17 arrivèrent à la gare de Le Creusot, à Montceau-Montchanin, à 18h50, sous une pluie torrentielle. Un arrosage de première !

Carte postale Gare Le Creusot Montceau-Montchanin (coll. Privée)

Le Président de la République descendit de la cabine de la motrice, fut accueilli par Camille Dufour, le président de la Communauté urbaine du Creusot - Montceau-les-Mines; lui souhaitant la bienvenue et échangea sur la dynamique que devrait apporter le TGV pour le développement de la France.

Le Président suivi de C. Fiterman (Bull. Division Transport, coll. JM)

Après ces échanges, il reçut les honneurs militaires. L'orchestre national de la SNCF joua la Marseillaise.

Il se rendit vers l'immense chapiteau installé en extrémité du bâtiment des voyageurs. En ce lieu est prévu un diner de 850 couverts.

Une exposition présentait, entre autres, le matériel et la nouvelle ligne grande vitesse, le directeur de la SNCF lui commenta les différents panneaux en y ajoutant des informations complémentaires et répondit aux questions posées.

L'exposition commentée (photo LVR)

Le discours du Président de la République

L'heure vint au discours du Président de la République.

En premier, il remercia la SNCF, son directeur et ses cheminots, pour cette invitation. Puis il revint sur les progrès accomplis dans ce domaine tant au niveau du matériel qu'en cette nouvelle ligne grâce à tous les hommes impliqués dans ses réalisations donnant à la France le pouvoir d'étonner le monde.

François Mitterrand lors de son discours (photo LVR)

Il poursuivit "J'adresse à tous mes plus vives félicitations. Je voudrais dire aussi aux travailleurs et aux dirigeants de la SNCF à quel point j'attache de l'importance au développement et à la modernisation de ce grand service public. Trop longtemps considéré comme un moyen de transport du passé, le train prend aujourd'hui et prendra demain davantage encore de belles revanches."

Il rappela à la SNCF l'importance de son rôle dans le développement dans la politique des transports surtout "que les investissements dans ce domaine seront maintenus à un niveau élevé. Ils permettront à l'entreprise de poursuive son effort de modernisation : électrification, sécurité, amélioration du confort sur les lignes de banlieue et sur les services omnibus dont la politique brutale de fermeture doit être abandonnée."

François Mitterrand et Fiterman (photo bulletin Asthom, coll. JM)

Il demanda à l'entreprise "de préparer le projet du TGV Atlantique, qui desservira cette fois l'Ouest de la France et mettra Rennes et Nantes à 2H de Paris et Bordeaux à 3H, dans un premier temps. Que soient reprises les études préliminaires pour la liaison à grande vitesse vers le Nord de la France et la Belgique puis dans l'avenir, nous ne rêvons pas, l'Angleterre, si le projet franco - britannique du tunnel sous la Manche est adopté, ce que je souhaite."

Il revint sur l'importance des infrastructures modernes "qui constituent un élément essentiel de la politique d'aménagement du territoire. Elles favorisent une répartition harmonieuse des activités sur tout le territoire. Elles irriguent les régions et les communes qu'elles desservent. Notre présence, ici, à Montchanin, en témoigne."

François Mitterrand lors de son discours (photo extrait vidéo INA)

…

Il formula sa conclusion "au-delà de ce qu'il représente sur deux plans : technologique et industriel, j'insisterai sur le fait que le TGV est un train pour tous. La politique tarifaire adoptée, et le Gouvernement y a veillé, met la vitesse à la portée de chacun. C'est pourquoi je salue le TGV comme un élément de conquête d'un nouvel espace de liberté : le droit d'aller et de venir, la possibilité pour tous d'élargir ses espaces de vie."

Carte postale Inauguration du TGV-PSE (coll. JM)

Il termina son discours par "Je renouvelle mes félicitations au personnel de la SNCF, à ses dirigeants, à ses anciens au milieu desquels je vais me retrouver dans quelques instants autour de la table de l'amitié. Cela ne me fera pas oublier qu'il s'agit d'une œuvre commune qui va bien au-delà des cheminots pour représenter ce qu'il y a de meilleur, de plus fort et de plus constant dans l'histoire de notre peuple."

Le discours fut suivi du diner, concocté par le chef Le Nôtre, où une grande majorité des conversations fut, on s'en doute, centré sur ce progrès et les perspectives sur le futur. Le repas était accompagné par les morceaux de musique joués par l'orchestre de la SNCF.

Parmi les invités, hormis de nombreux politiques, le constructeur du TGV était bien représenté avec le président directeur général d'Alsthom-Atlantique, Jean-Pierre Desgeorges avec plusieurs cadres de son board, dont le directeur du site Traction à Belfort, Michel Pénicaud.

Michel Pénicaud, directeur belfortain (photo bulletin Alsthom, coll. YE)

Trois autres Belfortains impliqués directement dans la fabrication du TGV, représentait le site de fabrication des motrices et des mises en rame, Jean Toillon, chef d'atelier de la soudure, Roger Ringenbach, agent de maîtrise à la préparation câblage et Henri Appe, ouvrier à l'habillage du TGV.

H. Appe, R. Ringenbach et J. Toillon (photo bulletin Alsthom, coll. JM)

À 21h30, le Président de la République quitta le lieu des agapes pour rejoindre la capitale via… le TGV.

NA : En fin de texte, deux vidéos sur cette journée.

Les dossiers de l'écran

Initialement, pour cet évènement ferroviaire, il était prévu qu'une des émissions phares de la chaîne de télévision Antenne 2, produite par Armand Jammot, les "Dossiers de l'écran" soient consacrés au TGV lors d'un numéro spécial, sous la forme d'un multiplex à partir de 20h30.

Extrait article du journal L'Est Républicain (coll. AMB)

Le story board prévoyait un départ de Lyon d'une rame TGV avec à son bord, des équipes d'Antenne 2 dont Alain Jérôme, le présentateur de l'émission et de nombreuses personnalités du monde du rail, comme l'écrivain Henri Vincenot un ancien chef de gare, Jean-Louis Rieupeyront professeur d'histoire à Poitiers, Paul Delacroix rédacteur en chef de l'hebdomadaire "La Vie du Rail"…

Les dossiers de l'écran, Alain Jérôme (capture écran)

Elle devait rejoindre la gare de Montchanin où le présentateur devait recevoir le Président de la République, François Mitterrand, pour un entretien, puis un débat avec des invités dont le ministre des Transports, Charles Fiterman, le président de la SNCF, André Cheneau…

Une autre équipe installée au Musée de chemin de fer à Mulhouse où Gilles Schneider serait entouré, lui aussi, de nombreux invités dont Michel Doerr le directeur du musée...

Carte postale Mulhouse Musée de chemin de fer (coll. privée)

Le débat ou plus exactement les débats s'appuieraient sur le film d'Alain Cances et Henri Legoy, divisé en quatre parties :

  - l'origine du chemin de fer,
  - les ouvrages d'art et les réalisations techniques,
  - les conséquences socio-économiques,
  - le romantisme du chemin de fer.

Pour permettre cette prouesse technique, un hélicoptère devait assurer le rôle de relais-image en suivant la rame sur son parcours.

Carte postale TGV-PSE Rame 07 (coll. JM)

La veille, une phase de validation technique fut réalisée qui permit de constater que l'hélicoptère avait du mal de suivre la rame à 260 km/h et que toute rafale de vent augmentait la difficulté ! Ces décrochages provoquaient des ruptures pendant les échanges entre le TGV, Mulhouse et Paris.

Les essais furent arrêtés le soir à 21h40, suite à un incident sur la ligne provoquée par la foudre.

Mais toute cette organisation mise en place pour l'émission dut être annulée, le jour de l'inauguration car la météo exécrable fit que l'hélicoptère ne put pas décoller. Un film, le Rouge et le Noir remplaça le direct prévu !

Un petit retour en arrière…

Avant le début de l'inauguration, eut lieu quelques "évènements" qui font partis de cette journée particulière !

Poste PRS de Toutry

L'inauguration fut précédée d'un "feu d'artifice" imprévu car la foudre tomba le 21 septembre à 21h40, sur le PRS n°18 (Poste tout Relais à transit Souple) de Toutry (21) en charge du fonctionnement de 60 kilomètres de la nouvelle ligne, mais les techniciens firent que cet incident n'eut pas d'impact sur le déroulement de la journée à venir.

Quelques autres manifestations…

À Paris, les cheminots en charge en l'accompagnement des trains et les contrôleurs étaient en grève, bloquant le départ des trains des voyageurs; ils manifestaient, suite à l'appel des organisations syndicales de la Compagnie des wagons-lits, contre le démantèlement de l'entreprise par la création de filiales.

Extrait carte postale Paris gare de Lyon (coll. JM)

À Belfort, sur le site Alsthom, le syndicat CGT invita le personnel à un débrayage à 10h30, place de la Liberté, pour un apéritif et surtout pour rappeler que si Alsthom-Atlantique était à la pointe de performances techniques comme l'alternateur Paluel et le TGV, qu'il en était tout autre en matière sociale ! Les représentants du personnel indiquèrent que le cahier de revendication serait déposé au bureau du directeur du Site, Bernard Dufour, et qu'un télégramme serait envoyé au Président et au ministre des Transports.

Le débrayage sur le site Alsthom (photo ER)

À Montchanin, ce fut une délégation de l'UDF qui manifesta en scandant le slogan "TGV-VGE", suite à l'absence de l'ancien Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing; il n'avait pas été invité. Après avoir été, en 1971, contre* le projet lancé, en tant que ministre des Finances, par le Président de la République Georges Pompidou, puis en tant que Président, il déclara le TGV "d'intérêt public" en 1974. Le 1^er choc pétrolier avait rabattu les cartes.

*Contre : En 1971, il était "l'ambassadeur" de l'aérotrain, mais le premier choc pétrolier mis fin à cette technologie.

En soirée, il y aurait eu même un appel du Front National de Libération de la Corse, qu'une bombe fut déposée dans le TGV !

Départ de Paris des ministres

Le départ de la journée du 22 septembre démarra à Paris gare de Lyon où les rames 16 et 17 étaient en attente sur la voie C; au regard des enjeux, elles étaient sous la surveillance du service de sécurité de l'Élysée.

Carte postale Paris, gare de Lyon (coll. JM)

Elles devaient convoyer de Paris à Lyon, les personnalités invitées pour l'inauguration présidentielle prévue en fin d'après-midi, dont le ministre des Transport, Charles Fiterman, le ministre de la Recherche et de la Technologie, Jean-Pierre Chevènement, le ministre du Commerce extérieur, Michel Jobert. Pour les accueillir, le président de la SNCF, André Chadeau, le directeur général Paul Gentil, le directeur de la Région Paris-Sud-Est Bernard Revol, et plusieurs membres du conseil d'administration de la SNCF.

La voiture 3 de la rame 16 leur était réservée.

Les Ministres Fiterman, Jobert et Chevènement (photo LVR)

Parmi les invités, il n'y avait, aussi, pas moins de 150 journalistes dont de nombreux étrangers, et des cheminots qui devaient être présentés au Président de la République.

La rame 16 quitta Paris à 14h29 à destination de Lyon où elle arriva à 16h55; les ministres furent accueillis par le directeur SNCF de la région de Lyon, Claude Arnold. Les invités se rendirent dans la salle des pas perdus de la gare Brotteaux qui pour l'occasion, leur était réservée en attendant l'arrivée du chef de l'État.

Rame 16 TGV-PSE, gare de Lyon à Paris (photo LVR)

11 rames à l'œuvre

D'autres rames TGV, suivirent… car pour cette journée, pas moins de 11 rames furent mises à contribution pour transporter les invités et participer à l'émission "Les dossiers de l'écran" produite par la chaine de télévision A2 (Antenne 2).

  Rame 16 : Président + personnalités
  Rame 17 : Personnalités + invités + journalistes
  Rame 15 : Précédant les rames présidentielles
  Rame 25 : Musiciens + Traiteurs + Matériel
  Rame X : Invités au départ de Paris
  Rame Y : Invités au départ de Saint-Etienne
  Rame Z : Invités au départ de Besançon
  Rame 1 et 28 : Dossiers de l'écran Antenne 2
  Rames A et B : Rames de réserve pour dépannage éventuel

27 septembre 1981, le service commercial

Après cette inauguration, la SNCF lança le service commercial le dimanche 27 septembre, avec son tout nouveau matériel, le TGV-PSE.

Ceci est un autre article… à écrire.

Épilogue

Cette inauguration présidentielle démontra la volonté politique de développer ce moyen de transport à grande vitesse en France en lui mettant un coup de projecteur. Le TGV-PSE fut suivi de nombreux autres Trains à Grande Vitesse, TGV Atlantique, PBA, PBKA, Eurostar, TGV-EST… et même à l'international avec l'AVE et la Corée.

 Carte postale Publicité pour le TGV(coll. JM)

Mais ce développement à "outrance" a aussi cannibalisé les finances des autres moyens ferrés comme les autoroutes l'ont fait au détriment des routes secondaires…

Le seul fiasco de la journée fut l'annulation de l'émission des "Dossiers de l'écran" qui aurait donné un éclairage plus important de l'évènement. Mais Tlaloc avait décidé qu'il avait déjà un concurrent sérieux avec Phoebus, alors il lui était insupportable de mettre plus de lumière sur ce nouveau matériel brillant !

JM

Liens pour accéder aux articles cités

Le TGV-001 Sommaire : Cliquer ici

Journal télévisé Antenne 2 : Cliquer ici

Archives SNCF : Cliquer ici

Référence textes : La Vie du Rail (coll. bibliothèque Deubel de Belfort, LVR), les journaux Le Pays et L'Est Républicain (coll. Archives municipales de Belfort, AMB), Bulletins de la Division Transpirt (coll. JM et YE)

Référence internet : Wikipédia, Divers sites

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